Mercredi également, Manuel Valls a été interpellé au sujet de la réforme territoriale, qui a été rejetée au Sénat. Le député Olivier Marleix a déclaré :
"Le rejet de votre texte par le Sénat exprime le rejet massif, de la
part des élus locaux, non seulement d’un mode de scrutin ubuesque, avec
un ticket comprenant un homme et une femme élus conjointement dans une
même circonscription, mais plus fondamentalement le rejet de ses
« conséquences néfastes dans les territoires ruraux ». Je ne fais que
reprendre ici les mots du président Mézard, président du groupe radical
de gauche du Sénat."
Manuel Valls a défendu ensuite son projet :
"Ce que souhaite le Gouvernement, c’est un scrutin départemental, qui
garantisse à la fois la proximité, c’est-à-dire le lien avec le
territoire, et la parité. Ces deux objectifs ne peuvent être atteints,
ni avec la proportionnelle intégrale, ni avec le scrutin actuel, qui est
inégalitaire. Nos conseils départementaux comptent seulement 13,5 % de
femmes – deux départements n’en comptent aucune ! – et les candidatures
féminines ont encore régressé à l’occasion des dernières élections
cantonales. Il faut convaincre ! Ce scrutin binominal garantit à la fois la
proximité et la parité. […]
Patrick Labaune et Céleste Lett ;
"Il n’y a que dans le mariage qu’il n’y a pas de parité !"
Pellabeuf
Bientôt leur parité tombera en quenouille, puisqu’il suffira à un homme de se déclarer femme pour être reconnu(e) tel(le), et inversement.
Laissons-les à leur ridicule.
Abbé Bernard Pellabeuf
PG
Parité ? Un mot de sexe uniquement masculin !
Non, paritée ! On doit pouvoir choisir le genre de mots.
Oktavius
J’aime le commentaire de M. l’abbé Pellabeuf ; j’irai même plus loin…Puisque le PS est le premier à ne pas respecté cette parité et puis qu’ils sont pour le mélange des genres, il leur suffirait que la moitié des candidats de la liste PS déclare être des candidates et le tour serait joué…
PK
@ Oktavius,
Il faut aller plus loin : forcer la moitiés des élus PS à se faire opérer pour devenir une femme…
Allons, les élus, du courage : mettez en application vos idées :
à vos ciseaux citoyens,
coupez ce qui dépasse,
rasons, rasons !
Qu’un genre nouveau formate nos élus !
Denis Merlin
Le commentaire de l’abbé Pellabeuf est excellent !