A Beaumont-en-Véron (Indre-et-Loire), le château de Pontourny s'apprête à devenir le premier centre de déradicalisation de France, officiellement "Centre de réinsertion et de citoyenneté", et à accueillir tous les déséquilibrés qui ont la mauvaise idée de jouer du couteau en demandant où est le bar…
Ce projet expérimental très sensible est piloté par le comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation sous l'égide du Premier ministre. 30 places ont été aménagées, une dizaine de jeunes adultes doivent s'y installer dans les prochains jours, âgés de 18 à 30 ans, et volontaires pour ce séjour de dix mois maximum.
Ces musulmans sont tentés par le jihad, mais ne sont pas partis en Syrie ou en Irak, ni fichés S, ni placés sous main de justice.
Ils porteront l'uniforme, procéderont au lever du drapeau chaque matin et suivront un programme de déradicalisation (?), encadrés par des éducateurs, des psychologues, des infirmiers et des surveillants. Les pensionnaires seront autorisés à sortir au cas par cas, le week-end, après plusieurs semaines d'évaluation, ce qui inquiète fortement la population locale islamophobe.
Le château de Pontourny avait été légué en 1896 à la ville de Paris par Alphonse Gréban de Pontourny à condition d'y faire une "école" ou un "asile" pour personnes âgées qui, quoi qu'il arrive, porte le nom "Saint-Joseph"…