Dans l'avion de retour de Colombie, le pape François a notamment été interrogé sur la politique d’accueil des immigrés, suite au message qu'il a publié en août sur la prochaine journée du migrant, et qui a suscité beaucoup de réactions. Si le pape a dit sa « gratitude » à l’Italie et à la Grèce « parce qu’elles ont ouvert leurs cœurs aux migrants », il a ajouté qu'il ne suffit pas d’ouvrir son cœur :
« Un gouvernement doit gérer ce problème avec la vertu propre d’un gouvernant, c’est-à-dire la prudence. Qu’est-ce que cela signifie ? D’abord : combien ai-je de places ? Deuxièmement : il ne suffit pas de les recevoir, mais il faut les intégrer. (…) Troisièmement, il y a un problème humanitaire. L’humanité prend conscience de ces Lagers [camps] dans le désert et des conditions de vie qui y règnent. J’ai vu les photographies. Il y a d’abord les exploiteurs. J’en ai parlé au gouvernement italien et j’ai l’impression qu’il fait tout son possible pour résoudre les problèmes humanitaires, y compris ceux qu’on ne peut résoudre. »
Par ailleurs, le pape s'est blessé dans sa papamobile, lorsqu'elle a freiné lors du trajet hier. Alors que le pape saluait la foule, il a cogné la vitre de sa voiture.