Lu sur Chiesa :
"Au cœur de l’été, les attaques contre Benoît XVI, en provenance de l’extérieur et de l’intérieur de l’Église, ont brusquement repris de la vigueur.
Venant de l’extérieur il y a eu l’attaque frontale – d’une violence sans précédent – du premier ministre irlandais Enda Kenny, qui a accusé la hiérarchie catholique, jusqu’à ses plus hauts niveaux, de protéger les prêtres pédophiles des foudres de la justice terrestre. Kenny a mis au banc des accusés Joseph Ratzinger lui-même pour cette phrase remontant à l’époque où il était encore cardinal : "Des normes de conduite qui sont appropriées à la société civile ou au fonctionnement d’une démocratie ne peuvent pas être appliquées purement et simplement à l’Église". Même le "Financial Times" s’est rangé, dans un éditorial, aux côtés du premier ministre irlandais contre l’Église catholique. Et en Irlande une loi qui est à l’étude obligerait les prêtres à transmettre aux organismes d’état compétents les informations concernant des abus sexuels commis sur des mineurs dont ils auraient eu connaissance dans le cadre du sacrement de confession.
Dans le même temps une nouvelle vague de revendications s’est manifestée au sein de l’Église. Elle émane de groupes de prêtres d’Autriche, des États-Unis, d’Australie puis, peu à peu, d’autres pays, qui demandent l'abolition du célibat pour le clergé, l’ordination sacerdotale pour les femmes, ou la communion pour les divorcés remariés.
Ce que toutes ces attaques ont en commun, c’est la pression qui est exercée sur l’Église pour qu’elle s’aligne sur les législations des démocraties modernes et qu’elle se mette en conformité avec les courants culturels dominants. Lorsque l’on y regarde de plus près, la réforme de l’Église que réclament ces accusateurs est centrée non pas sur des changements de doctrine mais sur le changement de sa législation et de sa discipline. L’important, pour eux, ce n’est pas l'orthodoxie, mais l’orthopraxie : ce sont les règles pratiques de l’Église qui doivent changer et être adaptées à notre époque. C’est bien de cela que Benoît XVI est accusé : d’insister sur la vérité de la doctrine et de refuser les innovations pratiques dont l’Église a besoin."
Mais celui qui aime la vérité écoute la voix du vicaire du Christ. Les autres hurlent avec les loups.
Jacques
Lettre apostolique Ordinatio Sacerdotalis (1994) :
http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/apost_letters/documents/hf_jp-ii_apl_22051994_ordinatio-sacerdotalis_fr.html
“l’Église n’a en aucune manière le pouvoir de conférer l’ordination sacerdotale à des femmes et que cette position doit être définitivement tenue par tous les fidèles de l’Église”.
Dis autrement : si tous les évêques, Dieu nous en garde, essayaient de consacrer une femme ça ne marcherait pas. Le sacrement de l’ordre, qui est d’abord une grâce de Dieu, ne “passerait” pas dans la femme.
Et comme il est écrit plus bas : Paul VI rappelle en 1975 que “l’exclusion des femmes à la prêtrise est en accord avec le plan de Dieu pour son Eglise”.
Dans le temps on leur aurait donner ces lignes à copier 100 fois…
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On peut librement abandonner la prêtise. Ceux qui demande la fin du célibat ne revendique pas une liberté, mais veulent imposer leur loi à l’Eglise.
Lucie S.
L’Irlande et l’Autriche.
Je suppose qu’un confesseur ne peut pas donner l’absolution à un prêtre (ou à un laïc)pédophile tant que ce dernier ne s’est pas dénoncé(en le prouvant) à la justice civile.Et si tel est le cas, aucun coupable ne voit l’intérêt de se confier à un confesseur tant qu’il n’est pas dans les mains de la justice.D’autre part, on sait qu’un évêque ne peut pas confesser un prêtre de son diocèse(je ne sais pas s’il peut confesser un prêtre d’un autre diocèse).Autrement dit, aucun clerc ne peut apprendre des faits d’abus par le biais de la confession, sans que la justice ait déjà été saisie.Le secret de la confession, attaqué par les autorités irlandaises, ne peut pas servir de prétexte à l’occultation de ces crimes. L’évêque peut dénoncer ces faits en toute liberté puisqu’il ne peut les apprendre que par des canaux non sacramentels(auto-dénonciation du coupable,plainte des victimes etc…). Quant aux prêtres d’Autriche,ils devraient faire un petit séjour en Irak, chez leurs frères martyrs, pour aider leurs confrères et voir si les priorités sont le concubinage des prêtres, les femmes prêtres etc… etc…Quel est le coeur de la foi?Telle devrait être leur première préoccupation.
malloy
Toujours cet orgueil à vouloir soumettre l’Eglise à leur volonté, au lieu de se soumettre humblement à ce qu’elle nous enseigne… Ces gens ne sont pas catholiques mais protestants…qu’ils aient le courage de le reconnaître, cela fera le ménage dans nos rangs, et ils seront enfin en accord avec leurs pasteurs!
Sancenay
d’autant qu’il n’y a bien sûr que des pédophiles des pervers dans les milieux ecclésiastiques alors qu’il est de notoriété publique qu’il n’y a que de blanches colombes dans les milieux des oligarchies politiques m^me quand en toute hâte on est obligé de les exfiltrer discrètement dans quelque fumeux bureau de l’Onu ou les disperser ailleurs un peu façon puzzle mais avec un copieux gîte et couvert cela va de soi.
Jean-Luc
La pédophilie est un drame et un crime contre lequel il faut lutter. Seulement il ne faut pas s’en servir contre l’Eglise . Et s’est justement ce qui se fait . La loi en préparation en Irlande est une calamité qui sans doute provient de quelque officine franc-maçonne . Nous nous retrouvons avec ce projet de loi dans le cas de la Constitution Civile du Clergé… C’est à dire ? L’Etat entend imposer unilatéralement à l’Eglise quelque chose d’inacceptable . En effet le secret de la confession est de droit divin… le violer entraîne ipso facto l’excommunication réservée au pape…Après cela on dira que l’Eglise protège tous les pédophiles ce qui est aussi stupide que de dire qu’elle protège les voleur ou les assassins…Mais c’est la porte ouverte à un conflit religieux très grave.
Jacques
Déclaration Inter insigniores (1976) :
http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_19761015_inter-insigniores_fr.html
On voit que déjà à l’époque le débat était vif. Suite à l’année internationale de la femme (1975) : revendications, tout çâââ ; le Vatican avait dû publier cette déclaration comme quoi : « la Congrégation pour la Doctrine de la Foi estime devoir rappeler que l’Église, par fidélité à l’exemple de son Seigneur, ne se considère pas autorisée à admettre les femmes à l’ordination sacerdotale », « Jamais l’Église catholique n’a admis que les femmes puissent recevoir validement l’ordination presbytérale ou épiscopale. »
Bref, cette vague de revendications c’est du réchauffé. Revoyez votre copie les gars !