Le député LR des Alpes-Maritimes s'est vivement opposé à la GPA, tout en admettant que son parti avait pu "commettre des erreurs" en s'opposant frontalement à la loi Taubira :
"C'est une porte ouverte à la GPA qui m'inquiète. C'est un blanc-seing à une forme de marchandisation du corps", "le législateur doit désormais prendre ses responsabilités, autrement on va aller vers la GPA et personnellement je considère que c'est extrêmement grave."
Cette opposition est-elle comparable à celle des Républicains au moment du débat sur la loi Taubira ?
"Chacun a ses choix". "À l'époque, on a pu commettre des erreurs d'appréciation. Sur le mariage pour tous, je n'aurais peut être pas la même attitude aujourd'hui. Aujourd'hui je le dis clairement, je pense que ce texte est dans le droit et qu'on ne doit pas revenir dessus. Par contre, là, c'est d'une autre nature, c'est l'achat d'un enfant."
Ce n'est pas d'une autre nature, c'en est la suite logique. Impossible de lutter contre la GPA si on ne remet pas en cause la loi Taubira.