Du Syndicat de la famille :
Pour protéger les jeunes de 11 ans et plus de toute forme d’idéologie, Le Syndicat de la Famille appelle la secrétaire d’Etat chargée de l’Enfance, le ministre de la Santé et le ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse à faire urgemment dépublier le site onsexprime.fr. Il faut en revoir largement l’esprit et le contenu et ce, en lien avec des professionnels de l’enfance et les parents dont le rôle irremplaçable auprès de leurs enfants est souligné de manière unanime depuis quelques jours par l’ensemble des politiques.
Conçu par Santé Publique France et destiné aux 11-18 ans, le site internet onsexprime.fr vient de faire peau neuve. Il est malheureusement, comme la version précédente : inadapté, en particulier aux plus jeunes de cette tranche d’âge, par son approche purement fonctionnelle de la sexualité. Réduite à de la simple technique, la sexualité est présentée sans aucun lien avec le sentiment et l’amour.
Rédigé en écriture inclusive, Onsexprime.fr est largement inspiré de l’idéologie du genre. Sous prétexte de mettre à l’aise ceux qui s’interrogeraient sur leur identité sexuelle, le site indique même carrément que « faire correspondre leur corps avec leur identité de genre (…) peut passer par une modification du corps, par exemple en prenant des hormones ou en faisant des opérations de chirurgie. » Il est particulièrement irresponsable de la part de Santé publique France que de tels conseils, particulièrement invasifs et très lourds de conséquences physiques et psychologiques, et dont certains effets sont irréversibles, soient proposés aux jeunes dès l’âge de 11 ans. Ces propos sont présentés de manière anodine et banale et sans aucune mise en garde. Santé Publique France ne peut ignorer, pourtant, qu’une transition porte gravement atteinte à l’intégrité du corps de nos jeunes.
Outre les dérives du contenu du site, les liens proposés à ceux qui s’interrogeraient sur leur masculinité ou leur féminité orientent vers des organisations militantes. Les récents dérapages de au sein de l’école Alsacienne, où des associations ont véhiculé une propagande trans provoquant l’indignation des parents, confirment les dangers de l’intervention de certaines organisation militantes. Et sur le site Onsexprime.fr, aucune des sources indiquées ne renvoie à des experts, des organismes ou des publications spécifiquement dédiés aux adolescents et aux jeunes.
Le site est à l’évidence conçu par des adultes qui n’ont pas su ou pas voulu s’adapter aux préoccupations des adolescents ni prendre en compte leur maturité, bien différente d’une année à l’autre dans cette période qui va de 11 à 18 ans .
Depuis des années, ce site internet est recommandé dans les brochures et dans les manuels scolaires dès le collège. Mais les adolescents ne se sont jamais invités à se tourner vers leurs parents pour en parler avec eux au lieu de rester seul devant ce contenu froid et inadapté, voire traumatisant pour certains. Au contraire, les seules allusions aux parents, qui sont pourtant les détenteurs de l’autorité parentale, ne sont que négatives et incitent à agir, pour des actes importants, sans faire appel à eux : « Comment voir un médecin sans que mes parents le sachent ? », « Comment me faire dépister sans que mes parents ne soient au courant ? », « Ado et parents : comment se parler sans s’engueuler ? »
« Il est urgent et nécessaire de renforcer le lien de confiance et d’autorité entre les parents et les enfants. Cette présence est irremplaçable pour faire grandir les jeunes et les aider dans cette période parfois délicate qu’est l’adolescence. Les ressources pédagogiques du service public doivent y contribuer, loin de la réalité du site onsexprime.fr qui doit donc être repensé en associant parents et professionnels de l’enfance » résume Ludovine de La Rochère, Présidente du Syndicat de la Famille.
C.B.
En attendant de voir ce que contiendra le programme (d’enseignement, en principe) annoncé par le ministre, les informations mises à la disposition de ces jeunes devraient concerner, me semble-t-il:
-en premier lieu le rappel des dispositions législatives: 1/ personne n’a le droit de toucher le corps d’autrui sans son consentement (cf. les prudences actuelles des médecins qui ne s’aventureraient plus à vous ausculter sans avoir au préalable recueilli votre accord!) 2/ le consentement suppose de pouvoir évaluer les conséquences à court, moyen et long terme et une “balance bénéfices-risques”
-en deuxième lieu (et c’est indispensable pour le point 2/ qui précède) des connaissances élémentaires sur les systèmes reproductifs masculin et féminin
-en troisième lieu les aspects affectifs des relations sexuelles, ce qui devrait être l’occasion d’une mise en garde contre la pornographie.
Les “travaux pratiques”, même purement théoriques, des divers “comment faire”, n’ont pas grand’ chose à faire sur un tel site…
-une bibliographie sérieuse (donc pas une simple compilation de ressources associatives militantes).
philippe paternot
ben quand un gouvernement nomme un ambassadeur de lgbt, il ne faut pas se leurrer; que les gens normaux aillent voter