Le président tchèque Vaclav Klaus attaque l’euro dans une tribune publiée par le Financial Times. Soulignant que les croissances économiques tournent au ralenti et que les taux d’inflation varient selon les pays qui ont adopté la monnaie commune, M. Klaus estime qu’il ne faut pas célébrer la zone euro.
"En 1998, la zone euro était d’abord un projet politique et on pensait généralement que ses fondements économiques seraient créés dans une phase ultérieure. Une entité économique devait être créée, cimentée par une monnaie commune. Ces espoirs n’ont pas été atteints jusqu’ici".
La croissance dans la zone euro est plus faible que dans le reste de l’Union européenne et aux Etats-Unis et la productivité a baissé de moitié par rapport aux 20 ans qui ont précédé sa création.
"nombre de problèmes de la zone euro sont causés par l’introduction d’une monnaie commune dans un groupe de pays disparates, dont chacun a besoin d’un taux d’intérêt et de change différent".
L’Europe pourrait avoir à faire face à "une crise sérieuse" face à la concurrence chinoise et indienne et à la montée des prix des matières premières et que dans ce cas une monnaie commune ne sera pas d’une grande utilité.
Eric
Le but de l’euro a été parfaitement atteint : contrôler et affaiblir les économies d’Europe.
jano
le président Tchèque a-t-il fait voter par le peuple le traité européen? merci pour votre réponse.
paul
mais il est super ce président tchèque !
Bravo pour son courage de dénoncer les méfaits de l’euro.
J’espère qu’il sera entendu par certains.
Sebaneau
Il sait de quoi il parle. Mais les économistes français qui avaient prédit tout cela ont été écartés, tandis qu’on payait des experts pour mentir.
Quelques années plus tard, lors d’une émission tardive à la télévision, Laure Adler a découvert que tous les économistes qu’elle avait invités étaient contre le Leurro, et ils lui ont expliqué pourquoi.
Trop tard, évidemment… pour l’instant.