Chaque professeur doit obligatoirement suivre huit journées de formation, dont trois réservées au numérique, pour comprendre la réforme du collège. Le Point titre "voyage en absurde". Et en effet, le récit est éloquent. Réactions choisies :
« Il y a un côté sectaire dans ces formations. On est tenu d'y croire, comme à une divinité. Ceux qui mordent à l'hameçon et y croient ont une rhétorique simple : il y a des choses qui ne marchent pas actuellement, donc la réforme est bonne. Quel sophisme ! »
« On nous a parlé comme à des abrutis. On n'a pas attendu qu'on nous dise de bosser avec les collègues pour le faire ! Mais dans le cadre défini par la réforme, c'est infaisable. Lorsque j'ai demandé à l'inspectrice quand nous étions censés nous organiser, elle m'a répondu : Pendant la récré, en salle des profs, vous n'avez qu'à marcher avec vos collègues vers la machine à café pour discuter de l'EPI ! C'était totalement infantilisant. »
« Nous étions censés recevoir les nouveaux programmes il y a quatre mois. Mais nous n'avons toujours aucune nouvelle. »
Réponse d'une formatrice :
« Si cela ne vous plaît pas, vous n'avez qu'à changer de métier ! »