L’écrivain et cinéaste italien Pier Paolo Pasolini est mort il y a 30 ans, assassiné dans des circonstances troubles. Obscène, provocateur, homosexuel et marxiste, il n’aurait sans doute pas été un habitué du Salon Beige. On savait pourtant que la fascination pour le Christ ne l’a jamais quitté : pour preuve, son film l’Evangile selon Saint Matthieu.
Une nouvelle biographie rappelle que, malgré ses moeurs dépravées, il n’était en outre pas dupe des plus tristes dérives de son époque et de la notre. Le Nouvel Obs constate le paradoxe Pasolini :
Prises de position anti-avortement […]. Dénonciation inlassable des ravages de l’émancipation des moeurs, qui le conduira à abjurer ses propres contes cinématographiques – « la Trilogie de la vie » -, le sexe banalisé étant pour lui devenu, au fil des années 1970, le plus puissant agent de la destruction anthropologique opérée par le nouveau pouvoir démocrate.
« Le pouvoir a décidé d’être permissif parce que seule une société permissive peut être une société de consommation. »
rabassa
Pasolini etait un vrai révolté,les insoumis panurgiques et subventionnés d’aujourd’hui ne cherchent qu’a tromper les humbles:des imposteurs.
Sébastien
Il faut lire les ‘Ecrits Corsaires’ de Pasolini, où l’on retrouve ses prises de positions sur l’avortement, sur la publicité, sur le fascisme des antifascistes, etc, etc. Ces textes, qui datent de plus de trente ans, sont terriblement d’actualité.
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Une sorte de Drieu La rochelle en quelque sorte!
florent
J’ignorais complètement cette facette de sa personnalité, comme quoi l’intelligence surgit souvent là où on ne l’attend pas.