Lu dans VA :
Homophobie, transphobie, biphobie et drapeau arc-en-ciel. Depuis hier, impossible de passer à côté. Ce lundi 17 mai marque la Journée mondiale contre l’homophobie. La célébration, progressivement installée dans les mœurs occidentales ces vingt dernières années, est censée « sensibiliser et prévenir », selon l’association SOS Homophobie. Avec une méthode simple et efficace : l’omniprésence. Les festivités n’ont pas attendu le lancement officiel de la campagne. Dimanche, lors de l’avant-dernière journée de Ligue 1, tous les joueurs ont porté leurs numéros aux couleurs du mouvement LGBT. Avant chaque match, ils posaient, tout sourire, devant une banderole au slogan risible :« Homos ou hétéros, on porte tous le même maillot. » Le football est devenu en l’espace de quelques années un terrain privilégié de la propagande LGBT : l’année dernière, la ministre des Sports, Roxana Maracineanu, annonçait son intention de voir des matchs s’arrêter en cas de chant jugé homophobe dans les stades. Évidemment, le monde médiatique n’est pas en reste : le Monde s’intéresse, ce lundi, à la famille, cet « espace de violences » pour les jeunes LGBT depuis le début de la pandémie. France 3 fait l’éloge des influenceurs et de leurs engagements qui seraient une « source d’inspiration pour les LGBT+ ». Sur les réseaux sociaux, une carte du monde un peu particulière fait un tabac : elle classe les pays en fonction de leur législation par rapport à « l’orientation sexuelle ». Les militants LGBT qui la partagent vous invitent à bien choisir votre prochaine destination de vacances. On aura tout vu.
Overdose jusqu’au RN :
En cette journée internationale contre l’homophobie, je salue les militants de ces causes justes qui participent à l’égalité dans notre pays.
Je pense également aux victimes des lâches agressions homophobes. #Homophobie pic.twitter.com/2TeHrrptqo
— David Rachline (@david_rachline) May 17, 2021
En cette journée mondiale contre l’#homophobie je veux rappeler à la liberté de chacun de vivre sa vie privée en toute sécurité, en toute quiétude et en toute liberté. pic.twitter.com/zz7l8ZMYBC
— Sébastien Chenu (@sebchenu) May 17, 2021
En Espagne, Francisco José Contreras, député du parti Vox, a été privé de son compte Twitter pendant 12 heures :
“Le tweet haineux (que j’ai été obligé de supprimer) était un tweet qui disait : ′′Un homme ne peut pas tomber enceinte. Un homme n’a pas d’utérus ou d’ovaires””, a écrit Contreras. “Vous pouvez voir que c’est déjà de la biologie fasciste. La prochaine fois, j’essaierai 2 + 2 = 4.”
Janot
Eh bien moi, j’avoue que je n’aime pas toute cette engeance, et je revendique mon droit à la différence par rapport à ce qu’on voudrait m’imposer.
Faliocha
Une fois de plus, on oublie de dénoncer la zoophobie. Ça me choque profondément. C’est régulièrement que je sens des regards réprobateurs quand je sors avec le crocodile de trois mètres de long qui partage ma vie. Je me sens jugée. Et pourtant, c’est mon choix. C’est ainsi : j’aime sa peau, j’aime ses dents et son regard expressif.
AFumey
Ouais… En définitive ce sont les supporters qui trancheront: moins de public = moins de recettes = salaires réduits; et moins de téléspectateurs signifie aussi réduction des rentrées publicitaires etc, donc difficultés financières et tout ce qui suit.
Je ne suis pas persuadé que le public usuel des stades de foot ou des matchs devant écran soient fans de ce genre de manifestations. Surtout du côté exogène.
Qui aurait cru un jour que l’immigration pourrait réellement devenir une chance? (Bon, peut-être pas dans toutes les situations…)
philippe paternot
cela fait trois jours que la chaine locale guyane1ère, financée par nos impots, nous bassine avec des reportages sur les homos, transgenres etc. enfin c’est passé de 15 minutes le premier jour à 5 hier !