Ouest-France donne la parole à Philippe Hebert, 33 ans, qui va être ordonné diacre, dimanche matin à 10 h 30, à Fougères.
"(…) J'avais été nourri par le scoutisme, mais j'ai commencé à redonner à la foi plus de place dans ma vie vers 20 ans. Je me posais des questions : Est-ce que la foi a de l'importance ? Est-ce que Dieu existe ? S'il existe, quelle place lui donner ? Petit à petit, j'ai réalisé que je ne pouvais pas vivre ma vie chrétienne mollement.
Le prêtre est celui qui donne Dieu à l'homme, à travers les sacrements, et l'eucharistie notamment. Ça me parlait beaucoup. Je me suis dit que peut-être c'était fait pour moi. Ça n'a pas été facile. Au début, je me voyais vivre dans le mariage. Mais j'avais ce désir de me consacrer complètement à Dieu et aux hommes. J'ai fait le tri entre mes désirs et mon inquiétude. Puis, j'ai eu la conviction paisible que, même si la vie de prêtre n'est pas évidente, ça me coûterait plus de renoncer à ça qu'à toute autre chose. Le célibat est possible si l'on est vraiment à sa place. Il ne faut pas le vivre de façon aigrie."
virginie
C’est très juste de dire qu’une conviction profonde est paisible; ce devrait d’ailleurs être un bon indice pour nos choix et discernement quotidiens.
Vincent
Souhaitons que ce soit un pasteur selon le coeur de Dieu: c’est tout le mal qu’on lui veut! ;-)
Quidam
Bravo !
Et merci, cela est rafraîchissant de voir un tel témoignage publié dans Ouest France.