Lu sur le blog d’Yves Daoudal :
"L’événement du festival de Cannes, hier soir, c’était le film “Che“, de Steven Soderbergh, presque quatre heure et demie, en deux parties, sur Ernesto Guevara, héros mondial du mythe révolutionnaire bobo, incarné par Benicio Del Toro. Dans la deuxième partie (en Bolivie), nous dit Pierre Pratabuy de l’AFP,
« les difficultés de communication avec une population locale très méfiante condamnent d’emblée cette révolution importée qui va d’écueil en écueil, à commencer par la faim, et tourne rapidement au sacrifice. Le “Che“ lui-même devient peu à peu méconnaissable, son visage disparaissant sous la barbe et les cheveux d’un Del Toro quasi christique au moment de son exécution finale. »
Voilà comment un ignoble terroriste tortionnaire, parangon du plus atroce totalitarisme marxiste-léniniste tropical, littéralement achevé au bout de son errance désespérée dans les montagnes de Bolivie, devient une figure christique…"
Exupéry
Pas étonnant car aux pays de ladite “théologie de la libération”, le Christ lui même était considéré comme une figure “guévaresque”.
Je me souviens, dans les années 70, d’un reportage TV sur les catholiques d’Amérique du Sud confondant un peu trop avènement du Royaume et voie marxiste. On pouvait voir, lors d’une messe, devant l’autel bien en évidence, un chromo emblématique représentant le Christ, la kalachnikov à l’épaule ! (je le certifie.)
Petrus Angel
Che Guevara : La fin du mythe ?
“Nous avons fusillé, nous fusillons et nous fusillerons” (Che Gevara, à la tribune des Nations-Unies). On estime entre 200 et 500 les exécutions que Che Gevara a ordonnées à la tête du Comité d’épuration, et à 2000 l’ensemble des exécutions perpétrées sous sa responsabilité.
la suite sur http://petrus.angel.over-blog.com/
Laurent Muller
Je doute que le film rapporte que quelques jours avant la fin de son “aventure” Guevara avait ordonné à ses hommes de se battre jusqu’à la dernière balle et de ne pas se rendre, que son journal bolivien rapporte des attaques et des suspicions de lâcheté sur presque tous ses hommes. Et qu’a-t-il fait? Il a été le seul à se rendre en criant: “ne tirez pas, je suis Che Guevara, je vaut plus vivant que mort”. Peu de temps auparavant il avait entendu sur la radio locale que si il était capturé il serait jugé… Rien que cela situe le personnage et décridibilise toute fin “christique”. Guevara voulait vivre et seule son incapacité à diriger une guérilla l’a perdue. Lorsque je lis une comparaison entre le fils de Dieu venu prêcher l’amour entre les hommes et ce criminel (entre Cuba, l’Afrique et l’Amérique latine, on doit à son oeuvre quelques centaines de milliers de morts) les cheveux se dressent sur la tête. Voulait il “le bien des pauvres”? Rien ni dans ses écrits et encore moins dans ses actes ne le prouve. Non, il voulait de l’aventure et comme son “meilleur ami”, Fidel Castro, avait une soif inépuisable de pouvoir… Benigno, ancien guérillero proche de Guevara qui a vécu la Sierra Maestra, le COngo et la Bolivie avait été recruté par Sotherberg en tant que conseiller technique. Après peu de temps il a compris que ces films seraient exactement dans la lignée des “Carnets de voyage”…de la propagande procastriste…
Le film a immédiatement reçu un prix de la part de l’Education nationale qui il y a encore 2 ans tenter de faire plancher les candidats au Capes sur des textes de Fidel Castro…On croit rêver…
Laurent Muller
Association Européenne Cuba Libre
personnellement je suis très impatient de voir cette oeuvre…