Voilà un soutien de poids pour Robert Ménard…
Dimanche 7 avril, en visite au sein de la paroisse romaine San Giulio, le pape François a rencontré le groupe qui anime, chaque Noël, la crèche vivante du quartier. L’occasion pour le pape d’évoquer un épisode qui s’est déroulé « en 2017 », a-t-il raconté, « dans un pays européen très très laïque » où « tout symbole religieux est interdit dans les bureaux publics ».
Dans ce pays, où « il n’y a ni symbole chrétien, ni symbole juif, ni symbole musulman », « le maire » d’une « petite ville » avait eu l’idée d’installer une crèche de Noël dans sa mairie.
« Il pensait que la crèche était un symbole qui va au-delà de la religion, que c’est aussi un symbole culturel. Et les gens étaient contents parce qu’ils n’ont pas cette stupidité de penser que, puisqu’un pays est laïc, on ne peut pas y installer de crèches. »
« La nouvelle est parvenue au préfet de la région de ce pays, qui s’est mis en colère car ce que le maire avait fait allait à l’encontre de l’État laïque ».
Dimanche, François a aussi annoncé que le Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation promouvra cette année une semaine des crèches, pour « encourager à installer une crèche chez soi ou sur les places ».
DUPORT
C’est dommage que cela vienne si tard mais mieux vaut tard que jamais.
AFumey
Je suis dubitatif sur les réactions épidermiques à l’encontre du pape actuel. Certes bien des catholiques – et j’en suis – préfèreraient un pape plus engagé dans l’annonce de la Parole et l’exigence évangélique. Les difficultés des précédents nous enseignent pourtant que leur ‘pouvoir’ n’est pas si total, et qu’ils doivent souvent composer avec une ‘administration’ peu en phase (combien de dirigeants d’entreprises ou de services publics voient leurs tentatives positives déformées et contournées par les cadres intermédiaires qui n’en font qu’à leur tête? l’EN en est un cas d’école). Aller trop fort, c’est risquer l’éclatement.
Par ailleurs il convient d’éviter la complaisance envers les principaux médias menteurs, qui expurgent soigneusement ce qui les fâchent dans les propos rapportés. Par exemple qui a rapporté son rappel de GS 65 (“…les citoyens doivent se rappeler que c’est leur droit et leur devoir […] de contribuer selon leurs moyens au progrès véritable de la communauté à laquelle ils appartiennent…”) qui pointe le manque de sens civique de ceux qui émigrent au lieu d’utiliser leurs ressources au service de leur pays, lors du discours aux migrants à Marrakech?