Le Monde s'inquiète du financement de son comparse de gauche Libération : "La fin d'année s'annonce difficile". Bigre. Il faut dire que la Une contre Bernard Arnault porte préjudice :
"Le groupe de luxe a tout de suite annoncé qu'il retirait ses contrats jusqu'à la fin de l'année. Soit une perte de 150 000 euros pour le journal.
Dans la foulée, d'autres entreprises du secteur ont aussi fait part de leur intention de retirer leurs campagnes publicitaires du quotidien, par solidarité avec LVMH. En tout, la régie publicitaire évalue le risque maximum à une perte de 700 000 euros."
Au sein de la rédaction, certains font grise mine :
"La direction a fait preuve d'irresponsabilité, estime un journaliste. Nicolas Demorand, qui a aussi la casquette de directeur de la publication, devait prendre en compte le risque économique."
"On s'est mis à dos un annonceur sans aucune justification rédactionnelle, déplore un autre journaliste. Si l'on avait fait un article à charge bien informé sur Bernard Arnault, je n'aurais rien eu à dire. Mais traiter un patron de con, est-ce faire du journalisme ?"
Faire du journalisme à Libération ? Il ne faut pas pousser : du militantisme oui, mais du journalisme…
Au 31 décembre, Libération doit payer la dette qui résulte de la procédure de sauvegarde déclenchée en 2006, soit 1,8 million d'euros par an.
Le journal reçoit 6,5 millions d'euros de subventions par an, dont 2,9 millions d'aides à la presse à faibles ressources publicitaires. Pas d'inquiétude rassure Le Monde :
"Si les choses devaient mal tourner, les journalistes se rassurent en se disant qu'Aurélie Filippetti, la ministre de la culture et de la communication, est "une amie de la maison"."
Avec notre argent, bien sûr.
Entrepreneur
Comme le Monde, Le Figaro, etc, la presse française vit surtout des subventions de l’Etat. La Pravda, en quelque sorte, sauf que concernant la Pravda, les russes savaient tous qu’il s’agissait de la voix du gouvernement… nous, nous croyons encore être en pays libre… la presse étrangère, elle, connait la situation réelle de la presse française…