Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Education nationale, se rend ce lundi au lycée professionnel Hector Guimard à Paris pour lancer la campagne 2019 contre l’homophobie et la transphobie dans les établissements du second degré.
Un poster, envoyé dans les 7100 collèges et 4200 lycées de France, sera présenté officiellement. Des flyers seront également distribués aux élèves. Chacun déclinera le slogan – “Dans mon collège/lycée, tous égaux, tous alliés” indiquera notamment :
“je réfléchis à mes propres préjugés concernant les lesbiennes, les gays, les bi et les trans”
“j’organise dans mon établissement un projet pour le 17 mai, journée mondiale de lutte contre l’homophobie et la transphobie”.
Les parents ont-ils leur mot à dire ? Vouloir l’abrogation de la loi Taubira, est-ce être homophobe pour Jean-Michel Blanquer ?
Comme le dit l’affiche de cette nouvelle propagande : ça suffit !
sivolc
Bonne suggestions. On devient fou par ce matraquage violent.
A l’école on peut apprendre directement que moins par moins fait plus (en arithmétique) ou que deux négations font une affirmation (en syntaxe française) , pas besoin de corrompre l’esprit des élèves par des “luttes” contre des “phobies”.
Gaudete
ce Blanquer c’est vraiment le type d’ordure dont la rééducation nationale avait besoin. Ils commencent sérieusement à nous les gonfleravec toutes leurs âneries de phobies
MEIERS
Il est à noter que ces questions, imposées aux élèves, sont subjectives, car orientées, et ne permettent en aucun cas un débat critique sur l’homosexualité. En effet on attend des élèves qu’ils reconnaissent d’emblée avoir des “préjugés” contre l’homosexualité qu’ils doivent dévoiler pour les combattre. Il s’agit d’un viol des consciences! Un élève catholique ne pourrait en aucun cas soutenir qu’il rejette l’homosexualité et estime justifié un rejet moral de cette pratique. A voir l’intitulé du questionnaire, il n’est même pas du tout sûr d’ailleurs si un camarade homosexuel ou un professeur lui demandait de se mettre à genoux devant lui pour lui faire une gâterie de la bouche, ou baisser son pantalon pour lui faire un “enfant dans le dos” selon l’expression consacrée, qu’il pourrait s’y refuser sans être mis au ban de la classe, revêtir le bonnet d’âne et se mettre au coin. On se demande ce qu’attendent les parents d’élèves catholiques pour intervenir!