Liberté Politique décrit les étranges manifestations culturelles -et non cultuelles- qui se dérouleront cette nuit dans les églises de Paris à l’occasion de la "nuit blanche". Pour Aude de Kerros
"Il suffirait, sans discours moralisateur, de suivre les instructions du Magistère codifiant l’usage des lieux de culte. Cela gênerait beaucoup la pratique conceptuelle car ces lieux offrent les dernières possibilités de pratiquer la transgression qui lui est essentielle. […]
Plus généralement, il faut éventer le piège : l’Art contemporain vit de l’indignation des braves gens pour exister. Plus une œuvre est scandaleuse, plus elle cote au marché de l’art. Sa valeur, c’est le poids de sa provocation. Les manifestations publiques et les condamnations lui sont donc d’une certaine manière une aubaine : avant tout, ne soyons pas complices de la transgression, relayons plutôt les oeuvres d’“art caché”, où le “grand art” classique, porté par aucun style particulier, côtoie l’art amateur à la recherche du beau, tout simplement… "