Une messe selon la forme extraordinaire du rite romain sera célébrée le dimanche du Bon Pasteur, le 18 avril 2010. La Messe sera célébrée au Carmel à 11h15 – 16 rue de Bellevue – 79000 Bessines (à 10 km de Niort dans la direction de La Rochelle).
Cette messe sera uniquement mensuelle, le 3ème dimanche du mois. Les autres dates connues sont donc les 16 mai et 20 juin 2010. Un point sera fait à la rentrée : en fonction de l’affluence, la messe pourra être célébrée chaque dimanche.
M.B
Beaucoup de messes traditionnelles sont célébrées dans le diocèse de Poitiers par des prêtres qui résistent depuis de nombreuses années! Vous avez notamment la commune de Blanzay, autour de Châtellerault, à Loublande… Si vous êtes du diocèse renseignez vous et n’hésitez pas à les soutenir!! Leurs messes sont superbes et les églises sont pleines (toutes générations confondues)!!
Voici le site d’une de ces paroisses : http://www.paroisseblanzay.fr/
Robert
Avec de tels aménagements, voici une parfaite façon de tuer cette initiative! C’est une entourloupette, un terrible piège a refuser.
Cette disposition est d’esprit oppose a celui du motu proprio.
Boehler Philippe
Messe sous la forme extraordinaire…Etrange manière de procéder !!!
Le Motu Proprio du 07.07.07. prévoit que la forme extraordinaire doit se célébrer tous les dimanches et jours de Fêtes générales.de nombreuses demandes ne sont pas satisfaites par les Evêques ou les Prêtres, qui …”traînent un peu trop les pieds”….
Les fidèles ont le droit à cette forme du rit romain.
Il n’y a aucune raison de faire des essais au compte-gouttes….et de “rationner” cette forme de rit ,comme si elle devait rester une denrée rare…
Elle a été mise sur le même plan que la forme ordinaire par le Motu Proprio précité…
Et il serait bon que notre clergé applique réellement les voeux ( ordres!) du Pape …et les demandes des fidèles.
Il y va de la RE-CHRISTIANISATION DE L’EUROPE, surtout…
Guz
Bonne nouvelle que de laisser le choix aux catholiques entre une messe Saint Pie X et une messe Paul VI. Mais l’idéal est s’adapter et se moderniser sans chambouler les rites dont, annuler le Concile de 1965 car quand même source de nombreuses divisions au sein de l’Église.
Parce-que avoir 2 camps dans l’Église (les tradis et les progressistes ou les modernes) devient insupportable.
L’Église n’est qu’une, pas deux camps, deux conceptions, deux lignes. Non, il faut L’UNITÉ !
pg
Un exemple de plus de la mauvaise application du récent Motu Proprio : une messe dans un endroit improbable (où personne ne viendra), une fois par mois. C’est ainsi qu’en 2010, 25 ans après, on en arrive à l’application du Motu Proprio de ……..Jean-Paul II. Pour la pleine application en France de celui de Benoit XVI, RDV en 2035 ?
Marie
il faudrait commencer par cesser, parmi les fidèles et les commentaires ci-dessus le montrent pour une bonne part, cette mentalité de syndicalistes moyens “j’ai droit à”, de revendicalistes de bas étage, parmi les fidèles.
Ce n’est pas ainsi que l’on procède dans l’Eglise qui n’est pas un syndicat.
Il faut parler, expliquer, rencontrer, etc. les prêtres et surtout les évêques. Ceux-ci ne sont pas d’odieux idéologues qui ne rêvent que destruction de l’Eglise. Simplement, entre ceux qui ne cessent de revendiquer “on a droit à la messe ss la forme extraordinaire sinon c’est scandaleux” et ceux, plus nombreux, qui refusent le plus petit mot de latin, ils sont pris entre 2 feux et cherchent souvent à éviter le pire => des sortes de micro schismes.
Donc oui, le Saint-Père le demande, la forme extraordinaire du rite romain est bonne pour l’Eglise et les deux formes doivent s’enrichir, ce qui suppose que des messes soient dites selon l’une ou l’autre forme. Mais non, cela ne doit pas se faire par opposition / exigences, etc. Employons une méthode catholique : le respect de la hérarchie de l’Eglise tout en lui faisant part de nos réflexions.
Pour terminer, un prêtre qui connaît ses fidèles ne s’opposera jamais (ou presque) à dire la messe selon la forme extraordinaire, si ceux-ci la lui demandent ; pourquoi ? parce que rien ne l’empêche, ils se connaissent et ils se font confiance.
Jean Theis
Une fois par mois, cela signifie que l’Eglise estime que c’est suffisant pour les Catholiques.
L’Eglise approuve donc ce que les sondages disent : être pratiquant c’est aller à la messe une fois par mois !
pg
@ Marie
Vous rêvez. Votre irénisme est sympathique, mais on peut très bien étant attaché au rite de 62, fréquenter sa paroisse célébrant le rite dit de 69, connaître le prêtre et en être connu et entretenir avec lui les meilleures relations. Jusqu’au moment où avec douceur, gentillesse, tact, diplomatie etc… on lui dit son étonnement devant telle ou telle manière de procéder qui n’ont rien de romain, et alors la rupture vient du prêtre, pas forcément brutale ou désagréable, mais dans la fermeture totale, celle de celui qui est certain d’avoir raison seul. Alors lui demander en plus de célébrer une messe selon le rite de 62 : vous rêvez vraiment. La chose n’est même pas concevable.
La bonté n’est pas la bonasserie, et le Pape a présenté un Motu Proprio clair et qui libéralise la célébration : ce sont certains évêques et certains prêtres qui bloquent tout. Et demander fortement devient la seule manière qu’un écho de ces blocages parvienne jusqu’à Rome.
AncillaDomini
@ pg :
J’ai cru aussi qu’il s’agissait seulement de “certains évêques”… jusqu’à ce que les écailles de la vénération me tombent des yeux et que je comprenne la manipulation, certes beaucoup plus subtile, de mon évêque pourtant étiqueté “très conservateur”.
Une combine intéressante consiste à faire célébrer les messes Motu proprio tous les dimanches à une heure “normale”… mais par un prêtre parmi les plus progros du diocèse. Je vous laisse imaginer à quoi ressemble la messe : du Paul VI moche, ornements Paul VI, tabernacle dans un coin de la chapelle, pas de génuflexions (devant quoi, au fait ?), pas de signes de croix, gestes évasifs, attitude vague… c’est encore bien si le prêtre “n’adapte” pas le texte du missel (à défaut de respecter le reste) au gré de ses envies. Kit chemise-de-nuit-et-sac-de-toile pour le célébrant, pas de statues, table en ciment. Eventuellement quelques canons d’autel et une table de communion pour faire un peu tradi. Que c’est beau, ça ferait presque envie !
Ayant assisté à des messes “Motu proprio” sous cette forme dans deux diocèses différents, je ne crois plus aux coïncidences.
J’ai fini par demander l’asile religieux à la FSSPX. :D