Le candidat UMP a sévèrement critiqué la Banque Centrale européenne :
"Je crois dans la monnaie unique et je crois dans l’Europe, mais moi je n’accepte pas la façon dont est géré l’euro".
Le fonctionnement de la BCE est réglementé par le traité de Maastricht. Ce fonctionnement se trouve également dans le projet avorté de Constitution européenne. Deux textes que pourtant ne renie pas Nicolas Sarkozy. Comme en amour, les paroles ne suffisent pas : il faut des preuves.
Xtophe
Nicolas Sarközy devrait rejoindre l’équipe de campagne de Jean-Marie Le Pen, il y serait accueilli à bras ouverts. Et peut-être même que Jean-Marie lui ferait la grâce de lui confier un ministère pour qu’il applique le programme du Front National, dont il s’inspire largement depuis le début de sa campagne électorale.
Ces gens là (Sarközy, Royal, Bayrou et consorts) sont des ULTRA-libéraux. Il ne peut y avoir de solidarité nationale et de création de richesse que s’il y a défense et protection des intérêts nationaux.
La philosophie libérale ambiante s’oppose à toute régulation de la politique économique par l’Etat.
A qui Sarközy veut-il faire croire qu’il a l’intention de réformer la politique monétaire décidée par la BCE, pour qu’elle profite aux travailleurs européens ?
Je rappelle que l’UMP et l’UDF siègent sous la bannière du PPE au Parlement Européen ; et que le PS figure au sein du PSE. Or, ces deux grandes mouvances (PPE et PSE) ont choisi Pottering (ultra libéral s’il en est) à la Présidence du Parlement à l’unanimité.
Pour vous faire une opinion sur les candidats, référez-vous à leurs actes et leurs prises de positions, et ne vous fiez pas à leurs déclarations électorales.
david
Marie Georges Buffet va se sentir seule !