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Liberté d'expression

On ne discute pas du retrait de la double-nationalité

Pour avoir osé outrepasser cette censure, Le Point a été harcelé par les réseaux sociaux et notamment par ses confrères. Sous la pression, le site Internet du Point a retiré rapidement une question posée dimanche sur le thème de la double nationalité, formulé ainsi :

 « Faut-il retirer aux Français d'origine algérienne leur double nationalité ? »

81 % des internautes avaient déjà répondu « oui ». 

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18 commentaires

  1. La Maroc et l’Algérie, à ma connaissance, ne reconnaissent pas la double nationalité. On est (on nait?) Marocain ou Algérien mais on ne peut être Français en même temps.
    Il suffit d’appliquer la réciprocité et refuser la double nationalité aux ressortissants des pays qui la refuse. Ce serait déjà un bon début. Non?

  2. Mensonges et dissimulations ne peuvent que conduire à davantage de mensonges et dissimulations
    Jusqu’au jour où patatras..
    Nos gouvernants jouent la France au poker…

  3. La double nationalité nie la souveraineté nationale. Il faut choisir. Ibm avait proposé à Jacques Maisonrouge sa direction mondiale, mais il devait renoncer à la nationalité française.

  4. La mesure de retrait est visiblement peu appréciée des internautes visitant le site du journal de déférence.

  5. Le sacandale était double : c’était Marine Le Pen, sur une radio ou une télé et dans Paris-Match, qui avait lancé le débat sur ces 800 000 doubles nationaux qui votent en France aux élections algériennes.

  6. @ Semetipsum :
    Le Maroc comme l’Algérie, reconnaissent la double nationalité. La meilleure preuve de cela, ce sont évidemment les accords d’Evian, lesquels ont été suivis de conventions entre la France et ses anciennes colonies, prévoyant une telle reconnaissance diplomatique – car chez nous comme dans ces deux pays, la loi ne mentionne pas la double nationalité – notamment pour éviter des déchirements familiaux.
    Ce qui différencie la France du Maroc, en revanche, c’est que la première autorise ses ressortissants à renier leur nationalité de naissance (ou d’acquisition : via le mariage par ex) alors que le second s’y refuse. La contrepartie de cela, c’est que la France peut déchoir un binationale de sa nationalité française, s’il est coupable de crimes spécifiques…Alors que le Maroc est dans l’impossibilité juridique de le faire.
    Actuellement, très peu de pays interdisent (par la loi) la binationalité : la Chine, le Cameroun, l’Arabie Saoudite, le Koweït, l’Allemagne.
    @ ID :
    Si la réaction de la direction du Point est pour le moins maladroite, il est cependant normal qu’elle ait enlevé cette question. Déjà qu’un vrai sondage est souvent controversé, le genre proposé par le Point manque singulièrement de rigueur : on peut voter dix fois de suite, on ignore quelle catégorie d’internautes à voter, dans quelle proportion, etc. C’est comme si j’allais faire un sondage sur F. Hollande au PS (mieux, au Bureau du PS) et que je disais : voici l’opinion des Français !
    Il n’est donc pas surprenant que les réseaux sociaux – mais aussi les lecteurs du Point, aient ridiculiser la direction coupable de présenter comme quelque chose de fiable, des résultats nécessairement biaisés par avance, tels des dés pipés.
    Au delà des railleries des internautes, il y a probablement des motifs juridiques que le Point n’a pas mis en avant (pour éviter une mauvaise presse ou des plaintes) mais qui sont bien réels. Car le Point, sans mentionner une seconde l’objet de sa question (alors que n’importe quel sondage commence par quelque chose du genre : « vous savez que untel a fait telle proposition ») positionne aussi cette dernière sur un registre des plus douteux : s’agit-il de s’interroger sur la pertinence de la double nationalité ? Sur la déchéance de celle-ci dans des cas précis ? Et si oui, pourquoi spécifier la nationalité algérienne, alors que cette double nationalité est loin de ne concerner que ceux détenteurs de celle-ci ? Serait-ce que les Franco-Algériens posent problème ? Et si oui, leur double nationalité en est-elle la cause ?
    Le problème de ce curieux « sondage », c’est qu’au delà du bais de sa construction, il part d’un postulat (la double nationalité algérienne – et elle seule – serait problématique) qui n’est en rien étayé. Il s’agit donc là d’un sophisme, puisqu’on applique un raisonnement par l’absurde. Et porter atteinte à une catégorie de personnes, identifiables, çà s’appelle en droit, faire de la diffamation.
    @ La double nationalité ne nie pas la souveraineté nationale puisque (par ex), en France, où c’est une tradition (pas seulement républicaine), un franco-algérien ne peut revendiquer sa nationalité étrangère sur le sol français et inversement en Algérie, il ne peut mettre en avant sa nationalité française. (Pour, par ex, refuser de payer une contravention)
    Il ne faut pas (non plus) oublier que cette double nationalité ne concerne pas que ceux qui vivent en France. Elle concerne aussi les Français qui vivent à l’étranger. Lesquels, du fait de leur double héritage, ont tendance à être un réseau pour la francophonie et un appui certain pour nos ambassadeurs. Les Français qui vivent à l’étranger le disent souvent (quand on les interroge) : ils affectionnent beaucoup de garder un lien avec la France. Cela ne les transforme pas pour autant en taupes pour le Gouvernement français ou en agent infiltré pour la DST ! Il en va évidemment de même pour les binationaux qui vivent dans notre beau pays.
    Qu’ils aient des attaches (souvent familiales) avec le pays d’origine de leurs parents n’impliquent pas vers qui, en cas de conflits, ils prêteraient allégeance. Partir du postulat qu’ils choisiraient nécessairement leur pays d’origine ou celui d’adoption n’a pas de sens. Car in fine, ils se retrouveraient dans une situation que l’Histoire nous a bien détaillée : celui des reines. Limitons nous à la France : Blanche de Castille a pris le parti de la France contre l’Espagne, Anne d’Autriche a fait de même (après la naissance de Louis XIV), Marie Antoinette n’a pas manqué (bien qu’elle ait été plus Française (filialement) que son époux !) de trahir la France, comme Isabeau de Bavière. Les Princes de Sang, eux, n’ont jamais failli pour trahir la France et c’est souvent le Parlement (1940) ou les Etats (1420) qui se sont donnés à l’ennemi !
    @ Tous : ce sondage était d’autant plus stupide qu’il est juridiquement impraticable. En effet, sur les registres d’Etat civil, un tel statut n’est souvent jamais inscrit. Et même en admettant qu’il le soit, on ne peut priver quelqu’un d’une nationalité sans motif sérieux, surtout quand la France (le pays, pas un gouvernement en particulier), dans la DDHC, se refuse à toute différence, sinon entre Français et étrangers. Il faudrait donc, pour réussir ce tour de force d’abattre la double nationalité, que nos ambassadeurs négocient de nouvelles conventions…En risquant, ce faisant, de faire perdre leur avantage au 2,5 millions de Français qui résident à l’étranger.
    Pour qu’une telle négociation ait lieu, il faudrait que nos ambassadeurs aient eu l’aval du Parlement. Ce qui est fort improbable, vue la configuration sénatoriale. Je rappelle (à titre d’information) que seuls les élus sont habilités à réduire leur nombre.
    Au delà de l’aspect politique et des problématiques juridiques, quel effet pourrait bien avoir une telle suppression ?
    Sachant, pour commencer, qu’une loi (sauf dans certaines matière) ne saurait être rétroactive ? Autrement dit, si une loi (par miracle) était votée – et pas contestée devant, disons, le Conseil Constitutionnel ou la CEDH – elle ne s’appliquerait qu’aux nouveaux ressortissants étrangers vivants en France. Pas au (selon une estimation d’un député UMP) quatre millions qui résident actuellement sur le territoire français. (Qui ne se réduit pas à l’hexagone)
    Sachant que, par ailleurs, il y aurait nécessairement des dérogations à prévoir ? Pour les Marocains, par ex, qui ne seront pas en capacité de renoncer à ce qui est inaliénable chez eux. Pour les binationaux vivants en Alsace Lorraine. (Qui ont pu garder leur nationalité allemande) Pour ceux qui résident en Savoie/Haute Savoie ou en Corse (qui eux, en ont une avec l’Italie) Ce, sans mentionner tous ceux qui descendent des Pieds Noirs et des Algériens présents lors des accords d’Evian ?
    Sachant enfin qu’un tel choix (biaisé, on l’a vu, dans certains cas) n’aurait – in fine – que pour seul effet de contraindre les binationaux à se doter d’un visa pour aller voir leur famille ?
    Le débat oui, mais après s’être informé !

  7. Ce qui est intéressant c’est que la critique de la double nationalité ne se pose que d’un seul côté. Le côté non européen .
    Les européens ne sauraient bénéficier de la nationalité Française que dans des cas strictement limités par une quelconque loi obsolète. Définissant la race, l’appartenance à une race “digne, par le sang” , du respect des règles édictées par ces mêmes traditions, la nationalité n’est qu’un acte administratif lié à la puissance royale.

  8. Les merdias ont conspué leur confrère pour oser avoir ouvert un pan du rideau.
    Mais les merdias, déjà boudés par beaucoup, ne pourront rien contre les faits. S’ils peuvent travestir un moment la vérité, ils ne peuvent gommer les faits si têtus.
    Notre société est dans un état pauci relationnel pour reprendre la citation d’un de nos rares évêques un peu moins timoré que ses confrères.
    Cette société mortifère ne va plus survivre bien longtemps.
    Le temps vient de la guerre civile. Ce sera une guerre de civilisation et nous avons perdu notre force spirituelle.
    Mais un sursaut des croisés peut encore inverser la tendance.

  9. Quand est-ce que le Point sortira vraiment les poings ?

  10. de Gaulle déjà ne croyait pas a l‭’‬assimilation ou à la double nationalité: ‬confidences à Alain Peyrefitte :‭ «‬ Les Arabes sont les Arabes,‭ ‬les Français sont les Français.‭ ‬Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de musulmans qui demain seront peut-être vingt millions‭ ‬et après demain quarante ‭!‬” 
    Dommage que dans ses déclarations publiques ce triste sire ne se soit pas exprimé aussi clairement ‭; ‬cela aurait évité bien des drames.

  11. Rappeler le commentaire de Laurent Ozon sur la double-nationalité :
    “La double-nationalité est un billet aller-retour. La supprimer c’est obliger des millions d’extra-européens à choisir aujourd’hui la France pour garantir leur sécurité matérielle. Il faudra poser cette question à ces populations lorsque nous pourrons escompter des réponses favorables à l’utilisation du billet retour. Ces conditions se préparent politiquement. Sauf à entendre par suppression de la double-nationalité, la déchéance de la nationalité par décret à tous les détenteurs d’une double (ou triple) nationalité. Et comme je ne crois pas que ce soit la proposition du Front National…”

  12. @Seb
    Ce que l’Allemagne fait nous pouvons le faire aussi c’est une question de volonté politique. Mais tout ceux qui ne veulent rien faire s’empresse de crier que c’est quasi “impossible” au nom de quelques intérêts particuliers. Bien sûr cela ne suffira pas et doit s’inscrire dans un ensemble plus vaste de remise à plat de tout notre droit sur le sujet. Mais cela semble effectivement trop de “complications” à beaucoup, ils préfèrent ces statut quo qui les arrangent tant.
    Le parallèle avec l’Histoire des Reines Européenne est des plus anachronique, et il est arrivé que celles-ci participent à des actions contre le pays d’accueil. Mais surtout elle n’était pas membre d’une oum ma supra-nationale, elles œuvraient pour les intérêts de leur famille, celle de leur époux ou celle de leur père selon les moments et les sujets.
    L’exemple du visa à obtenir fait sourire, car figurez-vous que c’est tout les jours que des familles les sollicitent pour aller voir l’un des siens installés à l’étranger et ayant parfois obtenus la nationalité du lieu.
    Que ce pseudo sondage n’en soit pas un nul n’en doute, c’est à chaque instant que les médias vibrionnant nous en proposent, fabriqués à la même sauce, destinés juste à surfer sur l’actualité ou le mot du jour, vous ne nous apprenez rien sur le caractère manipulateur des médias, même quand ils sont maladroit, ce qui était intéressant ici c’était plutôt la volonté de la nomenklatura d’éviter tout débat sur le sujet, même pour “éclairer” les idiots que nous sommes.

  13. @ SEB : si l’administrateur du site a fait correctement sont travail, il n’est pas faisable de voter plusieurs fois, les sites qui posent des questions et sont administrés correctement font apparaître un message disant : vous avez déjà voté.
    Avoir une double nationalité c’est vouloir le beurre et l’argent du beurre (plus si on connaît la suite).
    On est Français ou étranger, si nous acceptons deux nationalités, pourquoi pas trois ou quatre ? Il n’y a pas de raison de limiter les nationalités.
    Quels sont les risques pour les Français vivant à l’étranger ? Ils resteront français si d’autres ne bénéficient plus de la double nationalité.

    D’accord avec vous samsung !
    @ V : pourquoi déchéance de nationalité ?
    Ils choisissent, c’est tout. Ils sont soit français, soit ce qu’ils veulent d’autre, martien s’ils le désirent ; accorder la nationalité française n’irait pas de soit par une simple demande, il doit être demandé de parler, lire, écrire, etc., soit pouvoir vivre, comme un Français, sans aide extérieure pour acquérir la nationalité française. Être Français se mérite, même pour ceux qui sont nés Français !

  14. @ Seb
    Les sondages par clic sont bidons. Oui.
    Mais dire que supprimer la double nationalité est impossible, non. Ce serait simple, dur, mais simple : il faudra en choisir une seule, si on possède la nationalité française plus une autre.
    Et on pourrait ne demander ce choix qu’aux extra européens. Ce qui arrangerait bien des choses. Renégocier les traits c’est encore possible : les pays concernés ont tellement d’avantages en jeu, comme les transferts des aides sociales françaises dans les pays extra européens, plusieurs dizaines de milliards par an. Ou la CMU. Ou tant d’autres choses moins connuers ou connues seulement de nos services de renseignement, comme par exemple les emplacements des villas, appartements et palais des dirigeants algériens dans le monde, leurs liens avec lesq services américains, etc……
    Il y a dit-on 800 000 algériens, par exemple, qui votent en France comme citoyens français et qui sont aussi inscrits comme électeurs algériens dans les consulats : avec leurs familles, parents et enfants, cela fait quand même beaucoup de citoyens ”français” qui ont une double allégeance.
    En raisonnant comme vous le faites, rien n’est possible et nous serions donc destinés à devenir de simples nationaux envahis par des bis….nationaux membres de la oumma, tandis que nous serions des dhimmis. Votre raisonnement pseudo informé, par sa sophistication apparente, est l’exact reflet de la mentalité des élites PS et UMP qui nous ont laissé envahir démographiquement depuis 1975 avec un grand remplacement qui se mettra en place à partir des années 2025-2040, avec autant de naissances bis que de nassance françaises de souche.
    Que veut dire, selon vous, la formule : “Bouter hors de France”, en 2014 ?
    Si Jeanne d’Arc avait raisonné comme vous, nous parlerions anglais et nous serions anglicans, comme tous les ex territoires et colonies françaises dans le mondedepuis 4 siècles. Heureusement la Providence est moins sophistiquée que vous : elle choisit parfois de faire bouter hors de France. Y compris par l’épée.
    Essayons déjà par la loi.

  15. @Seb
    Seule la loi pénale ne peut être, en principe, rétroactive. Sauf à être plus douce.
    Pour le reste il n’y a pas de problème.
    C’est même la règle en droit fiscal…

  16. @ Jacques Bonhomme : quand on cite quelqu’un, il faut toujours rappeler le contexte. Ces propos restitués sont ceux du Général, qui s’adresse ainsi aux chefs des armées, qui souhaitent absolument le maintien de l’Algérie française, alors que De Gaulle est prêt à terminer la guerre, en laissant les Algériens prendre leur indépendance. Quoi qu’il en soit, le 1er Président de la V République, n’a pas mâché ses efforts pour que les anciennes colonies françaises soient très liées à la France d’après l’indépendance. Ce qu’on appelle (encore) la francafrique, est l’oeuvre claire et nette du Général.
    @ Stephe : en Allemagne, il existe le modèle de l’option : à 18 ans, l’enfant ayant donc atteint la majorité doit se prononcer pour une des deux nationalités. Après qu’un enfant a atteint l’âge de 18 ans, l’Administration chargée des questions de naturalisation lui pose par écrit la question s’il veut garder la nationalité étrangère ou allemande. Si l’enfant majeur décide de garder la nationalité étrangère, il perd automatiquement la nationalité allemande. S’il veut garder la nationalité allemande, il doit alors prouver jusqu’à l’âge de 23 ans la perte de la nationalité étrangère. Jusqu’à l’âge de 21 ans on peut introduire une demande pour garder les deux nationalités. L’administration peut répondre positivement si la perte de la nationalité étrangère n’est pas possible, ou inacceptable. Si la nationalité étrangère est une des nationalités de l’UE ou de la Suisse, la possibilité de garder la nationalité étrangère est aussi accordée.
    Le refus de la double nationalité est donc théorique, surtout que l’Allemagne a passé des accords – avant son entrée dans l’UE et sa Réunification – avec certains pays (la France de 58, la Turquie, les USA, la GB, la Russie) pour que la double nationalité soit possible. Ces accords permettent notamment à tous ceux qui faisaient partie de l’Empire français de conserver leur nationalité étrangère en plus de l’allemande.
    @ Maurice : je ne vois pas bien en quoi ce serait vouloir le beurre et l’argent du beurre. Surtout que la plupart du temps, on acquière une double nationalité par la filiation ou le mariage ! La double nationalité n’est pas (non plus) la seule situation qui octroie à ses détenteurs quelques avantages (mais aussi les inconvénients qui vont avec !) ! Prenez le droit rhénan ! Les traditions juridiques bretonnes ou encore l’accord d’annexion de la Savoie/Haute Savoie !
    Ce qui va se passer pour les Français qui vivent à l’étranger ? Vous allez leur demander de choisir entre la France et (disons) les USA. Pour des raisons pratiques, ils choisiront nécessairement le pays étranger au détriment de la France. Il n’y a que dans les pays membres de l’UE, que les Français vivant à l’étranger seront en mesure de conserver leur nationalité française, car aucune raison pratique n’imposera qu’ils renient leur pays d’origine.
    Le même phénomène aura lieu pour les étrangers qui vivent en France. Majoritairement, ils choisiront la France, puisqu’ils y vivent. Croire que leur enlever une nationalité les fera partir dans un pays que (généralement) ils ne connaissent qu’en tant que lieu d’habitation d’une partie de leur famille ou/et pays touristique, est un leurre.
    Le plus probable, dans tous les cas, c’est que cette « menace française » sera contournée par une impossibilité juridique (comme au Maroc) de renoncer à une nationalité d’origine. Les citoyens se voyant (de fait) interdire tout renoncement, on se retrouvera dans la situation allemande où sur le papier l’interdit existe, mais pas dans les faits, puisqu’un système dérogatif sera mis en place.
    @ Jeanne : supprimer la double nationalité est techniquement possible, mais juridiquement difficile et politiquement intenable. On peut bien sur renégocier des traités bilatéraux – c’est plus délicat de le faire au niveau européen ou international – mais dans quel but ?
    Croit-on qu’il suffise de retirer à quiconque son passeport étranger, pour qu’il cesse d’avoir des attaches avec son pays d’origine ? La « lettre à France » d’un certain Polnareff aurait de quoi laisser penser le contraire. Croit-on également que l’amour qu’on a pour un pays, empêche d’en aimer un autre ? Nos croisés sont souvent « tombés amoureux » du Royaume franc, en y habitant, en découvrant une culture qui différait de celle française. Ils ne sont jamais retournés, pour autant, contre la France ! Et n’ont pas (non plus) pactisé avec l’ennemi, même si les Templiers comme les Hospitaliers ont vu (des deux cotés) leur loyauté mise en accusation, parce qu’ils essayaient péniblement de trouver des compromis , en accord avec la Royauté francque !
    S’agissant de la CMU, celle-ci ne peut être obtenue, en France, par (disons) des Franco-algériens, car cette aide est réservée aux étrangers en situation précaire, présents illégalement sur le territoire français. Ce qui n’est pas le cas des binationaux.
    Les aides sociales sont délivrées aux familles présentent sur notre territoire. La nationalité des parents n’entrent pas en ligne de compte, seulement leurs revenus ainsi que leur impact démographique.
    Les dirigeants Algériens (disons) sont dans la même situation que les dirigeants du Quatar. Ils ont une fortune suffisante qui leur permet d’acquérir en France (mais pas seulement) des biens immobiliers, comme n’importe quel acquéreur d’une propriété qui en a les moyens.
    J’ignore quel est le nombre exact de Franco-algériens qui votent en France comme citoyens Français. Mais quelque soit ce nombre, il a réciprocité. Idem pour les citoyens de l’UE, qui ont tous droit de participer à certaines elections. Il en va de même pour les Français de l’étranger qui peuvent voter aux présidentielles américaines comme les Américains peuvent voter pour notre Président…Si double nationalité.
    Pour information, l’immigration (en France) ne date pas des années 75. On peut s’établir celle-ci à partir des années 1830, puisque c’est à ce moment là qu’elle devient massivement d’installation.

  17. N’est-ce pas cela la “censure à la chinoise”, M. Christophe Barbier ?

  18. Comme quoi il s’agit bien de choix politiques et de rien d’autre : cet article traitent de l’évolution néfaste pour l’Europe du droit Allemand sur la question :
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/07/03/97001-20140703FILWWW00419-le-bundestag-approuve-la-double-nationalite.php

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