Chirac a inauguré samedi une "Place de France" dans le centre de la capitale arménienne Erevan après avoir rendu hommage aux victimes des massacres d’Arméniens de 1915-1917 en déposant une gerbe au pied du monument Tsitsernakaberd à Erevan.
"C’est avec une émotion profonde que je découvre la terre d’Arménie. […] Emotion quand je pense à tous les survivants de cette tragédie qui durent prendre les chemins d’un douloureux exil".
Interrogé au cours d’une conférence de presse sur le fait savoir si la Turquie devait, pour entrer dans l’UE, reconnaître un caractère de génocide aux massacres d’Arméniens perpétrés entre 1915 et 1917 dans l’Empire Ottoman, il a répondu : "honnêtement, je le crois".
"Quand de surcroît il s’agit de s’intégrer dans un ensemble qui revendique l’appartenance à une même société et la croyance en de mêmes valeurs, je pense qu’effectivement la Turquie serait bien inspirée, au regard de son histoire, de sa tradition profonde, de sa culture qui est aussi une culture humaniste, d’en tirer les conséquences".
Pourtant, mercredi dernier, le Parlement de l’UE a adopté un texte qui refuse de mettre en préalable à l’adhésion de la Turquie la reconnaissance du génocide arménien, bien que la question demeure :
"[Le Parlement] souligne que bien que la reconnaissance du génocide arménien en tant que tel ne constitue pas formellement un des critères de Copenhague, il est indispensable qu’un pays sur le chemin de l’adhésion aborde et reconnaisse son passé". (§56)
Ce n’est pas un critère formel mais c’est indispensable… C’est surtout du charabia.
Marc
“Ce n’est pas un critère formel mais c’est indispensable… C’est surtout du charabia.”
Avant la charia ?
Je dois avouer que je pense que toutes les compromissions, toutes les capitulations seront faites pour forcer l’entrée de la Turquie au sein de l’UE.
J’espère me tromper, mais franchement… j’en doute.