Le député robespierriste Catherine Lemorton (signer la lettre ouverte à son intention) avait déclaré en 2013, lors des fameux débats sur la loi Taubira, que les opposants à la dénaturation du mariage sont, ni plus ni moins, des malades mentaux :
"Cela porte-t-il préjudice à ces enfants ou les met-il en danger ? Bien sûr que non, du moment qu’ils sont élevés dans l’amour par ces couples. Les enfants de ces familles ne sont ni plus ni moins épanouis ou équilibrés que les autres. Ce qui se révèle difficile à vivre pour ces familles, c’est quelque chose qui ne leur est pas imputable, c’est le regard que la société porte sur elle.
Sartre écrivait dans Huis clos : l’enfer, c’est les autres, c’est le regard que posent les autres. Alors, évitons d’être ces autres. Je crois profondément que le vote de ce projet de loi contribuera à faire évoluer dans le bon sens ce regard et à combattre les préjugés véhiculés par ses adversaires. En réfléchissant ces derniers jours à ce débat, je me demande si la société ne s’est pas profondément trompée dans son approche de l’homosexualité, je me demande si, lorsque celle-ci a été retirée de la liste des maladies mentales, il n’aurait pas fallu lui substituer l’homophobie."