Lu sur Réinformation.tv :
"Aujourd’hui âgé de 93 ans, Gregory Baum, prêtre et théologien canadien, vient de révéler dans un livre de mémoires qu’il a secrètement, et pendant des décennies, eu des relations homosexuelles. Toute une vie d’activité homosexuelle à la barbe de l’Eglise – à propos d’un expert du concile Vatican II, considéré comme un de ses acteurs majeurs, c’est une information de poids.
C’est Gregory Baum, en effet, qui est crédité de la composition de la première ébauche de Nostra aetate, l’un des documents les plus controversés du Concile qui introduit la nouvelle présentation des relations de l’Eglise catholique avec les religions non chrétiennes. D’origine juive, c’est lui qui poussait dans le sens de l’élimination du prosélytisme auprès des juifs, afin qu’on cesse – au nom d’Auschwitz – de les encourager à reconnaître le Christ comme le Messie.
Baum est aujourd’hui un promoteur de la thématique de la justice sociale et de la théologie de la libération. […]
Il faisait partie des tout premiers opposants à l’interdiction de la contraception formulée dans Humanae vitae, à tel point qu’il joua un rôle considérable dans la décision de la conférence épiscopale du Canada d’exprimer à son tour sa dissidence à l’égard de l’encyclique de Paul VI. […]
Le père Thomas Rosica, modérateur anglophone des conférences de presse lors des synodes sur la famille, l’a interviewé à plusieurs reprises, notamment à l’occasion de son émission à la télévision canadienne catholique, Salt and Light, où il avait longuement fait état, en 2012, de toute son admiration pour ce théologien qu’il disait connaître depuis très longtemps : « J’ai certainement beaucoup admiré votre théologie, vos écrits, mais également votre amour de l’Eglise, votre amour du Christ, et vous avez aidé à garder vivants non seulement l’esprit du concile Vatican II mais également l’enseignement authentique du Concile », s’épanchait Rosica."