… sous l’autel du monastère Andronikov à Moscou. Tout avait commencé en 1992, lorsque la gestion du monastère Andronikov avait été confiée à l’Eglise orthodoxe russe. Les religieux conduits par l’archiprêtre Viatcheslav Savinykh avaient alors entrepris de restaurer l’autel de la cathédrale du Sauveur. Au cours des travaux les ouvriers s’étaient heurtés au soubassement de pierre de l’autel, un endroit où habituellement on inhume les dignités religieuses.
Selon des données fragmentaires, les deux iconographes (Roublev et son collaborateur Daniel Tcherny) étaient des religieux de ce monastère, ils étaient morts tous les deux approximativement à la même époque, vers 1430 et avaient été enterrés ici.
La découverte de nos jours des restes d’André Roublev relève vraiment du miracle. André Roublev, canonisé récemment, est un pilier du moyen âge spirituel russe. Personne n’a surpassé ses icônes ni pour le coup de patte, ni pour l’incantation spirituelle, ni pour la divinisation du Christ.
claire
je ne saurais trop vous recommander la lecture méditée de l’hymne “o mon Dieu trinité que j’adore…”d’Elisabeth de la Trinité en gardant sous les yeux l’icône avec en fond sonore un peu de grégorien de Fontgombault.
Voilà, comme ça,tout seul ou en couple, en famille. Tout d’un coup Dieu est là…