C’est en ces termes que Bruno Gollnisch, vice-président du Front National, a répondu au Figaro qui l’interrogeait sur la succession de Jean-Marie Le Pen à la tête du FN.
"Réussir ce passage (NDCdH : la succession de JMLP) constituera une preuve de pérennité et de maturité pour notre parti. Mais on ne remplace pas Jean-Marie Le Pen. Après lui, ce sera autre chose. Non pas dans les idées, mais dans le style."
Concernant le soutien du Président pour la candidature de sa fille, Marine :
"Je ne lui dénie pas du tout le droit d’intervenir dans la course à la succession et de soutenir une autre candidature que la mienne. Toutefois, je préférerais qu’il se prononce en ma faveur. Mais peut-être que finalement, Jean-Marie Le Pen choisira d’être un arbitre neutre au-dessus de la mêlée."
Bruno Gollnisch rappelle également qu’il arrive en tête des votes au comité central du FN, et, renouvelant sa candidature à la succession, confirme ne pas être en guerre contre Marine. Quant aux Européennes de 2009, sa candidature n’est pas encore officiellement décidée.
Interrogé sur le fichier EDVIGE, Il rappelle que la gauche, en tête de la contestation, n’avait pas été trop gênée de faire mettre sur écoute plus de 3 000 personnes, à l’époque de François Mitterand :
"Ces gens-là ont le culot phénoménal de venir nous donner des leçons"