La Ville de Paris a lancé le plus gros chantier de restauration de son patrimoine, celui de l’église de la Trinité dans le 9e arrondissement, qui prendra fin en 2027 et coûtera 24 millions d’euros.
Construite entre 1861 et 1867 par l’architecte Théodore Ballu, cette église évoque l’architecture religieuse typique du Second Empire: monumentale, avec un clocher qui culmine à 65 m de hauteur, et richement ornementée.
Fragilisée par des pierres de mauvaise qualité, elle aura connu la malédiction de trois campagnes de restauration qui n’auront fait qu’accélérer les dégradations de ses façades. Une première restauration avait été menée quinze ans après sa construction, une autre entre 1921 et 1924 et une dernière s’est achevée il y a 36 ans. L’insertion de ragréages à base de ciment métallique accélère la détérioration. Pollution, mauvaise qualité des pierres choisies; ce sont les mêmes pathologies principales que rencontrent de nombreuses églises parisiennes construites à la fin du XIXe siècle.
Avec un échafaudage à 70 mètres du sol, ce chantier est le plus important. 20,2 millions d’euros du chantier de la Trinité seront financés par la Ville et 3,8 millions d’euros par la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) d’Île-de-France. La première tranche, qui se terminera en octobre 2023, comprend notamment la restauration extérieure et intérieure du campanile, des deux tours lanternes, du mur pignon nord avec sa balustrade.
Dommage d’avoir recouvert l’église d’une publicité pour prêt à porter…
France Fougère
Cette publicité est en effet regrettable.
sivolc
Ces barbares de publicitaires n’ont même pas pensé une seconde à honorer sur leurs belles bâches de protection Olivier Messiaen, organiste titulaire dans cette église pendant presque toute sa vie. Olivier Messiaen, l’un des plus grands musiciens du XXème siècle c’est zéro pour eux auprès de Versace! J’espère quand même que l’on va respecter l’orgue sur lequel il jouait!