Il avait disparu depuis la Révolution française. Il se cachait dans une collection américaine où il vient d'être acquis par un Français, collectionneur de manuscrits anciens. Le testament politique de Louis XVI est une œuvre politique majeure, datant de la fuite à Varennes, dans la nuit du 20 juin au 21 juin 1791. Avant de partir, Louis XVI ne veut pas quitter Paris sans laisser un document expliquant les raisons de sa fuite. Il entend s'adresser à son peuple. Aussi rédige-t-il cette Déclaration à tous les Français, un manuscrit de seize pages, qui deviendra son «testament politique» (à ne pas confondre avec le testament qu'il rédigera dans la prison du Temple avant de monter sur l'échafaud). Son contenu n'était pas ignoré, dans la mesure où le texte a été reproduit dans de nombreux documents, mais l'original avait disparu. Dans ce texte, il juge que les réformes de l'Assemblée et l'attitude des clubs, «calomniateurs et incendiaires», ont porté atteinte à «la dignité de la Couronne de France». Il s'en prend notamment au poids excessif des comités de la Constituante, notamment le Comité des recherches qui exerce «un véritable despotisme plus barbare et plus insupportable qu'aucun de ceux dont l'histoire ait jamais fait mention». En voici la conclusion :
"Français, et vous surtout Parisiens, vous habitants d'une ville que les ancêtres de Sa Majesté se plaisaient à appeler la bonne ville de Paris, méfiez-vous des suggestions et des mensonges de vos faux amis, revenez à votre Roi, il sera toujours votre père, votre meilleur ami. Quel plaisir n'aura-t-il pas d'oublier toutes ses injures personnelles, et de se revoir au milieu de vous lorsqu'une Constitution qu'il aura acceptée librement fera que notre sainte religion sera respectée, que le gouvernement sera établi sur un pied stable et utile par son action, que les biens et l'état de chacun ne seront plus troublés, que les lois ne seront plus enfreintes impunément, et qu'enfin la liberté sera posée sur des bases fermes et inébranlables. A Paris, le 20 juin 1791, Louis."
Amédée
Je bois au Roi d’au delà des mers.
babar
Vive le Roi :-)
cosaque
La Providence en action.
Magnifique.
Il n’y a plus qu’à espérer que le Seigneur, nous envoie une nouvelle Jeanne d’Arc et l’on remettra ce pays sur les bons rails !
Que notre Dauphin, nous entende. Le bon peuple de France souhaite son retour. En tous les cas, je suis près à vous suivre Monseigneur !
Saint Denis !
Denis Merlin
Le despotisme de la volonté générale est le véritable despotisme.
Louis XVI est mort en martyr. Mais il était tributaire des idées de son temps, quelque peu angélistes, d’où des décisions absurdes qui ont abouti par exemple au massacre des Gardes Suisses (10 août 1792). “Que les bons se rassurent et que les méchants tremblent”. Lui, il était convaincu que tout le monde était gentil et qu’il n’y avait pas de méchant, il l’a fait payer cher aux Suisses qui lui étaient dévoués et l’a payé de sa vie.
Roland
Le document n’avait pas disparu puisqu’il était conservé dans une collection…
Le “collectionneur Français” qui vient de faire sont acquisition est avant tout la société Aristophil.
http://www.aristophil.com/accueil
Cet achat et la réclame qui en est faite n’est sans doute pas qu’une opération désintéressée…
Désiré
A quand le texte complet en ligne ou édité ?
C’est une perle inestimable à posséder, même en copie, pour nous rappeler combien la royauté aurait pu continuer tout en répondant à de nouvelles exigences. Hélas, les révolutionnaires ont préférés le chemin du diable.
Après Louis XVI, le déluge.
Okapi T.
Quel personnage fascinant que ce Roi ! “Trop gentil” peut-être, mais animé de toute évidence par une vision humaine inspirée par la foi. Sympathique coïncidence que son testament politique émerge maintenant, alors que nos structures matérialistes craquent de partout.
A son exemple, remplaçons la colère par la foi, et les déceptions par l’espérance.
lulo
Voilà un texte essentiel que chacun a hâte de lire, et que la Providence nous rend en des temps propices!
Après, il semble bien trop imbu des principes révolutionnaires, pour rejoindre le corpus de la monarchie traditionnelle: c’est certes un texte riche d’enseignements pour notre temps, mais pas dans le sens où beaucoup l’entendront!
Enfin, nul besoin d’attendre un signe de la Providence: c’est à chaque Français, à commencer par les catholiques, d’oeuvrer AUJOURD’HUI pour le retour de la France à sa tradition monarchique, à la seule forme de gouvernement qui a assuré le bien commun dans notre pays.
PS: A Cosaque
N’oublions pas l’héritier LEGITIME du trône de France!
Kelkin
Toujours epouvante par mon ignorance crasse, j’aimerais bien qu’on m’explique cette histoire de gardes suisses évoquée par Denis Merlin.
Merci d’avance.
[Voyez ici :
http://www.viveleroy.fr/article27.html
MJ]
Oktavius
Que ferait un roi “trop gentil” dans le monde de requins dans lequel nous vivons ?
Nous avons eu des rois “bling-bling”, des rois va-t’en guerre, des rois corrupteurs, des rois qui ne pensaient qu’au pouvoir, qui ne pensaient qu’au sexe…avec des enfants cachés…aujourd’hui encore de tels princes existent, et quels pouvoirs ont-ils ? C’est vrai qu’aujourd’hui, chez nous, on a tout cela dans les mains du même…Mais quel roi serait parfait ? Et dont les fils et petits-fils seraient parfaits ?
P G.
Beau texte, beaux sentiments, mais personnalité faible.
Le drame de Louis XVI est d’avoir été éduqué dans l’esprit de Fènelon, mélange de piétisme sucré et de bonasserie politique pré démocrate chrétienne. Cela l’a toujours fermé à tout acte d’opposition ferme à la révolution : il en voyait les dangers, car c’était un homme très intelligent, le plus intelligent sans doute de tous les Bourbons, et il a eu certainement la prescience de son déroulement ultime. Mais il ne put jamais trouver en lui les raisons de faire taire le mal, y compris par la force.
Mme Elisabeth sa soeur, guillotinée après lui et Marie Antoinette, l’a pressé à de nombreuses reprises d’employer la force : il refusa toujours, préférant la fuite à Varennes à une retraite dans une province fidèle d’où il aurait pu mener la contre révolution par les armes, reconquérant son trône comme l’avait fait Henri IV le premier des Bourbons devenu roi.
“la justice sans la force est impuissante” disait Blaise Pascal.
Jean
Avant de mourir, ce roi courageux demanda à Dieu que son sang ne retombe pas sur la France. Son cœur ne battait alors pas la chamade, il était calme.
pmc
à nouveau et pour toujours :
“Vive le roy” !
( à celui qui m’a déjà demandé lequel : Le légitime ! )
Sancenay
toute la noblesse de la vision politique réellement catholique dont le seul but est de servir l’humanité, au besoin en l’occurrence, au sacrifice de sa vie.*
De fait,et très logiquement, que l’on soit “royaliste” ou pas ,c’est l’inverse de la tragi-comédie qui nous est jouée aujourd’hui et qui, de lois en lois plus ou moins habilement masquées, fait de l’humanité un produit consommable et un matériau destructible à merci.
En l’état de débâcle que nous traversons aujourd’hui, une telle hauteur de vue ne pouvait, demeurer éternellement celée dans le mensonge et l’ignorance , puisqu’elle est par elle-même , en tant que “Parole”, libératrice.
* car bien avant Louis XVI, le Roi Louis XV avait compris malgré toute sa puissance que les dés étaient jetés, d’où sa fameuse sentence: “après moi le déluge” empreint d’inquiétude et de tristesse , et non pas de suffisance et de légèreté comme l’enseigne généralement le système.
Ainsi l’usage de la force invoquée par notre ami PG n’eût constitué qu’une tragédie supplémentaire par nature inféconde.
à PG:
Je crois tout au contraire de vous “PG” qu’il fallait au Roi prisonnier au temple et douloureusement conscient de la souffrance d’une mère, séparée de son fils martyrisé dans un pièce voisine , une force de caractère extraordinaire et une foi sublime pour parvenir à pardonner à ses bourreaux comme il l’a fait dans le “testament du Temple”.
Et ceci à mon modeste sens est autrement plus libérateur et porteur d’Espérance que n’importe quel coup de force ordinaire, en l’occurrence nécessairement voué à l’échec, pour autant que la force soit reconnue comme un bien piètre remède aux maux de l’esprit et du coeur qui dévasta le siècle dit “des lumières “.
Denis Merlin
Le 10 oût 1792, Louis XVI attaqué par la racaille révolutionnaire, s’est “réfugié” près de l’Assemblée (!), mais sa résidence des Tuileries est défendue par la Garde Suisse (qui, sauf erreur, servait le roi de France à la suite d’un traité de la Suisse avec François 1er). Depuis l’Assemblée, Louis XVI donne l’ordre aux Suisses de cesser le combat et de déposer les armes, ce qui les livrait à la fureur des foules excitées par la maçonnerie. Il furent atrocement massacrés, leurs cadavres outragés etc. Je crois que Louis XVI avait dit qu’il ne voulait pas que le sang coule pour lui…
chouannerie
Imaginons le scénario suivant (on peut tout imaginer avec des si)… Louis XVI se conduit en vrai monarque et ordonne à son armée de réprimer sévèrement les troubles. Les soldats énervés tirent sur la foule, et on relève quelques morts… puis le roi, monte à cheval et suivi de ses officiers galope vers les manifestants qui se sauvent comme des rats… Quelques hommes rassemblés jettent des pierres sous les sabots des chevaux… La garde à cheval arrive à la rescousse et sabre les derniers révoltés… Plus de cent morts sur le pavé.
Des manifestants au nombre de 500 essaient de rameuter le reste de la foule qui était amassée à proximité du château, mais personne ne veut les entendre…
Puis, docilement le peuple se disperse et voyant le roi revenir se met à l’acclamer.
Les derniers émeutiers ont été vaincus : certains sont arrêtés et jetés en prison. La foule conspue violemment les meneurs qui voulaient l’entraîner à faire la révolution : elle jette de la boue, des pierres et l’opprobre. Même les députés du tiers Etat sont conspués, hués, insultés… Le peuple réclame l’arrestation de ces prétendus démocrates qui édictent des lois contre sa volonté. Comment se fait-il que Louis XVI a retourné en sa faveur le peuple de France ? S’avançant à cheval accompagné de ses officiers, vers la foule, il parvient à la retourner comme une crêpe et à dire des vérités… et la foule écoute sereinement puis l’acclame. C’est du délire ! le peuple qui le conspuait tout à l’heure s’est retourné contre les meneurs… et maintenant, toute la population se masse derrière son roi, veut le toucher, lui caresser son cheval… La foule parisienne marche vers l’assemblée législative en hurlant des slogans contre les députés. Il y a là plus de cent mille Parisiens qui escortent leur roi… Même la reine tant décriée est acclamée. Plus rien ne peut s’opposer à cet élan, et la foule s’étend comme une marée à travers les rues étroites de Paris. Le roi a compris : il est au milieu de son peuple reconquis et se sent maintenant en sécurité. Même les soldats de sa garde, les Suisses et les cavaliers des régiments royaux fidèles sont aux côtés du peuple de Paris. A l’approche de l’assemblée, le roi se retourne et voit qu’il y a plus de 500 000 personnes derrière lui. Que va-t-il se passer ?
A l’assemblée, les députés tergiversent, mais ignorent réellement ce qui se trame au dehors. La foule entre dans l’assemblée suivie des soldats et du roi. On crie : “Vive le roi ! à bas l’assemblée !” et les députés cherchent à se protéger des arrestations mais les soldats s’en emparent et les emmènent en prison.
Sous les huées de la population, ils montent dans des fiacres escortés par les cavaliers qui les conduisent vers les prisons de la Conciergerie, du Temple, de l’Abbaye, de la Petite Force, de la Roquette, etc…
Voilà un tel scénario qui aurait pu faire l’objet d’un film si le roi ne s’était pas comporté d’une manière stupide.
Je pense qu’il aurait dû agir magnagnimement et faire usage de la force contre les émeutiers…
Lisa
Totalement à côté de la plaque, ce pauvre Louis XVI. Certainement le meilleur des hommes; mais aussi le pire des Rois. Bien loin du bon sens capétien qui faisaient d’autres Rois d’authentiques pères: bons, justes mais aussi parfois sévères.
Saint Louis n’a pas hésité à mater sévèrement les incessantes attaques de ses plus grands vassaux. Il savait que le sang devait parfois couler pour obtenir un plus grand bien.
Louis XVI, stupide Candide pétri des idéaux fumeux de l’époque, a été le cocu de la farce. C’est nous qui payons. Merci.
cosaque
“personnalité faible” : je ne pense pas.
D’accord avec Sancenay.
Quel père tirerait sur son fils rebelle ?
Comme pour le peuple élu ds l’Ancien Testament, je pense que le Seigneur préfère nous laisser nous enfoncer tout seul dans l’erreur jusqu’à ce que nous comprenions notre erreur ( veau d’or, captivité à Babylone…). En quelque sorte, il fallait passer par là ( la Révolution, la révolte)…pour mieux revenir à Lui. Toute la patience d’un Père qui aime son fils et qui le laisse libre.
On pourrait parler de la Révolution comme d’une “crise d’ado”.
Bref, l’enfant Prodigue.
Domy
C’est drôle comme la Providence agit au bon moment : huit ans après qu’Alliance royale soit née, la deuxième fois qu’elle se présente aux Européennes. Qui peut entendre la voix d’outre-tombe de Louis XVI :”méfiez-vous des suggestions et des mensonges de vos faux amis, revenez à votre Roi, il sera toujours votre père, votre meilleur ami.” et ne pas frémir et ne pas agir ?
Qui sont nos faux amis ? Les partis républicains qui nous promettent la lune et qui détruisent la France allègrement (le Salon beige est plein de ces destructions ce qui m’évite de les mentionner). Quel est notre meilleur ami ? Le Roi, et nous le savons bien.
Revenir à notre Roi est aujourd’hui possible en votant Alliance royale, tout simplement, qui se présente partout en France aux Européennes. Agir est aujourd’hui possible par le bulletin qu’on met dans l’urne.
Vive le Roi !
République, démission !
Papon
Nous sommes sur la bonne voie, apres les russes qui ont fait des funerailles nationales à Nicolas II, Louis XVI sera bientôt inhumé à St.Denis rendu à sa gloire passée !
charles bories
Il ne nous reste plus qu’à découvrir qui est l’héritier légitime de Louis XVII !
http://groups.google.fr/group/louisxvii-info-2/web/actualits
Oktavius
ne pas être royaliste prive-t’il un fidèle du SB d’intervenir sur la question ?
Idéaliste comme beaucoup d’entre vous, j’ai bien en mémoire certains de nos grands rois,lointains ou récents. Comme vous je hais la révolution et déteste le président actuel, Bruxelles et les simulacres de démocratie…Mais l’histoire est pleine de princes qui furent des sales type, et, même dans les romans de Jean Raspail, il arrive qu’à un grand roi succède un fils ou un neveu bète, méchant ou plein de vices qui ruine le pays durablement.
Un grand roi vaut mieux qu’une ripoublique, mais un sale type ?
Richard
Ne parlez pas de ” la fuite à Varennes”, parle-t-on de la fuite à Baden-baden du général De Gaulle? dites” le départ du Roi de Paris”
laura
Mais non Louis XVI n’était pas faible du tout et a résisté longtemps. Il faut lire les livres de Paul et Pierrette Girault de Coursac qui ont épluché les archives de France et D’europe et ont consacrés 30 ans de leur vie d’historiens à ce règne.Je suis triste de voir tant de calomnies sur ce roi. François Bluche, grand historien du XVIIe siècle, dit en riant de notre enseignement de l’histoire : Louis XVI est faible et bon de la maternelle à l’université !!
charles bories
@ richard
merci d’accorder de l’importance au vocabulaire utilisé !
Il sera interessant de voir quand on pourra lire l’inégralité du document si l’expression la plus juste ne serait pas :
‘ Voyage à Montmédy ” !
cosaque
Sans rentrer dans un débat stérile sur les prétendants, quelqu’un sait-il pourquoi V Volkoff était orléaniste ?
Il me semble bien qu’il écrivait ds Politique Magazine qui est de cette tendance.
Pour info, le livre “Alexandra” de lui + Dauxois est vraiment sympa sur le retour du Tsar en Russie. Et plutot très concret.
Partisan Blanc
Le corps restant de Louis XVI repose bien Saint Denis, depuis la Restauration.
Il ne doit avoir que Louis XVIII où les restes sont en entier. (je rappelle que les révolutionnaires ont profané la tombe de nos rois)
Seuls les trois derniers Bourbon: Charles X, Louis XIX (roi oublié) et Henri V repose en Tchèquie.
Louis-Philippe repose à Dreux.
arminius
Cela n’est pas une surprise que l’on découvre le testament de Louis XVI aujourd’hui car il etait connu mais il atteste toujours autant de la sainteté du Roi face à la barbarie de la Révolution Française sachant qu’il faille rappeler que prés de 80% des gens guillotinés par les sans-culottes était des gens du peuple , des paysans qui étaient restés attachés à la personne de Louis XVI et de la monarchie ! on ne le rappelle jamais assez d’autant plus que la Révolution Française n’est pas celle mythifiée dans les écoles et n’a jamais été spontanée comme on voudrait le faire croire ! Elle a été préparée par un petit groupe de “bobos frustrés et pas en Cour” comme on le dirait aujourd’hui mais surtout fromentée par la secte des sectes , la franc-maçonnerie juive, la même qui se loge aujourd ‘hui au Sénat américain , qui est derrière la grande finance mondiale , la grande industrie de l’armement , les multi-nationales,qui sont infiltrés partout dans l’administration , la magistrature, l’économie et même le Vatican, surtout depuis Vatican II ; c’est toujours la même qui déstabilise la société ,la famille, les valeurs morales et surtout qui lutte contre la première religion à abattre , je veux parler du Christianisme qui par essence s’oppose aux conceptes calculés et même théorisés et qui s’appellent : une Gouvernance Mondiale et une Religion Universelle celle des athées laïcistes idolâtres d’un Etre Supérieur qu’il appelle l’Homme. Pour cela il faut créer le caos social et économique , détruire et reconstruire un pouvoir tout puissant , un Totalitarisme Mondial ayant toute puissance , tout pouvoir sur l’homme, lafamille , la société.Comme sous la Révolution , ils sont toujours là , plus puissants que jamais et plus dangereux encore.
Louis XVI , emprunt des valeurs et de l’éducation chrétienne n’a jamais voulu verser le sang du Peuple parce qu’il était , n’en déplaise, tés proche du peuple ! mais face à cette barbarie naissante il ne savait comment agir si ce n’est temporiser mais sans renoncer pour autant devant l’ignominie des révolutionnaires.C’est un peu l’image de 1940 et tous ces politiciens d’hier et aujourd’hui qui se complaisent de refaire l’Histoire et mieux de la moraliser alos que ces braves gens courageux comme ils l’ont été ont vite remis les pleins pouvoirs à Pétain avant de se débiner à Bordeaux avant de traverser la Méditerrannée et se mettre à l’abri tout comme celui qui s’est mis à l’abri de l’autre côté de la Manche et de se proclamer aprés coup “Héros de la Résistance” mais résistant à l’abri , à distance , pas face à l’ennemi . Ah elle est belle l’Histoie de France et les lâches sont plus nombreux et les imposteurs aussi que les vrais héros qui méritent notre estime et qui resteront toujours dans nos coeurs.
LOUIS XVI a été et restera toujours dans nos coeurs car il a bien été ce bon Roi martyrisé par la haine et l’ignominie de ces sans-culottes qui occupent toujours les devants de la scène d’aujourd’hui mais deux cents ans aprés 1789 que sont-ils devenus ces donneurs de leçons ? des exploiteurs du peuple , aujourd’hui victimes des délocalisations et chômeurs alors que ces mêmes sans-culottes sont tous devenus des privilégiés de l”emploi” , “la politique nourrissant bien grassement son homme ” en 2009…
LOUIS XVI et sa famille doivent être béatifiés tout comme l’ont été dernièrement la famille impériale russe sachant qu’en plus tous les biens de l’Eglise orthodoxe lui ont été rendus par Poutine , pourtant ancien membre du KGB comme quoi les conversions sont toujours possibles.ROME commettrait la plus grande erreur de l’Histoire à ne pas le faire d’autant qu’on ne cesse de l’extérieur comme de l’intérieur à saper ses fondements et pour cause…”Il n’y a pas de pire ignorant que celui qui ne veut pas savoir”
Le POUVOIR est un dur métier et n’est pas une affaire angélique d’autant qu’il est trés convoité , surtout par des gens malhonnêtes puisque le Pouvoir c’est l’Argent , l’actualité nous le rend bien ! Mais le Pouvoir sans autorité cela ne peut que provoquer la chute de son détenteur…Louis XIV l’a bien compris à tel point que le monde entier admire toujours Versailles.
pique-à-sots
L’Histoire est écrite par les vainqueurs ! la propagande est vieille comme le monde et pour magnifier un homme ou un régime il faut abaisser et fustiger d’autres hommes et d’autres régimes !
la République française est de ce point de vue- là remarquable d’efficacité et de rouerie …notre époque,avec ses moyens de communication atteint des sommets. La Russie a mis 70 ans pour reconnaître les crimes de sa révolution ….combien nous faudra-t-il de temps pour admettre les horreurs de la nôtre ?
ceci serait plus courageux que de se frapper la poitrine sur tout et n’importe quoi comme on apprends à nos enfants à le faire pour leur oter tout esprit de fierté .
Louis XVI ,quel homme admirable ….pauvre France !
P G.
@ Sancenay, Cosaque, Laura
Celui qui gouverne doit avoir plus de prudence ou au moins autant que d’intelligence, et être fort mentalement.
L XVI était très intelligent, et les Girault de Coursac ont bien montré sa compréhension des évènements et sa volonté de résister à la machine devenue folle des Assemblées et Comités divers.
Mais il lui manquait la prudence, et la force : L. XVI a laissé se rompre le lien déjà très ténu entre la monarchie et les élites, puis entre la monarchie et le peuple, en ne défendant pas celui-ci contre la violence de la révolution. Verser le sang des insoumis, et de cette lie diabolique n’eut pas g^éné ses prédecesseurs : en demeurant passif, Louis XVI a fait verser le sang innocent, et il n’a donc pas épargné son peuple. Il s’est battu en chef d’état démocratique, juridiquement, constitutionnellement, mais pas en roi de France, sacré à Reims, premier chevalier et premier gentilhomme.
Certains rois furent entourés et surent d’entourer de grandes figures qui suppléaient à leurs manques : Louis XVI ne trouva jamais les collaborateurs qui lui auraient été si utiles pour exister.
Aucun roi avant lui n’avait choisi de partir à l’étranger pour revenir dans les fourgons de l’étranger : ses frères ratèrent ainsi, entre autres, la Restauration. Le lien avec le peuple repose sur une connivence, même lorsqu’on est pas élu.
lulo
A quoi bon réécrire l’Histoire??? Le roi aurait dû faire ceci, pas cela… c’est sans doute ce que Ste Jeanne d’Arc a entendu plus d’une fois!
Et qui a-t-elle emmené à Reims? Le plus beau, le plus intelligent, “celui que les Français ont choisi”, “celui qui comprend le peuple”?… Non, elle a simplement fait sacré celui qui était désigné par la Providence, par les Lois fondamentales de France…
Il sera quand même le premier à avoir une maîtresse officielle!!! Et pourtant, c’était lui, et personne d’autre… Quels enseignements pour les temps présents!!!
N’est-il pas temps que nous, catholiques, cessions de juger l’autorité politique légitime??? Cosaque espère un nouveau signe du Ciel, mais cela se mérite; que chacun fasse son devoir, s’informe, se forme: la solution est à portée de la main.
lulo
A P.G
Le lien avec le peuple repose avant tout sur le respect de l’autorité légitime, l’autorité appuyée par (et sur) la Providence, à tous les niveaux. Ne mettez donc pas sur un pied d’égalité le roi et le “peuple”: ce n’est pas là une vision catholique de l’ordre social voulu par Dieu.
Enfin, n’oubliez pas dans vos analyses sur la période 1789-1830: un facteur important: la Révolution sa philosophie, et son application pratique, fût-ce par des catholiques!
P G.
@ Lulo
Si on suit votre ligne de conduite sur les autorités politiques légitimes, nous devons tous voter SARKOZY-BERTRAND-MORANO-KOUCHNER : ils sont ”légitimes”.
Comparer Jeanne d’Arc et L. XVI : leur histoire n’a aucun point commun. Si L. XVI avait été guidé par une mission d’ordre divin, cela se serait su. L’une a fait couronner le Roi légitime, le second a agi de telle sorte que lui, le roi légitime, soit condamné à mort par des factieux, et son fils, le légitime successeur, disparaisse sans régner.
cosaque
PG
Vous oubliez que le roi martyr à beaucoup de points en commun avec le Christ. Accusé lui aussi par une foule qui aurait du le soutenir et ne pas choisir un Barabas républicain.
C’est comme ça. Les juifs attendaient un roi qui boute les romains. Ils ont eu un roi martyr :le Christ. Je pense que l’on peut faire un parallèle avec L XVI.
Il me semble d’ailleurs avoir lu qqpart sur un site survivantiste ( survivance de Louis XVII ) que l’image de L XVI appairaitrait sur le coeur du Linceul de Turin.
Papon
Napoleon I° a commencé son ascension en reprimant une manifestation royaliste à la demande du Directoire, il n’a pas hesité à tirer au canon sur la foule, femmes et enfants compris.
lulo
A P.G
La légitimité politique se définit de manière théologique (respect des droits de Dieu, donc 0 pour le régime actuel) et de manière naturelle (capacité à réaliser la pérennité du bien commun, donc là encore 0 pointé): nos gouvernants actuels le sont de facto, mais ils n’ont pas de légitimité.
Le seul régime légitime en France, selon les deux critères susnommés, est la monarchie traditionnelle.
La comparaison avec Jeanne d’Arc servait simplement à vous montrer que ce n’est pas à nous de choisir le chef d’Etat qui nous plaît, notre souverain est désigné selon un mode juridique qui nous échappe totalement, et que la Providence a cautionné à de nombreuses reprises (serment de Clovis, mission de Ste Jeanne d’Arc, apparitions de Paray et de la rue du Bac, etc…).
Louis XVI était le roi légitime, mais le sacre n’en faisait pas un super-héros: le drame de la monarchie est que ceux qui en étaient les défenseurs naturels et les rouages l’ont sabordée, pour trouver mieux…
Si vous conduisez votre voiture et que la fantaisie vous vient de crever les quatre pneus, ça n’avance plus à cause d’un défaut de conception?
Aucune institution n’est parfaite au point de nous faire échapper à notre nature, hier comme aujourd’hui… Il n’en reste pas moins que seule la monarchie très-chrétienne a assuré paix et développement à la France: elle est notre SEULE ET UNIQUE chance politique.
Alors, avant de maudire la mémoire de nos anciens, voyons un peu ce qu’on peut faire aujourd’hui pour en sortir!
P G.
@ Lulo
La politique n’est pas que providentielle : elle est aussi faite de la volonté des hommes. ”Omnis potestas a deo”, mais aussi ”Vox populi, vox dei” : ces deux paroles sont de St THOMAS.
J’ai une grande vénération pour L XVI, Marie-Antoinette, leur fils et la soeur du Roi, Mme Elisabeth, tous les quatre martyrs de leur Foi, ou par leur naissance.
Je ne méconnais pas leur héroïsme et leur exemplarité personnelle, et je partage votre admiration : la Révolution a eu une brutalité qu’aucune époque et aucun roi n’avait jamais eu à affronter.
Cependant, la philosophie des Lumières n’est pas née en 1789, et Louis XVI fut sans doute le Roi le moins bien formé en termes d’éducation au gvt. Paradoxe avec sa culture, sa modernité et toutes ses qualités humaines personnelles, toutes exceptionnelles.
D’où cette idée que la prudence lui a manqué, de ne pas voir que les élites étaient moralement et intellectuellement corrompues, et qu’il lui aurait fallu au début de son règne conserver les grandes réformes modernisatrices de son grand-père Louis XV, qui consacraient l’abaissement de la noblesse de robe et la consécration d’élites nouvelles.
La légitimité vient de Dieu et du respect de la morale naturelle, certes. Mais les premiers rois, Mérovingiens, Carolingiens et Capétiens, surent s’imposer à la fois par leurs qualités, mais aussi par la force, voire la violence, et se firent acclamer et reconnaître par les élites, voire le peuple.
Sancenay
tous le sympathiques rêveurs:
je ne doute pas que la politique soit un mal nécessaire depuis l’avènement du péché originel.
Cependant devrait-elle nous gâcher la vie au point d’aller rechercher chez le bon Roi Louis XVI la responsabilité de nos maux aujourd’hui? Ne serait-ce pas un comble?
Pour répondre à PG, on peut se demander aujourd’hui : si un “Roi” ( sans entrer dans le débat…) arrivait au pouvoir aujourd’hui, “ex nihilo” assurément, de quelle extrordinaire “prudence” devrait-il faire preuve pour réussir l’exploit de trouver parmi nos contemporains les collaborateurs si avisés qui lui permettraient de tirer “victorieusement” (1) sur la foule , au sens pérenne du terme , que les médias ne manqueraient pas de déchaîner aussitôt.
Cette fiction -là n’est, en effet, pas moins absurde que de comparer, à la question près de la Sainteté probablement, le règne de Saint-Louis- à celui de Louis XVI, tant l’état respectif de la pensée de ces deux époques est différent.
Car c’est bien ce qui guide les hommes en toute époque et l’on peut bien imaginer tous les systèmes , toutes les tactiques utiles, si le Ciel n’a pas la place qui lui revient de droit, par nature, au centre du sujet politique pour autant que l’on ne nie pas l’évidence que l’homme est constitué autant d’une âme que d’un corps.
Or c’est précisémment, par delà toute les mises en scène scrutatoires que nous dispense le système ce qui est contesté par celui-ci : tout ce qui relève de l’âme ne concernerait que le domaine privé et, par conséquent devrait disparaître de la chose publique.
C’est ainsi que niant l’ordre naturel , socle de l’humanité , comme le rappelait très récemment le Saint-Père,le système prend par lui-même le risque de se priver par lui-même de toute légitimité.(2)
Et c’est ainsi qu’il se croit autorisé de décider seul ,tout dernièrement par le Conseil d’Etat, de faire de l’humanité un matériau consommable et destructible à merci, par le biais de l’autorisation de la recherche sur les embryons.
En l’occurence , le Conseil d’Etat n’a même pas attendu le résultat des “Etats généraux de la bioéthique” sensés donner une apparence démocratique au gouvernement de ces questions essentielles.
C’est donc bien rendre sa place naturelle au Ciel dans le débat politique qui constitue la priorité politique au regard de l’humanité qui hurle au secours dans des marmites d’azote -180°.
Or les mises en scènes scrutatoires qui nous sont proposées dans le contexte plus que verrouilé du “débat” que nous connaissons ne nous permettent en aucun cas de le réaliser à hauteur de l’enjeu et de l’urgence , vitaux pour l’humanité toute entière.
C’est pourquoi il est temps de signifier au politique qu’il est aujourd’hui nécessaire de faire une pause,qui à mon sens doit se traduire de manière urgente par une abstention massive aux prochaines élections, afin de l’inviter à revenir à sa seule raison d’être : promouvoir l’humanité en toute chose publique, quelque soit la forme de celle-ci.
Ainsi aurions-nous peut-être un jour la chance de voir le bien remplacer le mal , le beau remplacer le laid, la justice se substituer à l’injustice.
Ce serait en effet en soi une révolution, au sens physique du terme, qui ne ferait en somme que rétablir l’ordre naturel attendu par tous les hommes de bonnes volonté .
Et alors, mais seulement alors, il serait possible d’ établir le régime qui le respecterait le mieux.
(1) si tant est que l’on puisse “victorieusement” tirer sur une foule, ce qui n’est pas mon avis
(2) ce que le système appréhende par lui-même , si l’on en juge par le faisceau de lois et de moyens liberticides qu’il émet régulièrement, dont très probalement certains projets de “lutte contre , non pas les sectes, mais les comportements sectaires ” dans une définition suffisamment flou pour autoiser toutes les dérives.
(3) l’abstention et le boycott peuvent être des armes très efficaces entre les mains de ceux qui, a l’image de Louis XVI, se refusent à voir couler le sang humain par leur fait, nos amis Polonais nous en ont sagement et efficacement montré l’exemple.
P G.
@ Sancenay
Votre point de vue sur le pouvoir est totalement irréaliste : si l’autorité ne peut pas réprimer les criminels et les factieux, à quoi sert le pouvoir politique, quelle qu’en soit la forme ? Le moindre mal est parfois de donner l’ordre de mettre hors d’état de nuire ceux qui veulent détruire la société et ses valeurs les plus nobles.
Il est évident que je n’accable pas Louis XVI seul, car tout un système monarchique était parvenu à son terme. Cela éclaire nos débats actuels : quand les institutions ne servent plus, parce qu’elles ne le comprennent plus, le bien commun du peuple, et laissent des minorités s’en emparer par la force soit de l’abus de droit, soit de la violence physique, alors elles sont destinées à disparaître. Qu’elles soient monarchiques et bourbonniennes ou socialistes jacobines et républicaines eurofédéralistes.
Si vous croyez que l’abstention et la pêche à la ligne renverseront le système, vous vous leurrez politiquement : en Pologne, il y a 13 % de participation aux européennes, et les euro députés polonais seront élus et voteront les lois qui détruiront l’ordre naturel, comme le feront les eurodéputés français élus sans votre voix.
Moralement une abstention qui se contente de rejeter le système ne fait que le renforcer. La politique du pire, etc…. disait MAURRAS, théoricien de la monarchie, et qui faisait toujours voter.
lulo
A P.G
“Vox populi, vox dei”: j’aimerais bien savoir où vous trouvez ça dans St Thomas, en tous cas, voici ce qu’écrivait Alcuin à Charlemagne en 798 (trouvé sur Wikipédia):
“Et ces gens qui continuent à dire que la voix du peuple est la voix de Dieu ne devraient pas être écoutés, car la nature turbulente de la foule est toujours très proche de la folie.”
Voici en tous cas le texte de Du Royaume:
http://www.viveleroy.fr/article9.html
Certes, la philosophie des Lumières n’est pas née en 1789, et les défaillances se sont étendues partout, à TOUS les niveaux de la société, et même dans le clergé du XVIII°s.. C’est un fait, et il ne sert à rien d’épiloguer là-dessus…
Sur la question de la légitimité du pouvoir, surtout aux temps mérovingien et carolingien, rien de mieux que cet article:
http://www.viveleroy.fr/article8.html
A Sancenay
“je ne doute pas que la politique soit un mal nécessaire depuis l’avènement du péché originel.”
La politique est loin d’être un mal!!! Elle est indispensable à l’homme, qui est fait pour vivre en société. Pendant longtemps, elle a même paru un bien…
“Cependant devrait-elle nous gâcher la vie au point d’aller rechercher chez le bon Roi Louis XVI la responsabilité de nos maux aujourd’hui? Ne serait-ce pas un comble?”
Là, je suis assez d’accord avec vous, d’autant qu’il ne faut pas oublier NOTRE part de responsabilité.
“on peut se demander aujourd’hui si un Roi” arrivait au pouvoir aujourd’hui, “ex nihilo” assurément, de quelle extrordinaire “prudence” devrait-il faire preuve pour réussir l’exploit de trouver parmi nos contemporains les collaborateurs si avisés qui lui permettraient de tirer “victorieusement” sur la foule , au sens pérenne du terme , que les médias ne manqueraient pas de déchaîner aussitôt.”
Vous raisonnez comme si on parlait d’un coup d’Etat mené par n’importe qui dans un pays prospère… Regardez la situation autour de nous… Les gens, et c’est naturel, n’aspirent qu’à vivre normalement et tranquillement: ils sont arrivés à un point de dégoût sans doute encore jamais atteint; si vous ne raisonnez pas en naturaliste, vous pouvez joindre à cela le soutien de la Providence… à moins qu’on considère comme saugrenu pour un chrétien de croire à une intervention divine en faveur de l’autorité légitime à Ses yeux…
“Cette fiction -là n’est, en effet, pas moins absurde que de comparer, à la question près de la Sainteté probablement, le règne de Saint-Louis- à celui de Louis XVI, tant l’état respectif de la pensée de ces deux époques est différent.”
Fiction pour un raisonnement naturaliste… mais à ce stade-là, pourquoi s’embêter à croire à la vraie religion??? Et qui compare le règne de Louis XVI et celui de St Louis????? La beauté et la bonté de la monarchie traditionnelle résident justement dans le fait qu’on trouve les mêmes principes aux XIII° et XVIII° s., alors que la société (et pas tant la pensée) est totalement différente: seule cette monarchie a su s’adapter sans rupture aux évolutions normales d’une société, et même les accompagner: cela, c’est du concret, les faits sont là et sont riches de promesses pour notre époque.
“C’est ainsi que niant l’ordre naturel , socle de l’humanité , comme le rappelait très récemment le Saint-Père,le système prend par lui-même le risque de se priver par lui-même de toute légitimité.(2)”
Il ne prend plus le risque, il n’a aucune légitimité ni théologique, ni naturelle, depuis sa création en 1789!
“C’est donc bien rendre sa place naturelle au Ciel dans le débat politique qui constitue la priorité politique”
Absolument, mais il n’y a pas 36 manières d le faire…!
“C’est pourquoi il est temps de signifier au politique qu’il est aujourd’hui nécessaire de faire une pause,qui à mon sens doit se traduire de manière urgente par une abstention massive aux prochaines élections, afin de l’inviter à revenir à sa seule raison d’être : promouvoir l’humanité en toute chose publique, quelque soit la forme de celle-ci. Ainsi aurions-nous peut-être un jour la chance de voir le bien remplacer le mal , le beau remplacer le laid, la justice se substituer à l’injustice. Ce serait en effet en soi une révolution, au sens physique du terme, qui ne ferait en somme que rétablir l’ordre naturel attendu par tous les hommes de bonnes volonté. Et alors, mais seulement alors, il serait possible d’ établir le régime qui le respecterait le mieux.”
Donc on s’abstient pour dire stop, qu’on est très en colère, on attend que le système se réforme de lui-même et nous ponde enfin, ouf! une politique chrétienne… Et c’est nous qui sommes les sympathiques rêveurs, qui vivons dans la fiction?????
Regardez simplement les faits tels qu’ils sont, étudiez un peu la science politique, et vous constaterez simplement que les catholiques espèrent depuis deux siècles qu’une politique chrétienne DURABLE sorte des urnes, que cela n’est jamais arrivé et N’ARRIVERA JAMAIS. Donc, il est temps de prendre nos responsabilités, et de passer à la seule solution viable.
Bien cordialement,
Lulo
lulo
A P.G,
Je précise que je ne vous en veux pas personnellement! Mais ce que vous dites n’est pas toujours juste…
“Le moindre mal est parfois de donner l’ordre de mettre hors d’état de nuire ceux qui veulent détruire la société et ses valeurs les plus nobles.”
C’est précisément le devoir de l’Etat, et une condition de la pérennité du bien commun.
“Il est évident que je n’accable pas Louis XVI seul, car tout un système monarchique était parvenu à son terme. Cela éclaire nos débats actuels : quand les institutions ne servent plus, parce qu’elles ne le comprennent plus, le bien commun du peuple, et laissent des minorités s’en emparer par la force soit de l’abus de droit, soit de la violence physique, alors elles sont destinées à disparaître. Qu’elles soient monarchiques et bourbonniennes ou socialistes jacobines et républicaines eurofédéralistes.”
Votre vision des institutions est bien évolutionniste! Que devient justement la pérennité du bien commun, si tout change régulièrement, et que tout est à recommencer???
Une institution bonne réalise le bien commun (bien commun du peuple, ça veut dire quoi????), elle ne fait pas pour autant le paradis sur terre… Il faut distinguer entre l’institution et ceux qui l’animent, qui ne sont pas des anges, mais des hommes!
L’Eglise est-elle une institution décadente parce que son histoire est émaillée de scandales? Non, car l’Eglise est sainte, quoique plusieurs de ses membres ne le soient pas (St Alphonse de Liguori).
“Si vous croyez que l’abstention et la pêche à la ligne renverseront le système, vous vous leurrez politiquement”
Oui, c’est vrai, du point de vue libéral… Parce que c’est en votant qu’on renverse le système? Et depuis quand la politique chrétienne sort-elle des urnes??? Des exemples, svp!
“en Pologne, il y a 13 % de participation aux européennes, et les euro députés polonais seront élus et voteront les lois qui détruiront l’ordre naturel, comme le feront les eurodéputés français élus sans votre voix.”
C’est justement ce genre d’arguments qui nous est servi par les défenseurs du système, et qui marche toujours aussi bien! En votant, vous acceptez tacitement le système, vous lui reconnaissez toute légitimité politique… et vous prétendez le détruire après l’avoir fortifié! Là encore, deux cent ans d’expérience montrent que ce n’est pas la solution…
“Moralement une abstention qui se contente de rejeter le système ne fait que le renforcer.”
Pur sophisme, largement démenti par les faits.
“La politique du pire, etc…. disait MAURRAS, théoricien de la monarchie, et qui faisait toujours voter.”
Mais justement, avec les résultats que l’on connaît…!
En résumé, il est temps d’ouvrir les yeux, de regarder les faits, sans lesquels la meilleure doctrine n’est rien moins qu’une idéologie… La monarchie traditionnelle a quinze siècles de faits et d’expérience pour elle, visibles par qui veut bien s’en donner la peine. Qui dit mieux?
Denis Merlin
Bien que Louis XVI ait été un saint privé, et que vu ce qu’il a souffert et sa bonté éminente, je n’ose le critiquer, je ne peux m’empêcher de considérer qu’il manquait de sagesse dans le gouvernement.
“Supposons donc une prescription d’un pouvoir quelconque qui serait en désaccord avec les principes de la droite raison et avec les intérêts du bien public ; elle n’aurait aucune force de loi, parce que ce ne serait pas une règle de justice et qu’elle écarterait les hommes du bien pour lequel la société a été formée.” (Encyclique Libertas) Or défendre la vertu est une obligation du pouvoir.
Louis XVI se trouvait en face d’une bande d’assassins, et il n’a pas protégé les gens de bien, mais a laissé faire. Il ne voulait pas que le sang coulât, mais il a bien plus coulé du fait de son inaction. Et les brigands et les assassins ont utilisé impunément l’extrême violence jusqu’à mettre des têtes humaines en haut de piques, à massacrer et à pratiquer l’anthropophagie. Il n’a pas utilisé la légitime défense et a été la cause de beaucoup de souffrances de braves gens dont sa femme et ses enfants.
Je suis bien d’accord avec P. G. Donc Louis XVI attire sympathie et pitié, mais aussi réprobation, car il détenait le pouvoir exécutif et donc de police et il ne l’a pas exercé, son manque de prudence a porté tort à la France.
“Rom 13,4. Car le prince est le ministre de Dieu, pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains; car ce n’est pas en vain qu’il porte l’épée. En effet, il est le ministre de Dieu pour Le venger, en montrant Sa colère à celui qui fait le mal.” site magnificat traduction Fillion Chacun son métier, si on ne veut pas utiliser l’épée quand on a le pouvoir contre les méchants, on n’est pas digne de gouverner, il vaut mieux rentrer dans l’anonymat.
N’aurait-il pas été plus utile que Louis XVI abdiquât, il aurait peut-être laissé la place à plus capable ?
cosaque
Comment a fini le tsar Nicolas II ?
Comment a fini François Joseph d’Autriche ?
Comment a fini Hirohito du Japon ?
Le 1er janvier 1946, dans un discours radiodiffusé, l’empereur (japonais)renonce à sa nature de “divinité à forme humaine”
etc etc…
Le tsar et François Joseph sont morts en martyrs.
Au japon l’empire millénaire s’est éteint.
Que voulez-vous, l’Histoire a un sens. Et il est Chrétien. Malgré les doyes et les épreuves. Les hommes ne peuvent pas tout. Surtout si le peuple ou les élites se détournent de Dieu : France, Russie et (Autrcihe ?). Sans compter sur l’acharnement de forces extérieures, cas du Japon, Russie et Autriche pour saper l’autorité d’ordre divin.
On pourrait aussi mentionner les anciens rois d’Iran, Afghanistan, du Cambodge…
Depuis 2 siècles on veut nous imposer la démocratie pour paradis terrestre. On voit bien que cela mène à chaque fois aux pires dictatures : nazisme, communisme, relativisme républicain…
Un jour viendra où l’on s’apercevra que l’on a fait fausse route. N’est-ce pas le sens de la Révolution Providentielle de de Maistre ? Que je connais fort peu, mais je crois commencer à comprendre ce qu’il entendait par là.
Le Seigneur nous laisse libre, jusque dans nos erreurs et nos formes de gouvernements.
Nous ne pourrons que nous retourner vers notre Père et vers le Roi, lieutenant de Dieu sur Terre. C’est inéluctable. Et le bon peuple même s’il en est inconscient, l’espère aussi.
On se fiche des moyens utilisés ; vote, pas vote, contre révolution…
Nous avons cette confiance et nous œuvrons CHACUN avec nos faiblesses. Le principal est de faire au mieux…dans ce but.
Espoir et Salut de la France.
“Vive le Christ, 1er roi de France” Jeanne d’Arc.
lulo
A M. Merlin,
Si globalement je suis d’accord avec vous, je ne crois pas qu’on puisse révoquer l’autorité à cause de ses défaillances! A-t-on jamais vu un pays gouverné par des saints? Sur quels critères établir le brevet d’aptitude à gouverner?
D’ailleurs, qui peut se poser en juge de l’autorité politique, puisqu’elle n’a de comptes à rendre qu’à Dieu, ne venant que de Lui????? Si l’autorité a des comptes à rendre à quelqu’un, ce n’est plus l’autorité…!
Attention à ne pas retomber par des moyens détournés dans le dogme libéral de souveraineté populaire…
Un exemple est particulièrement éloquent sur l’attitude à tenir est la période 1589-1593 de l’Histoire de France: à ce moment-là, le roi de droit était Henri IV, mais il était protestant; or, le roi de France doit être catholique. La bonne attitude, qui a été celle de la majorité des Français (qui n’avaient pas de médias pour leur dire quoi faire, mais encore du bon sens!), était de reconnaître l’autorité du Roi, mais en le combattant tant qu’il ne serait pas converti, et surtout en priant pour lui. Et c’est ainsi qu’Henri IV a abjuré (ne lui faisons pas l’affront d’un doute naturaliste quant à sa sincérité!), a pu être sacré et recevoir les grâces d’état.
Notre histoire nationale a beaucoup à nous apprendre, dès qu’on regarde les faits, et sous l’angle de la pérennité du bien commun, il n’y a pas photo!
lulo
A M. Merlin,
Si globalement je suis d’accord avec vous, je ne crois pas qu’on puisse révoquer l’autorité à cause de ses défaillances! A-t-on jamais vu un pays gouverné par des saints? Sur quels critères établir le brevet d’aptitude à gouverner?
D’ailleurs, qui peut se poser en juge de l’autorité politique, puisqu’elle n’a de comptes à rendre qu’à Dieu, ne venant que de Lui????? Si l’autorité a des comptes à rendre à quelqu’un, ce n’est plus l’autorité…!
Attention à ne pas retomber par des moyens détournés dans le dogme libéral de souveraineté populaire…
Un exemple est particulièrement éloquent sur l’attitude à tenir est la période 1589-1593 de l’Histoire de France: à ce moment-là, le roi de droit était Henri IV, mais il était protestant; or, le roi de France doit être catholique. La bonne attitude, qui a été celle de la majorité des Français (qui n’avaient pas de médias pour leur dire quoi faire, mais encore du bon sens!), était de reconnaître l’autorité du Roi, mais en le combattant tant qu’il ne serait pas converti, et surtout en priant pour lui. Et c’est ainsi qu’Henri IV a abjuré (ne lui faisons pas l’affront d’un doute naturaliste quant à sa sincérité!), a pu être sacré et recevoir les grâces d’état.
Notre histoire nationale a beaucoup à nous apprendre, dès qu’on regarde les faits, et sous l’angle de la pérennité du bien commun, il n’y a pas photo!
lulo
A Cosaque,
D’accord avec vous sur l’impasse démocratique, mais…
“Que voulez-vous, l’Histoire a un sens. Et il est Chrétien.”
Le sens de l’Histoire est un dogme libéral. Il vaut mieux parler de but de l’Histoire, lequel est le Christ.
“Nous ne pourrons que nous retourner vers notre Père et vers le Roi, lieutenant de Dieu sur Terre. C’est inéluctable.”
Non, pas vraiment! Depuis quand la vérité s’impose d’elle-même??? Assimiler la vérité, tant religieuse que politique, demande un travail constant et assidu, beaucoup le savent bien ici!
“On se fiche des moyens utilisés ; vote, pas vote, contre révolution… Nous avons cette confiance et nous œuvrons CHACUN avec nos faiblesses. Le principal est de faire au mieux…dans ce but.”
Allons bon! Et les lois naturelles de la politique dans tout ça!!!??? L’important, c’est donc d’être sincère!? Et tant pis si, de bonne foi, j’ai contribué à entretenir un système anti-chrétien… Il est grand temps de sortir de nos rêveries, de descendre de nos nuages pourtant si proche du Ciel, pour revenir à la science politique. Ah! c’est sûr, ça demande de l’étude, de l’application, et de la PERSEVERANCE. Mais c’est là qu’est notre devoir de Français, un devoir qui oblige en conscience tous les catholiques.
Hors de cela, notre “confiance” est une chimère.
Certes, nous avons chacun nos limites, et ne sommes pas tous capables de pondre une thèse! Mais ce n’est pas ce qui nous est demandé, pas plus que de vouloir béatement n’importe quel régime chrétien pour notre pays. En France (ce n’est pas une règle universelle, et c’est bien pour ça que l’Eglise universelle est indifférente à la forme du gouvernement), le seul régime chrétien viable est la monarchie très-chrétienne.
C’est donc pour elle seule qu’il faut travailler, elle qui a reçu tant de fois l’assentiment de la Providence.
cosaque
@ Lulo
Ben, c’est ce que je disais.
Je crois que l’on est bien d’accord tous les 2 pour le retour d’une monarchie chrétienne.
Quant à mon “inéluctable” : c’est mon espérance et un certain bon sens : reméditer le retour du fils prodique. Cela n’empêche évidement pas de se bouger pour accélérer cette réconciliation dont nous avons tous besoin.
lulo
Tout à fait d’accord avec vous, Cosaque, et, fidèles à sa mission, faisons nôtre l’expression de Ste Jeanne d’Arc: besognons et Dieu besognera.
Pour ceux et celles qui veulent briser la logique infernale de la société libérale, et revenir enfin à la société chrétienne:
http://www.uclf.org/
http://www.viveleroy.fr/
Sancenay
A ceux qui m’ont aimablement répondu.
Je vous remercie d’autant que mon adresse se voulait quelque peu provocatrice compte tenu de la gravité du sujet.
Il apparaît que nous ne sommes pas tous tout à fait sur la même longueur d’onde, notamment avec vous, « PG » qui confond objectivement l’objet du politique avec ses moyens.
Vous me prêtez également des intentions qui ne sont pas les miennes. C’est pourquoi je vous précise volontiers que je ne suis pas contre le principe de la « légitime répression des criminels et des factieux », à condition que le résultat serve de manière pérenne le bien commun, ce qui de l’avis de tous les historiens raisonnables, n’eût pas été possible, en aucune façon sous le règne de Louis XVI.
Malgré le ton volontairement provocateur -qui a surpris « Lulo »- de ma première phrase sur « la politique « mal nécessaire », à visée purement épistémologique, afin d’animer le débat sur le sens légitime de l’objet premier du politique,qui se trouve totalement occulté à nouveau lors de l’élection européenne, je suis partisan d’un état , ou d’un pouvoir, suffisamment fort , sans être totalitaire pour autant.
J’ai d’ailleurs eu le plaisir de défendre âprement ce point de vue l’an passé sur l’excellent site de réflexion de Philippe Maxence, « Caelum et Terra », en compagnie du Professeur Joël Haudebert, contre la thèse opposée de Monsieur Denis Sureau de L’Homme Nouveau.
Je ne suis donc pas soupçonnable d’anarchisme, pas davantage que « d’irréalisme », ma réflexion étant au demeurant basée sur l’expérience et l’épreuve au ban d’un long engagement, de diverses manières, au service de la cité.
Cela m’invite à une conclusion proche de celle de notre ami « Cosaque » , et in fine de “Lulo” : l’important est en effet de faire chacun son devoir au regard du bien commun. Car serait-il concevable d’avoir chacun le même rôle à jouer au même moment ?
Ce serait retomber dans une conception bien collectiviste du devoir.
C’est pourquoi je m’efforce pour ma part, de respecter ceux qui s’engagent ici ou là pour peu que leur engagement soit charitable et cohérent dans la durée.
Je ne suis pas par ailleurs davantage obsédé par le retour à un virtuel “régime chrétien » car je crois , comme le conseiller du Roi Louis VI le Gros au XIIème siècle, l’illustre moine Suger, à la nécessité, conforme à l’évangile de distinguer ce qui relève du domaine de l’Etat et ce qui relève de l’Eglise. (Ce point essentiel et souvent méconnu de l’histoire du droit constitutionnel rappelé à l’intention des jeunes qui ont fort peu de chance de l’apprendre par le système de rééducation nationale)
Le retour à un humble respect de l’ordre naturel serait déjà un progrès considérable avant qui constituerait le socle nécessaire et suffisant pour conserver ou restaurer tout ce qui a fait ses preuves et l’amender au besoin de tout ce qui se justifie au regard du bien commun.
Au travers de ma modeste expérience humaine, j’ai pu observer avec constance que milles chemins peuvent mener à cette reconstruction.
Par exemple l’écologie, pour peu qu’on en étende le raisonnement au plan humain, ce qui se produit, trop lentement, certes aujourd’hui, mais sûrement, cependant, avec le temps. ( cf le sujet des rivières suisses polluées par la pilule relaté ici)
Même les « camarades » communistes sont susceptibles « d’évoluer » (pour retourner à leur endroit la langue de bois), eux qui ont désormais pour slogan : « la Vie, c’est capital », le socialisme, lorsqu’il contribue à éviter le prolongement inéluctable de la lutte des classes, la guerre civile, le libéralisme lorsqu’il corrige avec réalisme le sentimentalisme ruineux du socialisme, etc…
Je me demande en passant si ce ne sont pas les « camarades syndiqués » qui seront les meilleurs défenseurs du respect du repos dominical, bien davantage que telles catégories de pharisiens pourtant, pour certains, missionnés et appointés pour cela…
Ne serait-ce pas en tirant le meilleur parti de ce que peuvent apporter l’ensemble des hommes de bonne volonté à la société, à l’exclusion de toute démarche partisane et/ou sectaire, que l’on pourrait retisser le tissu social déchiré par les pensées matérialistes anti-humanistes à la fois rivales et complices des trois derniers siècles ?
Mais ce n’est assurément pas en plaquant trop hâtivement un régime ou un système, fussent-ils remarquables dans l’esprit, sur une réalité sociale intellectuellement et spirituellement totalement appauvrie.
Il faut à tout le moins laisser suffisamment de temps au temps pour œuvrer à la pacifique, mais non moins hardie, révolution des esprits et des cœurs et le thème prioritaire de la Vie pourrait, et devrait, en être l’excellent ciment.
C’est pourquoi si je respecte le courage et la générosité de Maurras, évoqué ici, et déplore le cas, lourd de conséquences, qui en fut fait par l’Eglise dans un premier temps, je ne partage pas son empressement, pourtant remarquable pour l’action immédiate qui traduisait pour autant l’absence de foi et d’Espérance, pendant longtemps du moins. Absences qui nous guettent tous à chaque instant et rendent parfois nos efforts vains.
En conclusion donc, et, sauf événement extraordinaire d’ici le 7 juin qui permettrait de remettre de manière solennelle et efficace le sujet du respect de la dignité de l’homme, de sa conception à la mort, au centre du débat, j’irai à l’heure du vote méditer sur le sort des millions d’ anges européens qui en appellent au Ciel en silence, à – 180 ° dans les marmites de ce système devenu complètement fou qui courre autant à sa ruine qu’à celle, beaucoup plus tragique, de l’humanité.
lulo
A Sancenay,
“C’est pourquoi je vous précise volontiers que je ne suis pas contre le principe de la « légitime répression des criminels et des factieux », à condition que le résultat serve de manière pérenne le bien commun, ce qui de l’avis de tous les historiens raisonnables, n’eût pas été possible, en aucune façon sous le règne de Louis XVI.”
De la part des historiens qui croient au sens de l’Histoire, sûrement… Tout est possible dès que l’autorité légitime remplit son rôle, dans le respect de la loi de Dieu.
“je suis partisan d’un état , ou d’un pouvoir, suffisamment fort , sans être totalitaire pour autant.”
Mais nous aussi!!! Et elle existe, cette autorité qui allie puissance et libertés, elle n’est pas à inventer, en France.
“l’important est en effet de faire chacun son devoir au regard du bien commun. Car serait-il concevable d’avoir chacun le même rôle à jouer au même moment ?
Ce serait retomber dans une conception bien collectiviste du devoir.”
La société telle que Dieu l’a voulue n’est pas composée d’individus, mais de corps, dont nous faisons tous partie. Notre devoir à tous est le même, justement au regard du bien commun, même si c’est bien sûr selon les possibilités et les aptitudes de chacun.
Mais je ne sache que peu de gens incapables de prier pour la restauration du Trône et de l’Autel, et d’étudier un tant soit peu la doctrine politique.
Dans tous les cas, jouer l’individualisme contre un prétendu “collectivisme” est grotesque et contre-productif.
“C’est pourquoi je m’efforce pour ma part, de respecter ceux qui s’engagent ici ou là pour peu que leur engagement soit charitable et cohérent dans la durée.”
Vous nous expliquerez comment une armée en débandade arrive à se rassembler au but final????? Cet espèce de syncrétisme politique est tout à fait absurde: la bonne volonté ne donne pas la compétence, et n’est en aucun cas une excuse à la négation pratique de la vérité et du devoir. On voit d’ailleurs bien le genre de résultats que cela donne: ouvrez les yeux!!!
“Je ne suis pas par ailleurs davantage obsédé par le retour à un virtuel “régime chrétien » car je crois , comme le conseiller du Roi Louis VI le Gros au XIIème siècle, l’illustre moine Suger, à la nécessité, conforme à l’évangile de distinguer ce qui relève du domaine de l’Etat et ce qui relève de l’Eglise.”
Vous n’avez pas une idée juste de ce que sont les rapports équilibrés entre l’Eglise et l’Etat: ne faites pas de Suger un précurseur de la loi de 1905, et relisez les encycliques de Léon XIII notamment…
“Le retour à un humble respect de l’ordre naturel serait déjà un progrès considérable avant qui constituerait le socle nécessaire et suffisant pour conserver ou restaurer tout ce qui a fait ses preuves et l’amender au besoin de tout ce qui se justifie au regard du bien commun.”
Et comment ce retour peut-il se faire en dehors du cadre politique??? Vous voulez arriver au but des institutions sans les institutions!!! C’est fort, mais c’est hélas un préjugé trop répandu dans nos milieux, purement idéologique, car radicalement démenti par les lois de la science politique.
“Au travers de ma modeste expérience humaine, j’ai pu observer avec constance que milles chemins peuvent mener à cette reconstruction.”
L’écologie n’appartient pas au domaine politique! Encore faut-il tirer les leçons des choses dans leur propre domaine…
Et vous auriez pu nous épargner les éloges du passage du communisme au socialisme, et du syndicalisme, c’est… ridicule.
“Ne serait-ce pas en tirant le meilleur parti de ce que peuvent apporter l’ensemble des hommes de bonne volonté à la société, à l’exclusion de toute démarche partisane et/ou sectaire, que l’on pourrait retisser le tissu social déchiré par les pensées matérialistes anti-humanistes à la fois rivales et complices des trois derniers siècles?”
Comme dit l’humoriste: il y en a qui ont essayé, ils ont eu des problèmes… Ce n’est pas avec un syncrétisme béat et des bons sentiments qu’on redresse une situation aussi dramatique que la nôtre… Il est temps d’arrêter les rêveries idéologiques pour voir les faits tels qu’ils sont.
“Mais ce n’est assurément pas en plaquant trop hâtivement un régime ou un système, fussent-ils remarquables dans l’esprit, sur une réalité sociale intellectuellement et spirituellement totalement appauvrie.”
Etudiez seulement un peu la période 460-1789, et vous nous direz si la situation sociale est restée la même, et sans crises graves… Toujours, la monarchie a su s’adapter et encourager les progrès utiles: les faits sont là, et ils sont éloquents pour qui sait les regarder.
“Il faut à tout le moins laisser suffisamment de temps au temps pour œuvrer à la pacifique, mais non moins hardie, révolution des esprits et des cœurs et le thème prioritaire de la Vie pourrait, et devrait, en être l’excellent ciment.”
Oui, cela ne se fera pas en un jour. Mais nous avons perdu suffisamment de temps avec les fausses solutions, il nous faut maintenant nous préparer à la Restauration.
Maurras a eu le tort jusqu’à son dernier souffle d’être nationaliste. Le nationalisme est fils de la Révolution, et vous remarquerez qu’il sait vous mener à rebours de vos convictions: au nom de “l’intérêt de la Nation”, l’AF soutint tacitement la République en 14-18, et participa aux élections dans l’entre-deux-guerres: un comble pour des anti-parlementaires!!! C’est ce genre de contradictions qui a fait que l’AF, malgré une place importante dans l’histoire du royalisme français, a été trop souvent un soutien implicite du système qu’elle prétendait combattre. A nous d’en tirer la leçon: l’intérêt de la France est de recouvrer son âme, catholique et monarchique.
“En conclusion donc, et, sauf événement extraordinaire d’ici le 7 juin qui permettrait de remettre de manière solennelle et efficace le sujet du respect de la dignité de l’homme, de sa conception à la mort, au centre du débat…”
Mais ce sujet n’a pas à être mis en débat!!! Quand on accepte de mettre la vérité en débat, on est déjà bien loin du bien commun…
Ne nous y trompons, il n’y a pas trente-six manières de parvenir au but.
lulo
A Sancenay,
“C’est pourquoi je vous précise volontiers que je ne suis pas contre le principe de la « légitime répression des criminels et des factieux », à condition que le résultat serve de manière pérenne le bien commun, ce qui de l’avis de tous les historiens raisonnables, n’eût pas été possible, en aucune façon sous le règne de Louis XVI.”
De la part des historiens qui croient au sens de l’Histoire, sûrement… Tout est possible dès que l’autorité légitime remplit son rôle, dans le respect de la loi de Dieu.
“je suis partisan d’un état , ou d’un pouvoir, suffisamment fort , sans être totalitaire pour autant.”
Mais nous aussi!!! Et elle existe, cette autorité qui allie puissance et libertés, elle n’est pas à inventer, en France.
“l’important est en effet de faire chacun son devoir au regard du bien commun. Car serait-il concevable d’avoir chacun le même rôle à jouer au même moment ?
Ce serait retomber dans une conception bien collectiviste du devoir.”
La société telle que Dieu l’a voulue n’est pas composée d’individus, mais de corps, dont nous faisons tous partie. Notre devoir à tous est le même, justement au regard du bien commun, même si c’est bien sûr selon les possibilités et les aptitudes de chacun.
Mais je ne sache que peu de gens incapables de prier pour la restauration du Trône et de l’Autel, et d’étudier un tant soit peu la doctrine politique.
Dans tous les cas, jouer l’individualisme contre un prétendu “collectivisme” est grotesque et contre-productif.
“C’est pourquoi je m’efforce pour ma part, de respecter ceux qui s’engagent ici ou là pour peu que leur engagement soit charitable et cohérent dans la durée.”
Vous nous expliquerez comment une armée en débandade arrive à se rassembler au but final????? Cet espèce de syncrétisme politique est tout à fait absurde: la bonne volonté ne donne pas la compétence, et n’est en aucun cas une excuse à la négation pratique de la vérité et du devoir. On voit d’ailleurs bien le genre de résultats que cela donne: ouvrez les yeux!!!
“Je ne suis pas par ailleurs davantage obsédé par le retour à un virtuel “régime chrétien » car je crois , comme le conseiller du Roi Louis VI le Gros au XIIème siècle, l’illustre moine Suger, à la nécessité, conforme à l’évangile de distinguer ce qui relève du domaine de l’Etat et ce qui relève de l’Eglise.”
Vous n’avez pas une idée juste de ce que sont les rapports équilibrés entre l’Eglise et l’Etat: ne faites pas de Suger un précurseur de la loi de 1905, et relisez les encycliques de Léon XIII notamment…
“Le retour à un humble respect de l’ordre naturel serait déjà un progrès considérable avant qui constituerait le socle nécessaire et suffisant pour conserver ou restaurer tout ce qui a fait ses preuves et l’amender au besoin de tout ce qui se justifie au regard du bien commun.”
Et comment ce retour peut-il se faire en dehors du cadre politique??? Vous voulez arriver au but des institutions sans les institutions!!! C’est fort, mais c’est hélas un préjugé trop répandu dans nos milieux, purement idéologique, car radicalement démenti par les lois de la science politique.
“Au travers de ma modeste expérience humaine, j’ai pu observer avec constance que milles chemins peuvent mener à cette reconstruction.”
L’écologie n’appartient pas au domaine politique! Encore faut-il tirer les leçons des choses dans leur propre domaine…
Et vous auriez pu nous épargner les éloges du passage du communisme au socialisme, et du syndicalisme, c’est… ridicule.
“Ne serait-ce pas en tirant le meilleur parti de ce que peuvent apporter l’ensemble des hommes de bonne volonté à la société, à l’exclusion de toute démarche partisane et/ou sectaire, que l’on pourrait retisser le tissu social déchiré par les pensées matérialistes anti-humanistes à la fois rivales et complices des trois derniers siècles?”
Comme dit l’humoriste: il y en a qui ont essayé, ils ont eu des problèmes… Ce n’est pas avec un syncrétisme béat et des bons sentiments qu’on redresse une situation aussi dramatique que la nôtre… Il est temps d’arrêter les rêveries idéologiques pour voir les faits tels qu’ils sont.
“Mais ce n’est assurément pas en plaquant trop hâtivement un régime ou un système, fussent-ils remarquables dans l’esprit, sur une réalité sociale intellectuellement et spirituellement totalement appauvrie.”
Etudiez seulement un peu la période 460-1789, et vous nous direz si la situation sociale est restée la même, et sans crises graves… Toujours, la monarchie a su s’adapter et encourager les progrès utiles: les faits sont là, et ils sont éloquents pour qui sait les regarder.
“Il faut à tout le moins laisser suffisamment de temps au temps pour œuvrer à la pacifique, mais non moins hardie, révolution des esprits et des cœurs et le thème prioritaire de la Vie pourrait, et devrait, en être l’excellent ciment.”
Oui, cela ne se fera pas en un jour. Mais nous avons perdu suffisamment de temps avec les fausses solutions, il nous faut maintenant nous préparer à la Restauration.
Maurras a eu le tort jusqu’à son dernier souffle d’être nationaliste. Le nationalisme est fils de la Révolution, et vous remarquerez qu’il sait vous mener à rebours de vos convictions: au nom de “l’intérêt de la Nation”, l’AF soutint tacitement la République en 14-18, et participa aux élections dans l’entre-deux-guerres: un comble pour des anti-parlementaires!!! C’est ce genre de contradictions qui a fait que l’AF, malgré une place importante dans l’histoire du royalisme français, a été trop souvent un soutien implicite du système qu’elle prétendait combattre. A nous d’en tirer la leçon: l’intérêt de la France est de recouvrer son âme, catholique et monarchique.
“En conclusion donc, et, sauf événement extraordinaire d’ici le 7 juin qui permettrait de remettre de manière solennelle et efficace le sujet du respect de la dignité de l’homme, de sa conception à la mort, au centre du débat…”
Mais ce sujet n’a pas à être mis en débat!!! Quand on accepte de mettre la vérité en débat, on est déjà bien loin du bien commun…
Ne nous y trompons, il n’y a pas trente-six manières de parvenir au but.
lulo
A Sancenay,
“C’est pourquoi je vous précise volontiers que je ne suis pas contre le principe de la « légitime répression des criminels et des factieux », à condition que le résultat serve de manière pérenne le bien commun, ce qui de l’avis de tous les historiens raisonnables, n’eût pas été possible, en aucune façon sous le règne de Louis XVI.”
De la part des historiens qui croient au sens de l’Histoire, sûrement… Tout est possible dès que l’autorité légitime remplit son rôle, dans le respect de la loi de Dieu.
“je suis partisan d’un état , ou d’un pouvoir, suffisamment fort , sans être totalitaire pour autant.”
Mais nous aussi!!! Et elle existe, cette autorité qui allie puissance et libertés, elle n’est pas à inventer, en France.
“l’important est en effet de faire chacun son devoir au regard du bien commun. Car serait-il concevable d’avoir chacun le même rôle à jouer au même moment ?
Ce serait retomber dans une conception bien collectiviste du devoir.”
La société telle que Dieu l’a voulue n’est pas composée d’individus, mais de corps, dont nous faisons tous partie. Notre devoir à tous est le même, justement au regard du bien commun, même si c’est bien sûr selon les possibilités et les aptitudes de chacun.
Mais je ne sache que peu de gens incapables de prier pour la restauration du Trône et de l’Autel, et d’étudier un tant soit peu la doctrine politique.
Dans tous les cas, jouer l’individualisme contre un prétendu “collectivisme” est grotesque et contre-productif.
“C’est pourquoi je m’efforce pour ma part, de respecter ceux qui s’engagent ici ou là pour peu que leur engagement soit charitable et cohérent dans la durée.”
Vous nous expliquerez comment une armée en débandade arrive à se rassembler au but final????? Cet espèce de syncrétisme politique est tout à fait absurde: la bonne volonté ne donne pas la compétence, et n’est en aucun cas une excuse à la négation pratique de la vérité et du devoir. On voit d’ailleurs bien le genre de résultats que cela donne: ouvrez les yeux!!!
“Je ne suis pas par ailleurs davantage obsédé par le retour à un virtuel “régime chrétien » car je crois , comme le conseiller du Roi Louis VI le Gros au XIIème siècle, l’illustre moine Suger, à la nécessité, conforme à l’évangile de distinguer ce qui relève du domaine de l’Etat et ce qui relève de l’Eglise.”
Vous n’avez pas une idée juste de ce que sont les rapports équilibrés entre l’Eglise et l’Etat: ne faites pas de Suger un précurseur de la loi de 1905, et relisez les encycliques de Léon XIII notamment…
“Le retour à un humble respect de l’ordre naturel serait déjà un progrès considérable avant qui constituerait le socle nécessaire et suffisant pour conserver ou restaurer tout ce qui a fait ses preuves et l’amender au besoin de tout ce qui se justifie au regard du bien commun.”
Et comment ce retour peut-il se faire en dehors du cadre politique??? Vous voulez arriver au but des institutions sans les institutions!!! C’est fort, mais c’est hélas un préjugé trop répandu dans nos milieux, purement idéologique, car radicalement démenti par les lois de la science politique.
“Au travers de ma modeste expérience humaine, j’ai pu observer avec constance que milles chemins peuvent mener à cette reconstruction.”
L’écologie n’appartient pas au domaine politique! Encore faut-il tirer les leçons des choses dans leur propre domaine…
Et vous auriez pu nous épargner les éloges du passage du communisme au socialisme, et du syndicalisme, c’est… ridicule.
“Ne serait-ce pas en tirant le meilleur parti de ce que peuvent apporter l’ensemble des hommes de bonne volonté à la société, à l’exclusion de toute démarche partisane et/ou sectaire, que l’on pourrait retisser le tissu social déchiré par les pensées matérialistes anti-humanistes à la fois rivales et complices des trois derniers siècles?”
Comme dit l’humoriste: il y en a qui ont essayé, ils ont eu des problèmes… Ce n’est pas avec un syncrétisme béat et des bons sentiments qu’on redresse une situation aussi dramatique que la nôtre… Il est temps d’arrêter les rêveries idéologiques pour voir les faits tels qu’ils sont.
“Mais ce n’est assurément pas en plaquant trop hâtivement un régime ou un système, fussent-ils remarquables dans l’esprit, sur une réalité sociale intellectuellement et spirituellement totalement appauvrie.”
Etudiez seulement un peu la période 460-1789, et vous nous direz si la situation sociale est restée la même, et sans crises graves… Toujours, la monarchie a su s’adapter et encourager les progrès utiles: les faits sont là, et ils sont éloquents pour qui sait les regarder.
“Il faut à tout le moins laisser suffisamment de temps au temps pour œuvrer à la pacifique, mais non moins hardie, révolution des esprits et des cœurs et le thème prioritaire de la Vie pourrait, et devrait, en être l’excellent ciment.”
Oui, cela ne se fera pas en un jour. Mais nous avons perdu suffisamment de temps avec les fausses solutions, il nous faut maintenant nous préparer à la Restauration.
Maurras a eu le tort jusqu’à son dernier souffle d’être nationaliste. Le nationalisme est fils de la Révolution, et vous remarquerez qu’il sait vous mener à rebours de vos convictions: au nom de “l’intérêt de la Nation”, l’AF soutint tacitement la République en 14-18, et participa aux élections dans l’entre-deux-guerres: un comble pour des anti-parlementaires!!! C’est ce genre de contradictions qui a fait que l’AF, malgré une place importante dans l’histoire du royalisme français, a été trop souvent un soutien implicite du système qu’elle prétendait combattre. A nous d’en tirer la leçon: l’intérêt de la France est de recouvrer son âme, catholique et monarchique.
“En conclusion donc, et, sauf événement extraordinaire d’ici le 7 juin qui permettrait de remettre de manière solennelle et efficace le sujet du respect de la dignité de l’homme, de sa conception à la mort, au centre du débat…”
Mais ce sujet n’a pas à être mis en débat!!! Quand on accepte de mettre la vérité en débat, on est déjà bien loin du bien commun…
Ne nous y trompons, il n’y a pas trente-six manières de parvenir au but.