Dans Monde & Vie, l'abbé de Tanoüarn souligne le paradoxe du débat sur la déchéance de nationalité :
"On s'inquiète d'éventuels apatrides et on en fabrique tous les jours"
"Le principal problème des sociétés européennes d’aujourd’hui, qui sont multi- culturelles de fait, c’est qu’un grand nombre des habitants qui composent ces États n’ont plus l’impression de faire partie d’un peuple et ne savent pas ce qu’est une nation. L’exemple vient de haut : depuis vingt ans, la Upper class internationale a pris l’habitude de considérer que ce qui se rapporte aux patries européennes est dérisoire et que n’existe au fond que la grande Europe, où les meilleurs, ceux qui ont réussi, sont avant tout des cosmopolites, des citoyens du monde".