Le pape n’a pas trouvé amusant que soient jetées dans le Tibre les statuettes Pachamama et a demandé pardon à ceux qui avaient pu être offensés par le geste des catholiques qui les ont pris à Santa Maria in Traspontina !
Antonio Spadaro, directeur de la Civilta cattolica, n’a pas craint pas de comparer ceux qui ont jeté les statuettes de Pachamama dans le Tibre aux terroristes de l’Etat islamique :
“L’opération de l’Etat islamique qui fut définie comme « la plus grande démolition d’idoles païennes de l’époque moderne ». Les miliciens ont justifié leur action en affirmant qu’ils devaient « détruire les idoles en tant que représentations diverses de Dieu ».”
Il ne se rend pas compte qu’en écrivant cela il confirme que les statuettes sont donc bien des idoles.
Et elles n’étaient pas dans un musée, mais elles ont fait l’objet d’un culte dans les jardins du Vatican avant d’être exposées dans une église de Rome.
Interrogé en conférence de presse du Synode, Paolo Ruffini, préfet du dicastère pour la communication, a nié qu’il y ait eu “prosternation” devant les statuettes de Pachamama, dans les jardins du Vatican. On se demande alors ce que cherchaient dans l’herbe les personnes ci-dessous… :
Un évêque brésilien a osé s’élever contre la vénération de la Pachamama et il met les pieds dans le plat :
« Dans ces rituels, il y a le diable, il y a de la magie. Notre Dame n’est pas la Pachamama, elle est la Vierge de Nazareth. »
« Ce sont des questions fondamentales et ici, en Amazonie, nous connaissons la signification de Macumba ou Candomblé, des rites et des malédictions magiques, venant du nord-est du Brésil et de l’État de Bahia, qui sont fréquentes ici ».
« Ces célébrations dépendent des esprits qui y sont évoqués et il est évident qu’il s’agit de sorcellerie, dont la lettre de saint Paul aux Galates, au chapitre V, verset 29, nous avertit quand il dénonce le péché d’idolâtrie qui est incompatible avec l’Evangile et la mission ».
Concernant le culte de la Pachamama et de la Terre Mère « qui a été vénérée au Vatican » :
« Ce sont des déesses comme Cybèle (dans l’Antiquité classique) ou comme la déesse Astarté adorée à Babylone : toutes deux expriment la fertilité des femmes. L’invocation des statuettes devant lesquelles même certains religieux se sont inclinés au Vatican (et je ne dis pas la congrégation à laquelle ils appartiennent…) est l’invocation d’une puissance mythique, la Terre Mère, à laquelle on demande des bénédictions pour l’humanité ou à qui on adresse des gestes de gratitude. Ce sont des sacrilèges démoniaques scandaleux, surtout pour les petits qui ne savent pas discerner ».
« La Terre Mère ne doit pas être adorée parce que tout, même la terre, est sous la domination de Jésus-Christ. Il n’est pas possible qu’il existe des esprits avec une puissance égale ou supérieure à celle de Notre Seigneur ou à celle de la Vierge Marie. »
« La Pachamama n’est pas et ne sera jamais la Vierge Marie. Dire que cette statue représente la Vierge est un mensonge. Elle n’est pas la dame de l’Amazonie parce que la seule dame de l’Amazonie est Marie de Nazareth. Ne faisons pas de mélanges syncrétiques. Tout cela est impossible : la Mère de Dieu est la Reine du Ciel et de la terre. »
Le cardinal Gerhard Müller s’est également indigné lors d’un entretien sur EWTN et il a déclaré :
« La grande erreur a été d’amener les idoles dans l’Église, et non pas de les en avoir ôtées, car selon la Loi de Dieu lui-même – le Premier Commandement – l’idolâtrie est un péché grave, une violation criminelle de la loi divine, et on ne doit pas les mélanger avec la liturgie chrétienne. »
« Aller les prendre peut être contraire à la loi humaine, mais amener les idoles dans l’Église était un péché grave, un crime contre la loi divine. Il y a une très profonde différence. »