Depuis le 6 août, 1 000 à 5 000 soldats Ukrainiens ont pénétré l’oblast russe de Koursk sur une trentaine de km. L’attaque, qui a pris de court l’armée russe, aurait comme objectif tactique la centrale nucléaire de Koursk et aurait permis de prendre Soudja (information non vérifiable actuellement), qui abrite la dernière station de transit du gazoduc Ourengoï-Pomary-Oujgorod, qui transporte la moitié du gaz naturel russe encore exporté vers l’Europe de l’Est (Hongrie et Slovaquie). Extrait de l’analyse d’Alexandre Del Valle dans Valeurs Actuelles :
[…] L’incursion ukrainienne serait destinée à endommager le moral russe, à remonter celui des Ukrainiens et à prouver aux Occidentaux que l’Ukraine peut gagner avec plus d’aides. L’armée ukrainienne démontre sa capacité à masser des troupes rapidement sans être repérée par les forces de sécurité russes, dans le cadre d’une attaque foudroyante combinant infanterie, blindés et artillerie, avec une efficace couverture de drones.
Rappelons qu’un drone ukrainien de 1000 dollars a récemment abattu un hélicoptère Mig russe de 15 millions de dollars… Outre ce coup de com réussi, l’objectif serait également, d’après Mikhail Podoliak, le porte-parole de Zelensky, de « récupérer des terres russes pour les échanger contre des terres ukrainiennes dans un accord de paix ». Les objectifs tactiques sont également de détruire les bases arrières de Koursk qui servent à bombarder l’Ukraine (régions de Soumy et Kharkiv), puis de dégarnir l’armée russe sur le front nord-ukrainien ou ailleurs.
En réalité, le pari de Kiev est très risqué, car Moscou va pouvoir justifier en retour des représailles massives en Ukraine, y compris à Kiev ou Odessa, comme l’a annoncé Dimitri Medvedev dans son style habituel, ou sur plus de cibles civiles, comme on l’a vu avec le bombardement du supermarché de Kostiantynivka, qui aurait fait une dizaine de victimes.
Indépendamment de la réussite du raid en termes de guerre psychologique, celui-ci a poussé Kiev à allouer des ressources importantes à ce nouveau théâtre au détriment de la défense du sol ukrainien, où l’armée russe a avancé de 592 km2 entre le 3 mai et le 2 août 592km2 sur le front de Zaporozije au Donbass, d’après le Financial Times.
Une fois les forces ukrainiennes repoussées, le Kremlin va profiter de cet échec tactique pour rassembler l’opinion russe autour de la « nation attaquée » et galvaniser de nouveaux volontaires. « Cette action de Zelensky s’apparente à un coup médiatique et un chant du cygne à un moment où l’armée ukrainienne ne cesse de reculer et où le moral des troupes est au plus bas d’après les informations des médias dominants américains », conclut Nikola Mirkovic.
Adalbert
J’espère que Trump sera élu et qu’il mettra un terme à cette guerre fratricide.
Giacomo
592 Km2 de gagnés par les russes, cela n’a fait avancer le front que de 1Km en moyenne. Au prix de dizaines de milliers de soldats russes sacrifiés ou estropiés à vie. Pas de quoi pavoiser pour la glorieuse armée rouge !
F. JACQUEL
Pour les amateurs d’Histoire, au cours de l’été 43, la Wehrmacht a cru pouvoir arrêter le rouleau compresseur soviétique au même endroit. Ce fut l’opération Citadelle qui vit la plus grande bataille de chars de l’Histoire. Des effectifs gigantesques se sont affrontés, mais le III. Reich perdit la partie.
ZÈLE-EN-SKI devrait tirer les leçons du passé.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Koursk
Par ailleurs, des vidéos diffusées par Kiev circulent sur Internet, tendant à faire croire que les Russes auraient bombardé la centrale de Zaporidja. Or la vidéo diffusée montre 2 tours de condensation, dont une en feu. Seul problème : la centrale de Zaporidja est la plus grande centrale d’Europe avec ses 6 réacteurs et on ne voit aucun de ces réacteurs qui sont pourtant à proximité immédiate des tours de condensation. S’agit-il réellement de cette centrale. On se rappelle les photos des fragments de missiles russes sur les toits de la même centrale. Il s’est rapidement avéré que c’était un morceau de cheminée…
Zabo
Allez les Russes, liquidez-nous une bonne fois pour toutes cette racaille otano-ukro-nazie ! Il faut aller jusqu’à Odessa et la Transnistrie et repousser cette vermine au-delà du Dniepr.
Deuslovult
Et puis quoi encore ?
Gaudete
Et pourquoi pas un petit coup sur l’elysée histoire de liquider les lèche-babouches de l’OTAN et des amerlocks