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Liberté d'expression

Nouvelles répressions illégales de la police de Manuel Gaz

Communiqué du collectif des avocats des veilleurs :

En mai 2013, lorsque nous avons décidé de manière
spontanée de créer « le Collectif des Avocats Veilleurs », nous n’avions en
tête qu’une seule mission. Lors des veillées, nous voulions simplement veiller
sur les Veilleurs. Nous pensions qu’il était utile de mettre notre statut
d’avocat au service des Veilleurs pour servir de courroie de transmission entre
les autorités et les Veilleurs. L’objectif de ce collectif, qui compte
actuellement 14 avocats, était de parlementer avec les autorités et les forces
de l’ordre pour permettre aux Veillées de se dérouler dans les meilleures
conditions possibles. Nos discussions avec les commissaires se passaient
d’ailleurs bien.

Mais depuis les 52 arrestations de la République de la
semaine dernière, notre mission a pris une autre dimension. Notre mission n’est
plus seulement de veiller sur les Veilleurs mais aussi de défendre les droits
de ces Veilleurs arrêtés et privés illégalement de leurs libertés. Cette
mission nous ne l’imaginions pas. Elle s’est imposée à nous.

Sur les 52 arrêtés de la République, 40 d’entre-eux sont
entrés en relation avec nous la nuit même et nous ont raconté ce qu’ils ont
vécu. Les comptes-rendus écrits qu’ils nous ont adressés sont extrêmement
précis et détaillés. Alors que ces personnes ne se connaissent pas et ne se
sont pas concertées. Ces témoignages sont parfaitement concordants
. Ils
racontent tous comment il a été choisi par les autorités de passer ce soir là à
une phase répressive contre les Veilleurs alors que ceux-ci avaient fait la
preuve mois après mois de leur pacifisme absolu.

De la manière la plus illégale, il a été ordonné aux
forces de l’ordre présentes ce soir là d’arrêter des veilleurs, de les
embarquer dans des bus cellulaires et de les conduire dans des commissariats de
police pour procéder à des vérifications d’identité
. 52 des Veilleurs de la
République ont ainsi été arrêtés, amenés de force dans un bus cellulaire,
entassés dans celui-ci pour être conduits au tristement célèbre commissariat de
la rue de l’Evangile. Enfermés à l’intérieur du bus, ils ont attendu plus d’une
demi-heure dans la cour du commissariat de la rue de l’Evangile avant de
pouvoir sortir par groupes de 5 de même sexe. Ils ont alors subi des palpations
de sécurité mais aussi, de manière illégale, la fouille de leurs sacs, de leurs
poches, de leurs vestes, etc. Chaque groupe a ensuite été conduit dans des
bureaux pour être interrogé par des policiers. Ce n’est qu’à ce moment que ces
Veilleurs ont appris qu’ils étaient là pour une procédure de vérification
d’identité.

Parmi ces 52 personnes, il y avait majoritairement des
jeunes d’une vingtaine d’années mais aussi des pères et des mères de famille.
Il y avait aussi une mineure de seize ans. Les témoignages de ces personnes
expriment tous le malaise de la police face aux ordres qu’ils recevaient qui
consistaient à détourner totalement la procédure de vérification d’identité de
son objet pour servir des ambitions politiques. En effet, en application de
l’article 78-3 du Code de procédure pénale, la procédure de vérification
d’identité qui a été mise en œuvre n’est possible que lorsqu’une personne qui a
fait l’objet d’un contrôle d’identité préalable sur le lieu de son arrestation
n’a pas pu justifier de son identité ou a refusé de le faire.

Dans notre cas, chacun des Veilleurs avait sur lui sa
pièce d’identité. Or, au moment de leur arrestation, il ne leur a pas été
demandé de justifier de leur identité. Certains ont même brandi leurs papiers
au moment de leur arrestation. Les films, les photographies et les témoignages
sont très clairs.

Nous voudrions vous lire ici quelques citations de ces
témoignages qui témoignent du malaise des policiers.

Voici quelques phrases exprimées par les officiers de
police judiciaire au commissariat cette nuit là et entendues par les Veilleurs.
Chacune de ces citations est extraite d’un témoignage.

« Depuis le début ce n’est qu’une mascarade, des
arrestations purement politiques ; faites un sondage dans le commissariat et je
vous parie que 90% sont de votre côté et vous soutiennent »

« Vous êtes ici pour des raisons politiques. Nous le
savons. J’ai un devoir de réserve alors je ne devrais pas vous le dire mais je
vous le dis quand même. Nous savons que c’est pour des raisons politiques que
l’on nous demande de vérifier votre identité. Des sans papiers manifestent
illégalement devant la mairie du 11ème et là on nous demande de ne pas
intervenir. Nous sommes écœurés. Je suis avec vous et je peux vous dire que je
ne suis pas le seul ici. »

« Nous avons autre chose à faire. On ne fait pas notre
travail là. »

« Je préférerais aller m’occuper des voleurs et autres
délinquants »

« Je ne savais pas qu’il était interdit de s’asseoir par
terre dans la rue. C’était où ? Place de la République parce qu’il faudra que
je fasse attention à ne pas m’asseoir là demain.  Tout ça pour remplir des tableaux »

« Mais vous n’êtes pas le centre du monde. Nous devons
nous occuper de la délinquance aussi »

« Il est dommage que l’on nous emploie de la sorte »

Il y a même un policier qui au moment du départ a dit à
un petit groupe « Ne lâchez rien. Votre combat, il est noble » Quel était
l’objectif poursuivi par les autorités lorsqu’elles ont donné l’ordre de
procéder à ces arrestations ? L’objectif était-il de ficher les Veilleurs ou
était-il de tenter de les effrayer ? Etait-ce les deux ? Une chose est sûre, en
lisant les témoignages qui nous ont été adressés, cette expérience n’a fait que
renforcer la détermination de ces Veilleurs dans leur action.

Malgré ce malaise exprimé, et c’est l’un des
enseignements de cette soirée, ces policiers ont exécuté ces ordres. Ainsi, ces
policiers ont dans leur majorité déconseillé à ces Veilleurs d’exercer leurs
droits en leur laissant croire que cela allait accélérer leur libération.
Ces
policiers ont contraint ces Veilleurs à signer des papiers qu’ils n’avaient pas
intérêt à signer et que alors que ça n’était pas une obligation. Ces policiers
ont contraint beaucoup de ces Veilleurs à donner leur numéro de téléphone alors
qu’ils n’en avaient pas le droit. Ces policiers ont modifié les procès-verbaux
pour satisfaire à des ordres de détournement des procédures
.

L’un des Veilleurs nous raconte « Quand j’ai vu qu’il
rajoutait une case sur le PV. Je lui ai demandé si c’était normal. Il m’a dit
qu’il trouvait ça lui aussi anormal. » Ces policiers ont refusé de remettre à
ces Veilleurs une copie du procès-verbal qu’ils avaient ou non signé alors
qu’ils avaient l’obligation de le leur remettre en application des dispositions
de l’article 78-3, alinéa 8, du Code de procédure pénale qui prévoit qu’une
copie du procès-verbal de vérification d’identité dressé doit être remise à
l’intéressé.

Afin d’obtenir ces procès-verbaux trois avocats du
collectif ont adressé ce matin une lettre au Procureur de la République au nom
de 28 de ces Veilleurs pour obtenir tous les actes de la procédure.

Si certains d’entre-vous faisaient partie de ces
Veilleurs arrêtés et souhaitent nous confier ce mandat, ils peuvent nous
envoyer un mail à l’adresse suivante : [email protected]

Vous pouvez aussi nous adresser à cette adresse mail
toutes les photos et vidéos que vous pourriez avoir des arrestations du 26 juin
2013.

Aussi, il nous appartient aujourd’hui de mettre en garde
les Veilleurs.

La police que nous respectons a deux fonctions la
première de protection la seconde de répression. Lorsque les forces de l’Ordre
vous arrêtent, elles changent de mission. Vous devenez un délinquant potentiel
qu’elles doivent confondre. La fin justifie alors souvent les moyens. Aussi, il
est important que vous-même vous changiez d’attitude et deveniez méfiant. Pour
illustrer ces propos, nous voudrions vous lire la quasi-totalité de l’un des
témoignages que nous avons reçu. Il illustre parfaitement le thème de ce soir «
Liberté et Responsabilité ». Etre pacifique ne signifie pas être passif. Etre
veilleur c’est être éveillé.

 « Deux gendarmes
s’approchent de moi, me demandent de me lever et devant mon immobilisme, ils
m’agrippent pour m’emmener dans le bus. La partie “réservée” du bus est pleine,
les gendarmes nous demandent de nous serrer mais nous leur disons qu’il n’y a
plus de place. Ils sont courtois et plutôt souriants. A l’intérieur nous
chantons le chant de l’espérance et attendons dans le calme. Il semble qu’il y
ait des négociations et attente d’ordres. Le bus démarre finalement. Après
environ 1/2 d’heure de route le bus s’arrête et nous attendons encore. Il est
environ 2h lorsque les gendarmes nous font sortir par groupes de 5 personnes
alternativement hommes et femmes. Nous nous retrouvons dans la cour du
commissariat de la rue de l’Evangile. Je me fais fouiller par une femme
policière puis on me fait entrer dans un couloir pour patienter. Je demande à
aller aux toilettes. Un policier m’indique des toilettes chimiques dans la
cour,  il va chercher la clé et
m’accompagne. Comme il n’y a pas de lumière à l’intérieur, je demande une
torche à une policière à coté, qui accepte de me donner la sienne. Je retourne
ensuite dans le couloir. Je discute rapidement avec le policier souriant qui
nous garde, et lui explique que nous sommes des Veilleurs et défendons la place
de l’homme dans notre société de manière plus générale que la seule opposition
à la loi Taubira. L’attitude cordiale et même sympathique des différents
policiers rencontrés me met en confiance et je ne me sens donc nullement
inquiétée.

Je suis ensuite dirigée dans une pièce avec trois bureaux
et orientée vers celui du fond. Là, deux personnes sont assises de part et
d’autre d’un bureau et je crois d’abord que l’un d’eux est un veilleur
interrogé. Lorsque je comprends le quiproquo et que les deux policiers
s’adressent à moi (qui reste donc debout a côté puisque la chaise est
utilisée), nous échangeons quelques phrases amusées. Et je suis à nouveau
étonnée de l’esprit bon enfant et léger de la discussion. Ils me demandent un
document d’identité. Celui qui remplit un papier fait un commentaire amusé (…)
sa collègue rit et n’est pas franchement concentrée sur ce qu’ils sont en train
de faire, bien que je comprenne qu’elle semble en formation. En voyant mon
appareil photo en bandoulière, elle me demande souriante si j’ai pris des
photos. Je lui réponds que j’en ai pris de la veillée, elle me demande si elle
peut en voir et je lui dis que j’ai enlevé la carte mémoire. Elle rigole en
disant que c’est dommage, elle aurait bien voulu voir.

Le policier, tout en remplissant ses papiers, mon
passeport à la main, ne m’a toujours rien dit de la procédure qu’ils sont
entrain d’effectuer, ni de la nature du document qu’il remplit. Rien ne m’a
encore été dit sur la raison de mon interpellation. Il fait un commentaire sur
le fait que le commissariat est très excentré ce qui risque d’être compliqué
pour rentrer ensuite chez soi. Dans l’ambiance sympathique de nos échanges, je
leur dit que personnellement, ça m’arrange car j’habite dans le (…)ème et que
ce sera vite fait en Vélib. J’en viens spontanément à leur donner mon adresse
alors qu’ils ne me l’ont pas demandé officiellement. Le policier me la fait
préciser et l’écrit sur le document. Lorsque je lui demande s’il en a vraiment
besoin il me confirme que oui, et me demande aussi mon n° de téléphone.

Toujours au milieu de nos échanges informels (le policier
justifie sa bonne humeur du fait qu’il part le lendemain en vacance) et tandis
que, toujours debout, je demande à un veilleur à côté s’il a une bouteille
d’eau, il me demande de signer le document rempli, ce que je fais spontanément.
Puis comme je garde les deux feuilles dans les mains, le policier me dit que rien
n’est pour moi, c’est lui qui garde les feuilles. Je lui demande d’en avoir un
exemplaire et il me répond que ce n’est pas possible. Je lui demande de prendre
quand même le temps de les lire, et regrette de ne pas avoir été plus
concentrée jusqu’à maintenant au lieu de bavarder avec ces policiers. Ils
minimisent le document en disant que ce n’est qu’une formalité et que vraiment,
je n’ai pas à m’inquiéter. Je demande donc le motif de l’interpellation et la
nature du document signé. Ils me disent qu’il s’agit d’un contrôle d’identité.
Je réponds qu’il n’est pas légal d’emmener quelqu’un au commissariat pour un
contrôle d’identité s’il a ses papiers sur soi. (…) Sur les deux feuilles mal
photocopiées, j’essaie de lire rapidement et de comprendre ce que signifient
précisément les phrases. A la main le policier a indiqué « manifestation non
déclarée et refus de dispersion après sommations ».  Mes deux policiers continuent à minimiser
l’importance du document et m’indique que c’est bon, je peux y aller.

Je les quitte et me retrouve dans la cour avec d’autres
veilleurs. Une veilleuse a encore les papiers en mains et me dit qu’elle n’a
pas signé, je suis étonnée et raconte qu’il m’a été refusé de garder le
document, et que je ne savais pas que j’étais en droit de ne pas signer un
document alors que j’étais interpellée. Je leur raconte que je regrette de ne
pas avoir été plus attentive et d’avoir discuté joyeusement avec les deux
policiers pendant qu’ils remplissaient le document. Sur ce, un policier arrive
et récupère les feuilles de la jeune fille. Je me dirige alors dans le couloir
vers des policiers et demande s’il est possible de revoir le document que j’ai
signé ou d’en avoir un exemplaire. Je me retrouve alors face à des policiers
dans une toute autre disposition que les précédents. Ils refusent de manière
sèche et me disent de retourner dans la cour. Le répète que j’aimerais juste
revoir le document une minute et c’est tout, qu’il y a peut être un délai pour
revoir une déclaration. Je suis entourée de quatre policiers qui me disent que
ce n’est pas possible, un point c’est tout, et que j’arrête d’insister sinon ça
risque de se compliquer pour moi. Je dis que je vérifierais avec un avocat ces
interdictions et je demande à un policier son matricule, ce qu’il refuse de
faire. Un policier me dit : « ça ne sert à rien d’insister, on sera plus têtus
que vous », je lui réponds : « en même temps c’est facile de dire cela, vous
êtes 4 policiers et je suis seule ». Un autre policier ajoute avec un sourire
narquois : « et en plus vous êtes une femme… ». Je suis très choquée par la
tournure que prend la situation (tellement opposée à celle vécue jusqu’à
présent), et par la phrase sexiste du policier et je lui demande de répéter ce
qu’il vient de dire. Les autres changent de sujet et me demandent fermement de
retourner dans la cour, ce que je fais. Certains policiers me suivent dont
celui qui est particulièrement agressif à qui je répète que je suis choquée par
ce qu’il a dit et que je souhaite être traitée avec respect. Celui–ci me dit en
me fixant et avec mépris « arrêtez votre petit jeu là », « vous êtes vraiment
trop ridicule », « heureusement que tous les autres ne sont pas comme vous », «
arrêtez parce que là vous êtes carrément puérile ». Je suis extrêmement
troublée par l’attitude de ces policiers qui essayent de me déstabiliser et de
me pousser dans mes retranchements, alors que les précédents avaient une
attitude très légère et sympathique. Pendant que le policier et son collègue
nous raccompagnent jusqu’à la sortie, je réussi à rester calme et à ne plus
répondre (bien que je sois vraiment écœurée) et il continue jusqu’au bout à me
fixer du regard et à m’adresser des phrases désagréables.

Je reste perplexe et me demande alors si la bienveillance
des premiers policiers était feinte et destinée à endormir ma vigilance et à me
mettre dans une disposition de signer le document sans me méfier. Il m’a semblé
que le document que remplissaient les policiers était une formalité obligatoire
et que je n’avais pas d’autres choix que de le signer. »

Ce témoignage est corroboré par trois autres témoignages.

Un premier Veilleur raconte : « Une jeune fille est
raccompagnée à son tour, l’agent demandai une copie de son procès-verbal ce qui
semblait être le motif de l’emportement du policier, qui le lui refusait
fermement »

Un deuxième Veilleur indique : « En suivant ce couloir
j’assiste à un échange assez vif entre une jeune femme et un policier. Cette
dernière voulait récupérer un document mais on lui affirme que c’est trop tard.
Elle est alors l’objet de quelques moqueries par les policiers présents. »

Un troisième Veilleur explique : « Je vois alors devant
mes yeux une femme interpellée arrivant en criant avec un policier. Les propos
sont d’après mes souvenirs assez violents. L’un des policiers lui dira par
exemple qu’ « elle n’est pas une fillette ». Il y avait à l’origine une
histoire de papier qu’elle voulait voir et on lui a dit que c’était trop tard
».

Au regard de ce qui s’est passé mercredi dernier et de ce
qui se passe de manière générale, il nous est apparu important de vous rappeler
quelques règles de bonnes pratiques.

Tout d’abord nous invitons à imprimer, à lire et relire
le guide du manifestant arrêté publié par le Syndicat de la Magistrature et à
l’avoir avec vous.

  • De manière générale :

– Restez toujours POLI ET COURTOIS avec les forces de
l'ordre. Vouvoyez même en cas de provocation ou de violence à votre égard.

– N'ayez jamais sur vous un objet qui puisse être
considéré comme une arme. Attention un couteau, même opinel ou couteau suisse,
est considéré comme une arme.

– Ayez toujours sur vous une pièce d'identité.

– Ayez un papier sur lequel sont inscrit des numéros de
téléphone d'avocats

– Ayez des petits papiers avec nom, numéro de téléphone,
adresse mail pour le donner en cas d'arrestation à des témoins

– Récupérez le mail et téléphone des personnes interpellées
devant vous ou avec vous

– Filmez et photographiez les arrestations et contrôles.
Sur la voie publique, les policiers ne peuvent sous aucun prétexte : vous
interdire de filmer ou de prendre des photos ; confisquer votre appareil de
photo, votre caméra ou votre Smartphone ; exiger que vous détruisiez vos
images.

  • Le contrôle d’identité sur la voie publique :

– Restez poli et courtois pour éviter le délit d’outrage.

– Ne répondez à aucune provocation, violence physique ou
verbale.

– Vous pouvez rappeler aux forces de l'ordre leur devoir
de correction, aimablement.

– Présentez les papiers d'identité.

– Ne tentez pas de vous soustraire par force pour éviter
le délit de rébellion ou violence sur personne dépositaire de l’autorité
publique.

– Les forces de l'ordre peuvent faire une palpation de
sécurité, par un policier de même sexe mais pas de fouilles (poches, sacs,
etc.). En cas de fouille, ne résistez pas mais rappelez au policier qu'il n'a
pas le droit de le faire. Obtenez son matricule.

– Ayez des témoins. Filmez, photographiez.

– Vous n'avez pas à donner votre numéro de portable.

  • L'arrestation ou déplacement vers un commissariat
    dans un bus cellulaire :

– Si violence, ne résistez pas mais rappelez au policier
qu'il n'a pas le droit de le faire. Obtenez son matricule.

– Ayez des témoins. Filmez, photographiez.

– Ne répondez à aucune question hormis votre identité.

– Vous n'avez pas à donner votre numéro de portable.

– Partagez votre adresse mail, téléphone et nom avec vos
voisins d'infortune.

– Prévenez des avocats ou des amis. Faites des SMS sinon
pour alerter.

  • Au commissariat :

– Attendez calmement et gardez le silence sauf pour
confirmer votre identité.

  • Si on vous dit que c'est une vérification
    d'identité :

– Normalement une vérification d'identité qui prive de
liberté ne peut être mise en œuvre qui si vous ne pouvez pas les présenter.
Indiquez que vous les aviez et qu'on ne vous les a pas demandés. Demandez en
vertu de quoi vous avez été arrêté et privé de votre liberté. Et demander à
voir l'acte en vertu duquel la procédure de vérification est mise en œuvre
(réquisitions du procureur).

– EXIGEZ UNE PROCEDURE ECRITE ET LE RESPECT DE VOS DROITS
: EXIGER QUE LE PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE SOIT PREVENU Y COMPRIS SI ON VOUS
DIT QU'IL L'EST DEJA.

– Vous n'avez pas à donner votre numéro de portable

– La durée de la vérification est de 4 heures maximum à
compter de l'interpellation.

– Vous n'avez pas l'obligation de signer un quelconque
document y compris le procès-verbal, et même s'il vous semble ou qu'on vous
indique que c'est conforme à la réalité. Par exemple : Si vous signez, il
pourrait arriver que vous avouiez ainsi, sans l'imaginer et malgré vous, votre
implication dans une infraction. Attention !

– N'indiquez pas votre intention de signer ou pas,
relisez attentivement le document et exigez les modifications si vous n'êtes
pas d'accord.

– Exigez une copie.

– Si vous refusez de signer finalement, vous pouvez indiquez
les raisons en bas du procès-verbal. Même si vous ne le signez pas, Exigez d'en
avoir une copie

  • Si on vous dit que c'est une garde à vue :

– Sachez que votre portable sera examiné. Le seul fait de
l'éteindre ou ne pas donner son code n'est pas une protection suffisante du
contenu.

– La garde à vue ne peut être prononcée que par un
Officier de Police Judicaire (OPJ). Elle peut-être de 24 à 48 heures. La durée
commence à l'heure d'interpellation.

– GARDEZ LE SILENCE, demandez à voir un médecin, demandez
à voir un avocat et si vous n'en connaissez pas, demandez un avocat commis
d'office.

– Ne rien dire ou signer sans avoir l'avis d'un avocat,
malgré tout ce qu'on pourra vous dire. Vous avez droit à un entretien
confidentiel de 30mn avec lui. Vous pouvez demander qu'il soit présent à toutes
les auditions et interrogatoires.

– Les documents qu'on peut vouloir vous faire signer sont
: Notification des droits, Inventaire de la fouille, Rendu de la fouille,
Procès-verbal d’audition, Notification de fin de garde à vue, Le registre des
gardes à vue tenu par le commissariat. Certains de ces documents sont réunis
sur une même feuille quand ils sont présentés à la signature.

– Signer signifie que vous reconnaissez tout ce qui est
mentionné dans le document concerné et peut constituer un aveu définitif.

– Il vaut mieux ne rien signer car tout détail a son
importance et peut changer des choses ultérieurement.

– Relisez le procès-verbal d'audition attentivement.

– Si votre intention est de ne pas signer, ne le faites savoir
qu’à la fin et après relecture des documents."

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34 commentaires

  1. Je vois une petite contradiction dans ce texte : on commence par vous dire que 90% des policiers sont avec nous, puis on nous décrit une toute autre atmosphère !
    Depuis le début, je vois qu’on dit les 2 choses à la fois : “ils sont pour nous” et “ils nous détestent” …
    Comme je n’aime pas me payer de mots, ce que je vois prouve plutôt qu’ils nous détestent en grande majorité.

  2. Tu te dis, gardien de l’ordre, mais tu sèmes le désordre, car ça fait bien longtemps que tu ne protèges plus les gens,
    Flic républicain, honte du genre humain, flic républicain, républicain…
    D’un vil Etat brigand, tu es le bras armé, tu voles les honnêtes gens, à grand coup de P.V,
    T’obéis sans honneur, aux ordres les plus malsains, laissant courir voleurs, dealers et assassins,
    Sale barbouze sans scrupules, à la solde de crapules, tu traques les résistants, qui combattent l’occupant,
    Flic républicain, honte du genre humain,flic républicain, républicain…”
    Insurrection, Album “Honneur et fidélité”

  3. a partir de ce jour, on va changer la legislation au nom de l’egalite ,de la discrimination, et du malaise ressenti par les populations sourdes, inintegrable a l’école. On va tous parler la langue des signes,obligatoire dès le primaire. Et on mettra le drapeau des sourds sourd sur les frontons de nos mairie. vive l’egalite pour tous

  4. Alors les gentils policiers qui vous font des phrases du genre “Ne lachez rien mes petits, 90% d’entre nous sommes de votre côté, votre combat est noble ” et qui vous tendent la main pour “passer a table”. Et bien non ça ne marche pas, on ne copine pas avec cette institution !

  5. “On est avec vous”
    Foutage de gueule!!! Si je me fais coffrer un jour, je porterais plainte au titre du fameux article 432 du code pénal. Rien de personnel à l’égard de ceux qui m’auraient coffré. Mais qui accomplissent un ordre illégal en PARFAITE CONNAISSANCE DE CAUSE. Ce faisant, ils ne rangent pas dans les forces de l’ordre mais dans les forces du régime.

  6. Serions-nous dans un pays totalitaire?

  7. je crois qu’il faut faire une différence entre les différentes forces de l’ordre (militaires ou civiles) et entre les opérationnels et les administratifs; ces derniers sont plus retors car une audition doit finir par une “victoire” de leur part ne serait ce que pour se couvrir vis à vis de leur hierarchie et avoir de “bonnes notes”. Ce sont des interrogateurs pro qui ont l’habitude de délinquants autrement plus recuits que les lecteurs du SB.
    Les conseils ci dessus sont excellent; j’en rajouterai un : soyez concentrés; vous vivez un instant particulier etimportant de votre vie mais en plus “vous faire avoir” individuellement dessert la cause collective et prive de recours ultérieurs.
    Encore et toujours munissez vous du “guide du manifestant arreté” fut il commis par le Syndicat de la Magistrature.

  8. A savoir: Un telephone portable même eteint peut être piste donc si on veut être tranquille il faut enlever la batterie.

  9. Je propose que chacun , dont ceux qui ne se rendent pas sur place envoi leur identité à mangaz (copie de CNI) en lui signifiant être un(e) veilleur (ses), en guise de pré contrôle d’identité et lui permettant ainsi de poursuivre notre fichage. Bien sur si nous sommes des milliers voir des millions cela va encombrer les services. Et pourquoi pas le faire directement à l’Elysée (pas d’affranchissement) !!!!

  10. A contre-coeur, mais on le fait quand même, comme au Véld’hiv ? Quelle pitié.

  11. Faut-il en conclure qu’en France, les policiers endorment la résistance des personnes en état illégal d’arrestation, avec des discours hypocrites ?
    Nous vivons une époque extraordinaire…
    C’est le temps du dévoilement.

  12. Témoignages troublants, même si on sait depuis longtemps que la police a été instrumentalisée à des fins politiques. L’histoire retiendra ce qu’elle retient des heures sombres du Parti National Socialiste allemand et de l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques, c-a-d non pas les préocupations sociales et économiques de l’ensemble de la population soumise au régime, mais bien les exactions commises par ce même régime envers ses opposants, et ce dans l’indifférence générale. Je ne pensais pas que nous arriverions aussi vite au martyre. Amis Catholiques, à vos chapelets! Et pensons à faire circuler cette information.

  13. La flicaille n’est pas de notre côté, il faut se le mettre dans la tête.
    Si c’était le cas, il y aurait peu d’interpellations et certainement pas des fouilles, des moqueries, et des subterfuges pour soutirer des informations.
    Ils ont tellement l’habitude de ne rien obtenir des vrais délinquants qu’il ne serait pas difficile pour eux de justifier auprès de la hiérarchie qu’ils n’ont pas réussi leur mission là non plus.

  14. mais tout naturellement , les filcs sont des fonctionnaires de l’état , et 75% d’entre eux ont voté Hollande ; ne rêvons pas , ils y mettent un malin plaisir , à enquiquiner les veilleurs

  15. Grand merci au Collectif des Avocats !
    Il est toujours gênant de sembler faire un reproche à ceux qui agissent bien mais il y a un petit regret devant la longueur du communiqué qui peut dissuader de le lire en entier ou avec l’attention nécessaire et de retenir les utiles conseils… Il aurait été bon de rassembler les points essentiels…
    Ceux qui lisent attentivement retiendront qu’il faut être averti de la pratique policière en pareil cas de mettre en confiance faussement pour obtenir ce qui est recherché.
    Une panique diffuse – sous-estimée – gagne la clique gouvernementale qui exerce des pressions énormes sur les forces de l’ordre, les amenant à multiplier les dérapages : ce n’est pas le moment d’agir sans prudence mais de garder sang-froid car tout peut aller vite à tout moment comme cela a toujours été au cours de l’Histoire de France… ou comme nous le voyons en Turquie, en Egypte ou, hier, dans les Pays de l’Est…

  16. mouais , les flics sont 90% à etre avec nous ?
    Le dire ne suffit pas , encore faut-il le prouver en faisant au moins la grève de zèle et en refusant d’agresser les pacifiques Manifs , non ?
    Les flics sont l’indispensable courroie de la dictature umps ,sans eux pas moyen d’embastiller les innocents et en jeter en taule pour la satisfaction raciste d’une taubira .
    Et puisqu’ils prétendent d’etre majoritairement de notre coté pourquoi nos chers flics ne se pressent pas defaire une vraie grève pour exiger la fin des arrestations arbitraires contre les honnetes gens ?
    Là, ils seraient pour le coup enfin crédibles !
    En attendant ,refusez de coopérer aux boniments illégitimes et n’oubliez jamais aussi de porter plainte contre eux , au pénal et à la Police des Polices pour exiger des enquètes .
    Là ca risque de mieux motiver les flics à vous respecter comme il se doivent de le faire …..

  17. Les policiers et les gendarmes ont l’habitude d’excėcuter des ordres illégaux. Ils gardaient bien les camps de Pithiviers, de Drancy, de Beaume-la-Rolande et ont participė avec ardeur aux différentes rafles dont celle du Vel-d’hiv.
    Commandés par un gouvernement totalitaire, ces corps de la république ne sont pas crédibles. Faire des sourires pour mieux passer et poignarder ensuite le dos des veilleurs.
    Il ne faut pas être devin pour savoir ce que vont devenir toutes ces fiches. Il suffit de voir ce que faisait la Stasi à l’époque de la grande RDA.
    Manuel Gaz devra répondre de ses actes un jour. On paye toujours, le temps fera son travail, l’histoire a toujours dėmontrė que la vėritė finit inexorablement par refaire surface. Donc ceux qui mentent actuellement aux français payeront……un jour…….

  18. à partir du moment ou on est privé de liberté dans un commissariat, l’adage est : le policier n’est pas ton ami. même s’il en a l’air.

  19. À quand les prisons de Manuel Gaz.
    Il doit aller sur Wilkipedia pour avoir quelques informations sur les méthodes déjà bien rodées.
    Il ne faut pas qu’il oublie aussi les délateurs. Sans eux son système ne pourra pas fonctionner. Mais, pas d’illusions, il trouvera sans problèmes, il a des amis du côté de Mėlanchon….
    Ce que dit Wilkipedia sur la Stasi
    Le quartier général était localisé au 103 de la Ruschestrasse à Berlin-Est et était structuré sur le modèle du NKVD soviétique (ancêtre du KGB). Entre 1950 et 1989, la Stasi comptait dix-sept prisons préventives où étaient internés les détenus.
    Au moment de sa dissolution, elle comptait environ 91 000 agents officiels et 175 000 informateurs, soit 1 % de la population est-allemande5. La Stasi comportait donc 266 000 agents, qui constituaient une surveillance très présente et très efficace.

  20. Le comportement des “grands” médias est particulièrement navrant.
    Ces organismes sont pour la plupart aux mains des “francs” -maçons et passent sous silence les dérapages quotidiens de la police.
    S’il s’agissait de sans papiers, présents illégalement sur notre territoire, ces même médias suivis des association qui protègent soit disant les Droits de l’Homme s’enflammeraient.

  21. Règle générale à se mettre en tête AVANT d’être arrêté, à se rappeler DÈS QU’on est arrêté, et à se répéter (et répéter aux autres) TANT QU’on est arrêté : il ne faut JAMAIS faire confiance aux flics. Jamais. Même s’il te dit être ton ami. D’abord, il peut mentir – et c’est même sa fonction qui l’y oblige. Et puis, MÊME s’il est sincère, IL RESTE FLIC et il fera passer (ce qu’il croit être) son devoir de flic AVANT ses sentiments personnels.
    C’est à savoir et à FAIRE SAVOIR.
    Parents, grands-parents, oncles, tantes, grands frères, etc. : EXPLIQUEZ-LE aux jeunes que vous connaissez.
    Par pitié, ne soyons pas naïfs ! Face à des gredins de la perversité d’un Manuel Valls, un peu de réalisme, svp !

  22. Le policier qui commet une arrestation arbitraire sait qu’il exécute un ordre illégal. Il le fait parce qu’il estime que le risque pour sa carrière serait plus grand de désobéir. Il fait passer son intérêt personnel avant le respect du droit. Il le fait aussi parce qu’il croit que le maintien de l’ordre dans le pays demande parfois quelques accommodements avec la loi. A cet égard il n’est pas certain que la condamnation d’un policier à une lourde peine de prison en application de l’article 432.4 du code pénal suffirait pour faire réfléchir les policiers. En revanche elle ferait gravement grandir le malaise. Car c’est de toute façon une injure qu’on inflige à la police que de lui faire exécuter des ordres illégaux.

  23. Il y a toujours un “bon” flic qui passe derrière un “méchant”, c’est la méthode du pouvoir.
    Il n’y a pas de bons et de méchants flics, il n’y a pas de bons et de méchants huissiers…
    L’huissier qui pleure avec la personne qu’il expulse est encore plus ignoble que l’autre qui dit se retrancher derrière les ordres.
    En juillet 1942, des flics prétendaient appliquer les ordres, certains prétendaient les appliquer “humainement”.
    Par contre il y a des résistants, ceux qui refusent de participer à une ignominie.
    Il est triste de voir à quel niveau se réduisent des individus pour assurer leur existence financière.

  24. Il y a une chose que je ne comprends pas : pourquoi ne se trouve-t-il aucun député pour interpeller le ministre de l’intérieur, à la tribune de l’Assemblée Nationale, sur les pratiques manifestement illégales de la police?
    Merci à tous les veilleurs et à ces avocats qui “veillent” sur eux.
    Je vais pour ma part écrire à ma députée pour lui demander de prendre position, sans illusion.

  25. Croire qu’on soulage sa conscience en disant qu’on est opposé aux ordres alors qu’on les exécute parfaitement, c’est la preuve d’une immense lâcheté, c’est pourquoi je n’ai plus aucune estime pour les forces de l’ordre militaires ou civiles, aucune!
    Au Vel d’hiv leurs anciens ont pleurniché et c’est tout !
    Souvenez vous et n’oubliez rien !

  26. Le métier des avocats est de faire du droit et non de la politique. Le point de vue politique est différent du point de vue juridique. Tout ce qui n’est pas interdit est autorisé. Tout ce qui est interdit doit être jugé. Il est évidemment essentiel de rester dans son droit, et donc de ne pas se mettre dans son tort. Mais il est également essentiel d’être jugé quand on est innocent. Car seul le jugement d’innocence établira de manière formelle le caractère abusif de la procédure. Il ne donc pas fuir l’inculpation mais se constituer prisonnier au motif de l’inculpation, sans rien signer, et exiger de prévenir le procureur afin de passer en comparution immédiate (avec un dossier vide). Toute personne entre les mains de la police a le droit d’être jugée et le plus vite possible.
    Si cette demande est faite massivement, le tribunal sera encombré de coupables de rien du tout. Les audiences sont publiques et les journalistes convoqués. L’opération policière de fichage se transforme en débacle politique.
    La police se trouve ainsi devant le choix de foutre la paix ou d’aller jusqu’au bout. Le ministre de l’intérieur est systématiquement mis au pied du mur : laisser faire ou faire juger.
    Les risques sont assez minimes si les précautions sont prises pour être irréprochables. On ne peut reprocher de se constituer prisonnier lors d’une interpellation. De demander au procureur une comparution immédiate. De s’en remettre à la sagesse du tribunal devant un dossier vide. De ne pas fuir la justice mais de la rechercher.
    Il y a là le principe d’une stratégie générale pour obtenir, par exemple, la légalisation du port du T-Shirt familial. Aller ainsi vêtu au commissariat sous un prétexte quelconque. Puis engager la constitution en prisonnier.
    Il a fallut une loi précédée d’un long débat pour établir que le voile islamique était anti-républicain. Il en faudrait autant pour établir que le T-shirt familial est illégal.
    Cette légalisation du T-shirt familial, qui n’exprime que l’innocent amour de la famille, devrait être le premier objectif du mouvement après la mise en liberté du prisonnier politique.

  27. Pourquoi les magistrats servant la bonne cause n’interviennent pas sur ces arrestations arbitraires? Pourquoi n’interviennent-ils pas sur l’attitude de ces forces de l’ordre et de ceux qui leur en donne l’ordre? Ils sont là pourquoi? Il doit bien exister des procédures rapides pour régler ce genre d’abus.

  28. Ces témoignages de policiers qui nous disent “c’est bien”, “on est avec vous” , ne m’émeuvent pas du tout.
    On ne va quand même pas pleurer sur leur sort.
    Je n’ai aucune pitié pour ces agents de la république. Qu’ils écoutent leur conscience, plutôt que de la violer, et la loi avec!

  29. La loi, rien que la loi, toute la loi; une privation de liberté ne peut-être ordonnée que par un juge; toute exception n’est que la manifestation de la force.

  30. Manuel Gaz-Valls est condamné par les Français à quarante ans de prison dont vingt avec sursis, comme pour Nicolas, sauf que le Gazeur est un vrai criminel, et étranger en plus.

  31. “La police vous protège, mais qui vous protège de la police???”

  32. TOUS CES FLICS SONT SANS HONNEUR, obéissent à des ordres illégaux par lâcheté pour conserver leur cher “petit” boulot de merde. En plus, ils n’hésitent pas à violer toutes les lois et à se conduire en gangsters = bandits et commettent : voies de faits, agressions, menaces avec armes, arrestations illégales, déportations, falsifications de PV. Si j’arrive un jour à un poste de Chef de l’Etat ou de ministre, je les fous tous à la porte !

  33. Juste un détail: j’ai entendu un policier en unifrome se plaindre au téléphone (il était isolé, et ne m’avais pas vu arriver) que tout refus ou non application d’ordre même illégal entrainerait son licenciement…
    Les policiers ont aussi des pressions dont ils n’ont pas le droit de parler pour éxécuter ces ordres, et nous ferions mieux de leur indiquer la manière dont ils peuvent y résisiter collectivement

  34. Gentiment, mais surement.
    Bon! A la lecture de tout cela, je me dis qu’on peut rester cordial, gentil avec les policiers et CRSS, mais il faut rester déterminé.
    En cas d’arrestation les avocats conseillent de ne pas signer et de bien connaitre nos droits, puisque la police n’a pas l’intention de nous remettre le double signé, de ne pas respecter nos droits.
    Merci pour ces précieux conseils.

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