Lu ici :
"AFP & cie peuvent se frotter les mains, dans un sens comme dans l’autre; leurs articles sont une fois encore un moyen efficace pour diviser et obscurcir les esprits, et aujourd’hui plus particulièrement face au problème des nomades – tsiganes, et ceux qui sont désignés sous différents noms selon les pays, dont les ancêtres partirent du continent indien et arrivèrent en France au XVème siècle, dont le mode de vie, talents artistiques mais aussi larcins et plus, fascine l’Europe, de la lointaine Russie aux grottes de Grenade, et qui gagnèrent même l’Amérique avec les conquistadors espagnols. Obscurcir les esprits et faire un beau nuage de fumée en plein Ramadan (eh oui, c’est devenu une période incontournable de la « très »laïque république française), voilà une opération parfaitement réussie de la part du gouvernement français et de son président. […]
Les « voleurs de poule » en roulotte et aux beaux visages bronzés ne viennent pas de surgir aujourd’hui dans le paysage français même si l’attaque d’une gendarmerie rurale du centre de la France a choqué. Les caméras de télévision ont d’ailleurs montré des attaquants qui ne ressemblaient en rien à des tsiganes roumains ! […] Régulièrement depuis 2 ans les tsiganes roumaines font des aller et retour entre notre pays et le leur au frais des contribuables français qui paient pour des mesures absurdes et inefficaces (coût de l’opération 18 millions d’euros) […] Mais cela permet aussi de faire du chiffre dans les statistiques du ministère de l’intérieur…
Les quelques aller-retour de quelques petites centaines de tsiganes roumains ne vont pas régler le problème de l’immigration africaine et de l’islamisation qui se développe depuis quarante ans […]. Bref le gouvernement français avec ses mesures « gitanes » récentes fait semblant de vouloir tuer une mouche avec un fusil de chasse, tandis que « l’ennemi » le vrai, n’est pas exactement celui-là. Toutes ces gesticulations n’auraient-elles par pour finir comme unique but de tenter de faire croire aux français qu’ils ont un gouvernement qui agit dans un sens, alors qu'il va continuer à travailler dans un autre? Quel bel alibi, ou plutôt quelle révoltante affaire, où l’on utilise l’étranger de toujours, « mon pote le gitan » dont le mode de vie et la couleur de peau, ont toujours inquiété ! Et en disant cela je ne veux absolument pas défendre « le voleur de poules » car un voleur est un voleur, mais simplement je m’insurge contre cette politique du bouc émissaire et du nuage de fumée, une politique de l’hypocrisie et du ne rien faire, une politique de la tromperie, une politique cousue de gros fils blancs, que dis-je de cordages gros comme le bras, pour masquer les vrais problèmes liés à l’immigration-invasion, destructrice de notre beau et grand pays qui a vu depuis des siècles ses routes sillonnées par des roulottes des gitans sans que son existence même en soit menacée."
Ethos
Pour convaincre les Français, il ne fallait rien dire et agir.
Agir car déterminé à reconquérir La Villeneuve en frappant à mort ceux qui osent sans aucun mérite, les misérables, s’attaquer aux petits, jeunes ou vieux, aux faibles et aux policiers que nous savons abandonnés par “le politique” et la hiérarchie.
Chacun sait pourquoi tout est écran de fumée ==> tenus.
Un black out complet des télécommunications et une saturation electromagnétique des gsm et autres Iphone à mesure de l’avance sur le terrain, un bouclage en règle, des équipes choc 1 à 5, les fumigènes intenses à 300 m par avion pour cacher la vue des satellites des petits copains et hop ! le trou d’enfer après une préparation en règle, la logistique et le briefing …
Pas de pub pour les crapules, pas de télé, pas de photo. On n’en parle pas.
Ils n’existent pas.
Science fiction? Voire.
Alors que c’est l’inverse, on déplace les policiers et les bonnes hens. Quel affront terrible pour ces serviteurs! Quelle honte! Quelle servitude!
Et il faudrait tomber encore et encore dans le panneau
Pedrope
C´est un gouvernement qui aurait du faire ce qu´on attend de lui : de la politique. Décider de la reconduction des Roms à la frontière n´est pas du ressort de M. Hortefeux mais de ses policiers, n´est pas du ressort de M. Sarkozy mais des tribunaux.
Par contre laisser pourrir les quartiers HLM et les “zones sensibles”, ne pas freiner l´immigration, laisser le commerce de la drogue s´effectuer dans les lycées et les universités en toute impunité sans même feindre de s´intéresser au problème (tout le monde sait que le cannabis en soi n´est pas un danger, et en général un étudiant n´a pas de quoi se fournir en héroine alors la sensibilisation, c´est bien, c´est pas cher, mais ca sert à rien), c´est ce qu´on attend d´un gouvernement, pas une gestion du pays au jour le jour.
Jaltahoja
Quel plaisir : c’est rare que je me trouve en parfait accord avec vos articles ! En général, je vais sur le Salon beige pour me faire secouer les méninges en m’agaçant de son humour cynique, pour prendre du recul et me faire ensuite ma position, qui est rarement celle du Salon. Il est tout à fait certain que les affaires “rom”aines et les affaires africaines n’ont rien à voir en termes d’immigration. De là à dire comme Pedrope que ce n’est pas l’affaire du Gouvernement mais uniquement de ses sbires que de se pencher sur la reconduction des Roms à la frontière… je dirais quant à moi qu’il est bienvenu que le Gouvernement dépasse la question intérieure et fasse intervenir les Affaires étrangères, qu’il bouscule un peu la Roumanie, d’où viennent de nombreux Roms, pour que celle-ci prenne ses responsabilités pour leur insertion à demeure. En Seine-Saint-Denis, où je vis, ce ne sont pas les collectivités locales qui peuvent apporter de vraies solutions ; c’est une question de politique globale et étrangère. “Un grand nuage de fumée” qui cache beaucoup d’autres choses : j’en conviens. Mais pas un non-sens car, même si ce n’est pas notre plus grande misère actuelle, la présence de bidonvilles sur notre sol reste un grand scandale et il est nécessaire d’agir à cet égard. Nous ne sommes pas à Calcutta, ici !
Jean Theis
Je ne sais pourquoi tout le monde s’escrime à agir, alors qu’il serait si simple d’arrêter tout financement, quel qu’il soit, à ces gens sans les maltraiter.
Ils repartiraient peu à peu ailleurs – et si c’est chez eux, tant mieux. Le Pape n’a t’il pas dit il y a quelques mois que l’émigration n’était pas un but en soi ? C’est de retournez vivre chez soi qui l’est.
Ethos
@ Jean Theis
Ne pas agir est justement ce qui se passe depuis 35 ans et je sache qu’on s’y escrime, rien qu’à l’enver des intérêts de notre pays, des nôtres et ceux de nos enfants.
Ne pas vouloir agir, c’est aussi donner toutes les raisons d’agir contre nous à ceux qui ne nous ont jamais aimés et qui veulent notre disparition.
En tout état de cause, un peu à la manière de Lagardère, si nous n’y allons pas, ils viendront quand même à nous, sans doute parce que notre léthargie les encourage.
L’histoire dans les rapports de forces est chargée de ce type de cas.
Cesser les financements est nécessairement un volet de la politique d’ensemble, mais pas suffisant, car ce qui les déterminera à partir, n’est pas de l’ordre du discussionisme, notre maladie, mais de l’autorité, ce que nous ne voulons plus exercer.