Le président de la République allemand, Christian Wulff, a déclaré hier :
"Je considère l'achat massif d'emprunts de certains pays par la BCE pour contestable juridiquement"
Il a fait explicitement référence à l'article 123 du traité de l'UE qui
"interdit à la BCE et aux banques centrales des États membres (…) d'accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l'Union, (…) des États membres; l'acquisition directe, auprès d'eux, par la BCE ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite".
La Bundesbank a tiré une salve sur le même thème, mais ne se limitant pas au rôle de la BCE, notant que les plans de sauvetage contournaient le rôle des parlements en matiere budgétaire et mettaient en danger les pays créditeurs (notamment l'Allemagne et la France).
La légalité du FESF a été mise en question devant la Cour constitutionnelle allemande de Karlsruhe, qui devrait statuer fin septembre- début octobre.
PK
L’avantage de cette solution est que cela repousse l’échéance de la chute.
L’inconvénient est que la chute sera plus forte.
Préparons-nous sans doute à un avenir difficile…