Plusieurs médecins sont poursuivis par l’association OUTrans devant le Conseil départemental de l’ordre pour de prétendus manquements à la déontologie. Il leur est reproché d’avoir dénoncé l’article du site internet de la CAF « Mon enfant est transgenre, comment bien l’accompagner » et d’avoir appelé à la prudence concernant les transitions de genre pour les mineurs compte tenu de la vulnérabilité notamment psychologique de l’enfant et de l’adolescent. 691 médecins signent une lettre ouverte dans Le Figaro pour les soutenir :
Nous avons été informés que nos confrères ont été appelés devant Conseil Départemental de l’Ordre par l’association OUTrans pour de prétendus manquements à la déontologie, une soi-disant désinformation médicale et la promotion de pratiques charlatanes.
Il s’agit à ce jour de : Pr René Frydman, Pr Didier Sicard, Dr Anne-Laure Boch, Dr Claire Squires, Dr Catherine Dolto, Dr Patrick Miller, Dr Christian Flavigny, Dr Manuel Maidenberg, Dr Tristan Garcia-Fons, Pr Jean-Daniel Lallau.
Plus précisément, il leur est reproché d’avoir alerté le Ministre de la Santé dans une lettre ouverte publiée dans le Figaro en date du 16 février dernier , sur un article du site internet de la CAF « mon enfant est transgenre, comment bien l’accompagner » et d’avoir à ce sujet rappelé notamment que :
L’espèce humaine est constituée de deux sexes mâle et femelle, et deux genres, le féminin et le masculin ;
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- Les préconisations de l’Académie de médecine appelant à la prudence compte-tenu de la vulnérabilité notamment psychologique de l’enfant et de l’adolescent n’y apparaissaient pas ;
- Les dangers que constituent les réseaux sociaux pour les enfants et les adolescents fragiles sont maintenant avérés par de nombreuses études et rapports.
Nous soutenons nos confrères dans l’alerte qu’ils ont lancée.
Ils ont parfaitement joué leur rôle de médecin et en toute conscience en demandant la rédaction d’une nouvelle page du site internet de la CAF qui apporterait des informations nuancées et prudentes.
A la suite de notre lettre ouverte dans la presse, le site de la CAF a modifié cet article en mentionnant désormais la nécessité d’assurer un accompagnement médical et psychologique des enfants et de leurs parents, le risque de surestimation diagnostique et les recommandations de l’Académie de médecine.
Nous ne relevons aucune erreur dans ce qui a été écrit dans la tribune incriminée, ni aucun manquement aux obligations déontologiques de l’ordre des médecins.
Les thèses relayées par l’association OUTrans qui a saisi le Conseil sont infirmées par les récentes études et décisions prises en Suède, Finlande, Royaume-Uni, et dans plus d’une dizaine d’Etats des Etats-Unis notamment.
Nous sommes inquiets de voir qu’une association militante assigne nos confrères en justice pour avoir fait part de leur légitime inquiétude et de leur souci de protéger les enfants de traitements dont les avantages n’ont pas été prouvés.
Il s’agit là de moyens de pression pour bâillonner le débat scientifique et médical sur cette épineuse question de santé publique en contraignant les médecins à ne pas suivre leur conscience professionnelle.
Magistro78
Il faudrait répliquer par une plainte pour procédure abusive.
Meltoisan
L’avenir est radieux ! Si vous n’avez pas été avorté et avez échappé aux mutilations de l’idéologie transgenre imposée par vos parents, vous aurez peut-être une 3ème chance grâce à l’euthanasie…
Nous vivons une époque formidable, le Meilleur des Mondes possibles !
Gaudete
que les tarés lèvent le doigt et il y a un guignol de juge qui prend une plainte de ces givrés mais il est aussi givrés qu’eux , à l’asile tous ces dingos, c’est là qu’est leur place. Mais qu’est-ce qu’ils ont dans le ciboulot, pas grand chose surement
CesarevitchAlexei
Comme toujours ces activistes utilisent le terrorisme intellectuel pour disqualifier ceux qui ne sont pas d’accord avec leurs thèses de foutraques.