Lu dans Le Parisien :
"On pensait que les pilules contraceptives de dernière génération provoquaient moins d’effets secondaires et qu’elles étaient moins dangereuses pour la santé. Si le premier argument reste vrai, le second est aujourd’hui battu en brèche par deux études qui sèment un vent de panique parmi les femmes à qui elles sont prescrites.
Soit 2 à 3 millions de patientes, c’est-à-dire la moitié des patientes qui utilisent la pilule.
La première alerte a été donnée par le « British Medical Journal » à la suite de la publication, il y a quelques semaines, d’une étude danoise menée sur 1,7 million de femmes entre 2001 à 2009. Elle montre que le risque de thrombose veineuse — la formation de caillots dans le sang — est deux fois plus élevé sous une pilule dite de troisième génération (contenant du désogestrel, du gestodène et de la drospirénone) que sous une pilule de deuxième génération (les plus anciennes sur le marché, contenant du lévonorgestrel), et quatre fois plus élevé que sans contraceptif hormonal. Quelques jours plus tard, une seconde étude de la Food and Drug Administration, l’agence américaine du médicament, enfonçait le clou."
Pourtant, la Haute Autorité de santé (HAS) avait publié un avis et des recommandations dès 2007. 4 ans après, et moult campagnes gouvernementales aux frais des contribuables, certains ont l'impression de découvrir la lune.