… sauf l’enfant à naître. Tel pourrait être le libellé exact de la révision de la Constitution débattue cet après-midi à l’Assemblée, et qui devrait être entérinée par le Parlement réuni en Congrès à Versailles le 19 ou le 26 février. On n’a pas entendu en effet de député réclamant l’adjonction de la formule "de la conception à la mort naturelle". Ce serait condamner et l’avortement et l’euthanasie.
A l’initiative de Lionnel Luca et de Richard dell’Agnola, seize députés UMP s’opposent à la révision constitutionnelle, parmi lesquels Éric Raoult, Jacques Myard, Jean Auclair, Olivier Dassault et Guy Tessier. Nicolas Dupont-Aignan et Véronique Besse (MPF) font également partie de ces contestataires qui ne réclament pas le rétablissement de la peine de mort, mais jugent nécessaire de maintenir la réserve actuellement en vigueur «en cas de guerre, de danger imminent de guerre ou d’attaque terroriste».
Ghislain
Je pense qu’il faut s’y prendre autrement… Un avortement ou une euthanasie est un meurtre, ce n’est pas une condamnation.
L’abolition de la peine se mort est sans aucun doute un bien, mais c’est l’interdiction d’abréger la vie, de la conception à la mort qu’il faudrait mentionner.
free
Alarmant et pas du tout sécurisant… sauf pour les assassins, ou ceux qui seraient en proie à le devenir.
JB
Sauf erreur de ma part, la peine de mort est “abolie” en matière commune, mais seulement “suspendue” en matière militaire…
C’est ce que l’on m’a appris du moins.
Donc il faut se tourner vers la protection de l’enfant à naître mais pas vers l’hypothèse d’une guerre, de danger de guerre, de toute manière, en pareil circonstances, les autorités (civiles et militaires) ne seront pas trop regardantes !