Le ministre algérien des Affaires religieuses Bouabdellah Ghlamallah a affirmé lundi :
"Il n’y a pas de restriction des libertés religieuses en Algérie [qui] avait accueilli et accueille toujours des non musulmans qui y vivent en toute quiétude et sans aucune discrimination".
Il réagissait à un rapport du département d’Etat américain, paru vendredi et faisant état d’une détérioration des libertés religieuses en Algérie ainsi qu’en Chine, Jordanie et Egypte en 2007-2008. En Algérie,
"la politique du gouvernement, aussi bien de jure que de facto, a provoqué un déclin du statut des libertés religieuses pendant la période étudiée".
Pour le ministre algérien,
"Pareils propos sont infondés car nulle preuve ne fait état de la fermeture en Algérie d’une église ou d’atteinte à une personne pour son appartenance religieuse […] Je rassure les chrétiens résidant en Algérie, soit en qualité de visiteur ou ayant la nationalité algérienne, que leur liberté de culte est garantie".
Vraiment ? Faut-il lui rappeler la condamnation d’un prêtre catholique pour célébration d’une messe, ces Algériens condamnés pour s’être convertis et avoir participé à une messe, les cimetières chrétiens régulièrement profanés, etc, etc.
jp
Quel culot ( pour rester poli…)C’est une honte de lire de telles choses, quand on sait comment les Chrétiens sont traités là-bas.
Et bien sur tout ça va être repris par les relais habituels en France…
Jean
L’islam autorisant le mensonge (ce que beaucoup de nos concitoyens ne croient pas, pensant que toutes les religions s’équivalent et posent les mêmes principes, dans une sorte d’analogie avec le christianisme), ces dénégations ne sont pas une surprise.