Lu sur Academia Christiana, suite à la diffusion d’une cartographie de “l’extrême-droite” élaborés par les fascistes de gauche :
[…] Tout le monde a peur d’être diabolisé et d’être traité de fasciste par son ennemi. On est tous le fasciste ou le nazi de quelqu’un d’autre. Au final on cherche tous une forme de respectabilité médiatique et une reconnaissance de la part de notre adversaire. Le moindre faux pas (un mot de trop sur l’immigration ou sur la question homosexuelle), la moindre mauvaise fréquentation (discuter avec un paria des médias), sont immédiatement traqués par les médias.
L’antifascisme des médias fonctionne d’autant mieux qu’il n’a pas forcément besoin des soldats du politiquement correct : nous arrivons à nous ostraciser entre nous. Nous devenons infréquentables au sein de notre propre mouvance. Nous nous censurons nous-mêmes. On refuse d’aider tel groupe avec qui nous partageons 70% de nos idées de peur d’être à notre tour désigné comme infréquentable. Telle communauté religieuse conservatrice craint de se voir refuser l’ouverture de lieux de culte par les évêques français et refuse de louer des locaux à un organisme de formation politique, Marion Maréchal a peur de se rendre à Academia Christiana car les médias lui reprocheraient ses liens avec des catholiques « intégristes »… Bref, chacun a son étiquette qui fait peur, et chacun obéit aux lois de l’antifascismes : on reste des groupes isolés, incapables de se fédérer pour le moindre projet.
Il est parfois confortable de s’installer dans une certaine forme de respectabilité, une fois qu’on est toléré par quelques cercles journalistiques on accepte volontiers de jeter en pâture une fois par an nos anciens camarades. Je me souviens de quelques articles dans Causeurou dans L’Incorrect, écrit par des « gens de chez nous » qui envoyaient Génération identitaire ou le Bastion social dans les poubelles du nazisme.
Tant que notre mouvance, au sens le plus large qui soit, n’aura pas pris conscience qu’elle a un ennemi commun qui ne lui fera jamais aucune concession, nous continuerons à nous tirer des balles dans le pied et à reculer sans que notre adversaire ait besoin de nous toucher. Il suffit que l’antifascisme médiatique agite de loin ses menaces d’anathèmes pour que nous nous auto-disciplinions en excommuniant les brebis galeuses de nos rangs.
Il est impératif que nous fassions prendre conscience à ceux qui figurent également sur le bancs des accusés que nous appartenons, même de manière informelle, à une communauté militante, afin de sortir de l’esprit bourgeois et entrer avec courage dans la reconquête.
Pas de coup de poing à droite ! Du courage et basta !