L'OCDE publie une enquête menée depuis 2006 dans 24 pays et portant sur 166 000 adultes âgés de 16 à 65 ans. 7000 Français ont répondu à l'enquête.
Le constat est mauvais pour les Français, qui se retrouvent tout en bas du classement dans les trois domaines étudiés: littératie, c'est à dire la capacité de comprendre et de réagir de façon appropriée aux textes écrits, la numératie ou l'utilisation des concepts numériques et mathématiques et la résolution des problèmes dans des environnements technologiques. L'OCDE n'a pas évalué le niveau de connaissance de laïcisme. C'est de la discrimination.
On ne sait pas lire ni compter mais on connaît la laïcité
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7 commentaires
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clau
1968 dans toute sa splendeur !
le tutoiement des profs a du déraper .
Aeterna
Etude à relativiser puisqu’elle affirme aussi que le niveau des Français est mauvais en raison des aînés : la tranche 45-65 ans serait moins performante que la tranche 15-44 ans….
Lanne Elisabeth
Il serait temps de faire savoir à l’Académie Française que deux termes nouveaux ont fait leur apparition :”litteratie” et “numératie”.
J’ai bel et bien l’impression que certains dirigeants de l’OCDE ne savent pas parler le français ! C’est affligeant !!!
Stephe
Le poids énorme des migrants dans notre pays participent-ils au faible taux de réussite des seniors dans cette étude?
Robert Marchenoir
La preuve de la nullité des Français (pour ne rien dire de leur cuistrerie) figure dans la traduction de cette étude : les mots “littératie” et “numératie” sont inconnus de la langue française.
En français, on dit savoir lire et compter. Mais je suppose que s’il avait fallu annoncer aux Français qu’ils ne savent faire ni l’un ni l’autre, l’ambassadeur de France auprès de l’OCDE (car ça existe, ce genre de planque…) aurait hurlé dans les bureaux du château de la Muette.
Robert Marchenoir
Pour montrer que je n’exagère pas quand je dis que les Français ne savent ni lire ni compter (et qu’il n’y a pas besoin d’étude de l’OCDE pour s’en rendre compte), il suffit de se baisser pour ramasser.
On lit sur le site du Figaro à l’instant, concernant le quotidien suisse Le Temps :
“Le journal basé à Genève est tiré à 39.716 exemplaires et compte 272.000 clients pour sa version numérique. Son lectorat se monte à 115.000 personnes.”
L’OCDE a raison : nuls en lecture et nuls en calcul. Et nous parlons là de professionnels de l’écriture.
Jean
Je pense qu’ils ont dû donner une traduction de leur cru de “literacy” qui concerne l’alphabétisation…