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Pro-vie

Participer à un colloque de défense de la vie est très mal élevé

Jacques Bompard, avec l’aide du Salon Beige, organise une journée parlementaire de la vie, le 31 mai. Il répond à Anne Isabeth dans Présent :

"Je me suis aperçu que les partis politiques, quels qu’ils soient, sont de plus en plus dans la confusion mentale et que toute cohérence a disparu. Ils défendent aujourd’hui ce dont ils ne voulaient pas hier. Or, en tant que parlementaire, j’essaie de poser des points d’ancrage d’une politique. Une politique a besoin de fondements et il me semble que le fondement le plus simple à comprendre et dont découle tout le reste est le respect de la vie en général, le respect de la vie à naître, la permanence de la dignité humaine. […]

Quel public vise cette journée parlementaire ?

Nous visons tous les défenseurs de la vie, ceux qui ont envie de faire de la politique autrement. Je ne pense pas qu’il y ait de parlementaires présents : participer à un colloque de défense de la vie est très mal élevé vous savez ! Il est donc plus que probable que les sept parlementaires qui avaient voté contre la résolution sur l’avortement ne seront pas là. C’est très difficile de parler de la défense de la vie parce que le prêt-à-penser veut l’éradiquer des pensées des gens.

Que répondez-vous alors à ceux qui prétendent que ces sujets ne sont pas essentiels et que la France a bien d’autres soucis à résoudre ?

Ce que je constate, c’est que ceux qui ont abandonné la défense pour la vie montrent une rare compétence à détruire l’économie, à tout détruire. La santé en France est en train de disparaître, l’agriculture et l’économie sont assassinées, ceux qui travaillent sont rackettés par l’Etat qui distribue de l’argent à des gens qui ne travaillent pas sans leur demander des compensations de travail. L’incohérence est fille de l’erreur. Si on bâtit sur le droit de l’individu à faire ce qu’il veut, ce qui est le cas aujourd’hui de la société, on détruit tout. Car cela va à l’encontre du bien commun. Or, on ne peut avancer que si l’on respecte le bien commun et celui-ci repose sur le respect de la vie. […]"

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