D’André Rosa, pour le Salon beige:
Instruire ses enfants à domicile ou les confier à un établissement indépendant peut faire économiser beaucoup d’argent à l’État, aux collectivités territoriales, aux contribuables : il est pertinent de le faire savoir à ceux qui décident comment dépenser nos impôts.
Du reste, d’après le Code de l’Éducation, nous sommes contraints d’informer le maire de notre commune lorsque nos enfants ne fréquentent pas une école publique ou privée sous contrat d’association avec l’État :
«Le fait, par les parents d’un enfant, ou toute personne exerçant à son égard l’autorité parentale ou une autorité de fait de façon continue, de ne pas déclarer en mairie qu’il sera instruit dans sa famille ou dans un établissement privé HC est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 5ème classe.» (Art. R131-18 du code de l’Éducation)
Pour l’information et l’édification de nos élus, enrichissons cette déclaration obligatoire de quelques informations pertinentes et, en écrivant à notre maire, envoyons copie à notre député, aux sénateurs de notre département, au président du conseil départemental etc.
L’Éducation Nationale publie fièrement ce qu’elle coûte. À cette dépense de la collectivité nationale – qui couvre surtout les frais de personnel d’enseignement, d’éducation et d’inspection –, s’ajoutent les dépenses d’investissement et de fonctionnement des établissements: écoles maternelles et élémentaires à la charge des communes, collèges à la charge des départements, lycées à la charge des régions.
Chaque enfant instruit en famille ou dans une école hors contrat offre chaque année l’opportunité de faire économiser :
- en école maternelle ou élémentaire, 7000€ à l’État et environ 1130€ à sa commune;
- en collège, 8790€ à l’État et environ 1500€ à son département,
- en lycée général, 11300€ à l’État et environ 3000€ à sa région,
- en lycée professionnel, 12740€ à l’État et environ 3000€ à sa région.
Par exemple, une famille de trois enfants fait chaque année cadeau de
- 7000+8790+11300 = 27090€ à l’État,
- 1130+1500+3000 = 5630€ aux collectivités territoriales.
Cette famille pèse donc 32720 € de moins que les autres aux contribuables (et à ceux qui devront un jour rembourser la dette…).
Parce qu’« une personne avertie en vaut deux », avertissons nos élus.
André Rosa, père de famille et contribuable
Sources:
- https://www.education.gouv.fr/
le-budget-et-les-finances-du- systeme-educatif-89252 - https://www.collectivites-
locales.gouv.fr/files/ Institution/1.%20organisation% 20administraive/Organismes- consultatifs/OFGL/ofgl_num10_ cap_sur_cout_enseignement_ nov19_0.pdf - https://www.education.gouv.fr/
157-milliards-d-euros- consacres-l-education-en-2018- 67-du-pib-5519 - Télécharger les données au format XLS
Educo
Tous ces arguments ne sont là que pour convaincre des gens déjà convaincus. Ils pourraient éventuellement convaincre des gens de bonne foi.
Mais le système étatique et les gens qui en font partie ne prennent cela en compte que par exception.
Alors ce type d’action qui demande du temps et de l’énergie avec très peu de chance de changer quoi que ce soit si ce n’est temporairement et à la marge, semble malheureusement dérisoire.
Nous avons passé les dernières décennies à agiter le drapeau blanc devant des gens qui nous tirent dessus à boulet rouge.
Nous passons notre temps à argumenter notre défense en nous appuyant sur une loi faite dans son essence pour nous museler.
Il est temps de cesser tout ça et de trouver d’autres moyens.
Celare
Bien d’accord.
Faire l’école à la maison à nos enfants est suffisamment difficile et chronophage pour ne pas encore aller se battre contre des moulins à vent.
Quand dans le bus des AFC en route pour la marche pour la vie et lors de la manifestation, il faut dire son chapelet en cachette pour ne pas choquer, tous nos combats sont perdus d’avance.
Collapsus
Les pieds nickelés à la tête de l’État n’ont qu’une idée en tête, la mort de l’Eglise. Pour cela un seul moyen, mettre fin à l’instruction religieuse et par là la transmission de la foi. Pour ce faire, mettre fin à ce régime du hors-contrat qui les empêche de tout contrôler. S’ils avaient les moyens d’intégrer dans les établissements publics tous les élèves issus de ces écoles, il y a longtemps qu’ils les auraient fermées.
Ah zut, j’oubliais, il y a aussi des écoles hors-contrat pour les musulmans et les juifs …