Suite à la rave que le préfet n’a pas su interdire, plusieurs associations de protection de la nature ont décidé de porter plainte devant la Commission européenne pour "non-respect du droit communautaire".
Les plaignants entendent dénoncer l’attitude du préfet de la Marne, Dominique Dubois, qui a fini par autoriser cette rave party -la deuxième sur ce site après celle de 2003- après s’y être opposé pour raison sanitaire, le lieu étant envahi par des chenilles urticantes. "Alors que, la semaine dernière, plusieurs organismes et associations de protection de la nature avaient saisi le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne avec succès pour empêcher la deuxième édition de cette rave, le préfet de Marne a décidé de passer outre et de laisser faire".
Si la LPO, le Conservatoire du patrimoine naturel de Champagne-Ardenne et d’autres associations ont saisi le tribunal administratif, "c’est bien parce le terrain militaire de Marigny présente une haute valeur environnementale", le site étant susceptible d’être intégré au réseau "Natura 2000", au titre des directives européennes "habitat" et "oiseaux".
Un retour de bâton qui en fera réfléchir d’autres.