Bernard Antony, président de l’AGRIF, président de Chrétienté-Solidarité, communique :
"Lorsque les fous furieux de la barbarie islamo-satanique massacrent chez nous ou à Bruxelles, tous les gens normaux éprouvent des sentiments de compassion pour les victimes et de colère contre les tueurs et ceux qui les inspirent.
Mais pourquoi ces horreurs ?
Les islamistes veulent bien sûr terroriser un Occident qu’ils méprisent afin que ses États ne se mêlent plus de freiner en Afrique et en Asie l’avancée de l’islamisation radicale selon une stricte application de la charia. La haine des musulmans salafistes et autres fondamentalistes va bien sûr aux juifs dont bien des versets du Coran et surtout des hadîths enseignent la détestation.
Mais c’est avec encore plus de haine qu’ils considèrent les chrétiens. En effet, sans cesse, revient dans ces livres l’affirmation incantatoire qu’ils commettent le plus abominable des péchés, le seul qu’Allah ne pardonnera pas, celui « d’associer d’autres Dieux à Dieu ». La doctrine musulmane désigne là le polythéisme païen mais surtout, avec horreur, la croyance chrétienne en la Sainte Trinité, un Dieu en trois personnes.
Le fait selon les musulmans d’ajouter deux dieux à Allah, c’est mériter pour l’éternité tous les tourments de l’enfer, mais pour les défenseurs du « prophète » les plus impitoyables, c’est dès ce monde qu’il faut châtier les chrétiens et les exterminer partout où cela est possible.
L’éradication du christianisme n’est pas seulement une réalité en Arabie Saoudite. Elle l’est en Afghanistan et pratiquement dans de très vastes zones des cinquante pays adhérents de l’OCI, l’Organisation de la Coopération Islamique. C’est désormais, comme dans bien d’autres pays, l’extermination génocidaire des chrétiens que visent au Pakistan les puissantes et nombreuses organisations islamistes de ce pays, alliées des taliban et autres forces fanatiques.
Il est abominable de dissimuler cela comme on s’efforce de le faire ignoblement dans le conglomérat politico-médiatique de l’idéologiquement correct qui domine les pays occidentaux et en premier les institutions de l’Union Européenne.
À Lahore, une fois de plus, ce sont bien les chrétiens fêtant Pâques en un parc de la capitale que visait l’attentat du 27 mars, et plus précisément leurs enfants.
Le tueur ne s’est pas soucié de la présence possible de quelques musulmans. Il était conditionné et missionné pour tuer le plus grand nombre possible de chrétiens ; les autres, ce n’était que dommage collatéral.
Au même moment, des milliers de ses coreligionnaires manifestaient pour exiger la mise à mort d’Asia Bibi dont l’atroce emprisonnement depuis des années ne suffit pas à satisfaire leur haine religieuse.
Aussi relativiser, occulter, nier systématiquement la réalité de l’exterminationnisme anti-chrétien par les couches musulmanes les plus radicales, c’est tout simplement le fait d’un insupportable négationnisme souvent mêlé d’un odieux racisme à l’égard des chrétiens d’Afrique ou d’Asie.
Pour nous, les corps déchiquetés des enfants de Lahore ou des marchés du Nigeria suscitent notre révolte tout autant que ceux des massacres de Bruxelles.
Mais au fait, que font donc concrètement contre ce terrorisme planétaire les grandes organisations de l’islam dit « modéré ». Que fait donc la puissante organisation de la coopération islamique ?
N’est-il point temps que l’on cesse de vendre dans les librairies islamiques et autres des Corans et des hadîths sans les mises en garde et avertissements qui s’imposent pour qu’il n’en soit fait qu’une lecture critique. Comme pour Mein Kampf !"