Interrogé dans le « Parisien », le journaliste de CNews défend sa liberté d’expression :
« Il y a de vraies incarnations ici. Nous ne sommes pas des marionnettes. Et puis certains sujets abordés n’étaient pas ou peu traités. On a été les premiers en télé à parler de la tribune des militaires, par exemple. Tout le monde l’a traitée ensuite. On a une liberté de ton qu’on ne retrouve pas ailleurs, avec des personnalités qui n’hésitent pas à être cash ».
« Que les acteurs du pouvoir cherchent à faire pression, c’est normal. À vous d’accepter ou pas. Pour moi, ça n’a rien changé. Je n’ai pas vraiment l’impression qu’on épargne Emmanuel Macron. Vous croyez que je suis en ligne directe avec lui ? C’est de l’ordre du fantasme ».
Aller sur France Télévisions ?
« Mais vous êtes fou ! Je n’ai aucune envie d’aller sur le service public avec 25 personnes qui vont me dire ce que je dois faire et comment je dois le faire. »
Succombant à la peur d’être catalogué chez les fachos, il donne des gages en s’avouant très libéral sur les questions de société. Mais comment vouloir défendre la culture tout en approuvant la destruction de la famille ? Position schizophrène :
« Qu’on pense que je suis d’extrême droite, c’est dingue ! » « Je suis hyperconservateur sur la culture, l’histoire, l’autorité et la sécurité. Je ne reconnais plus la France dans laquelle j’ai grandi. Parce que la transmission ne s’est pas faite. Je suis aussi très progressiste sur les sujets de société, type mariage pour tous, PMA, GPA. C’est la vie, faut évoluer. Et, sur le plan économique, je suis libéral. »