Le président sortant, son Eminence le Cardinal Ricard, a prononcé son discours d’ouverture. Il y dit notamment :
"Dans les mois qui viennent, la révision de la loi touchant les problèmes bioéthiques va venir à l’ordre du jour. Ce sera l’occasion d’exprimer le sens de l’homme dont nous sommes porteurs. Je remercie la Commission doctrinale d’avoir programmé une session de formation à Rennes, du 18 au 20 février, sur ces questions. […]
Une question redoutable se profile à l’horizon des pays européens et, dans une moindre mesure, de la France, qui a un taux de fécondité plus élevé, c’est celle du déclin démographique, avec un non-renouvellement suffisant des générations et donc un déséquilibre entre une population retraitée et une population active économiquement. De plus, lorsque l’équilibre démographique n’est pas assuré par la population autochtone, il l’est nécessairement par la venue d’autres populations. L’histoire le montre suffisamment. Les problématiques actuelles touchant la maîtrise de l’immigration risquent, dans les années qui viennent, d’être profondément bouleversées par la prise en compte de ces données. Certes, ce n’est pas uniquement pour ces seules raisons que nous défendons le mariage, la famille, la natalité et le refus moral de l’avortement, mais ces perspectives démographiques rendent encore plus décisive cette défense."