Extrait des débats sur le projet de loi “vigilance sanitaire”. Le député LR Patrick Hetzel a déposé plusieurs amendements :
M. le président : Je suis saisi de sept amendements, nos 86, 156, 2, 124, 212, 232 et 356, pouvant être soumis à une discussion commune. Ils visent à rétablir l’article 1er A, supprimé par la commission. Les amendements nos 86 et 156 sont identiques, de même que les amendements nos 2, 124, 212, 232 et 356. La parole est à M. Patrick Hetzel, pour soutenir l’amendement no 86.
M. Patrick Hetzel : Nous souhaitons rétablir en effet l’article 1er A, introduit par le Sénat, hélas complètement balayé au cours de l’examen du texte en commission hier.
M. Jean-Luc Reitzer.Absolument !
M. Patrick Hetzel : Notre argument est très simple : plus les pouvoirs accordés au Gouvernement sont exceptionnels, plus il est essentiel, dans toute démocratie digne de ce nom, que le Parlement puisse veiller aux conditions d’exercice dudit pouvoir. Or, monsieur le ministre, le présent texte vous donne des pouvoirs exceptionnels, exorbitants, et ce que vous ne voulez pas comprendre, c’est qu’il est tout à fait normal qu’un contre-pouvoir puisse être exercé, à savoir, au minimum, que le Parlement contrôle l’action du Gouvernement. Vous le rejetez systématiquement et la majorité ne joue pas son rôle de contrôle de l’exécutif qui, pourtant, est l’une des missions principales de tout parlement dans une démocratie.
M. Jean-Luc Reitzer : Nous sommes en plein caporalisme.
M. Patrick Hetzel : C’est pourquoi nous ne comprenons pas que vous décidiez de délais aussi longs quand il y a des principes à respecter – principes que vous ne respectez plus. Une nouvelle fois, nous constatons que le Gouvernement cherche à fuir ses responsabilités. C’est tout de même la moindre des choses que d’avoir un minimum d’échanges avec le Parlement.
M. Jean-Luc Mélenchon : Eh oui !
M. Patrick Hetzel : Lors de la première lecture, nous avions rappelé, monsieur le ministre, que, pendant la guerre de 1914-1918, régulièrement, le Gouvernement venait rendre compte de ses actions, y compris devant des comités secrets lorsque cela était nécessaire. Les mêmes dispositions sont toujours possibles. Or je ne considère pas que la présente crise sanitaire soit plus grave que ce qui s’est passé en 1914-1918. Aussi le fait que le Gouvernement ne mette même pas un point d’honneur…
M. le président : Il faut conclure, monsieur Hetzel.
M. Patrick Hetzel : …à prévoir un échange avec le Parlement est-il assez discutable.
Selon le rapport de l’Agence technique d’information sur l’hospitalisation
« Les patients Covid représentent 2 % de l’ensemble des patients hospitalisés au cours de l’année 2020, tous champs hospitaliers confondus. »
« Au cours de l’année 2020, les patients Covid représentent 5 % de l’ensemble des patients pris en charge en service de soins critiques. »
Confinements, port du masque, « vaccination », passe nazitaire… pour une maladie qui atteint 2% des personnes hospitalisées…
Philippe de Geofroy
Dans le même rapport :
1 journée d’hospitalisation en service de réanimation sur 5 consacrée à la prise en charge de la
COVID-19
Parmi les patients hospitalisés en service de soins critiques, plus de 29 000 ont été pris en charge en
service de réanimation pour une durée moyenne de 15,7 jours. Pour comparaison, les prises en charge en
service de réanimation pour grippe en 2019 ont duré en moyenne 11,0 jours par patient.
Au cours de l’année 2020, plus d’un patient sur dix hospitalisé en service de réanimation était atteint de la
COVID-19 (11%) et près d’une journée d’hospitalisation en service de réanimation sur cinq a été consacrée
à la prise en charge des patients COVID-19 (19%).
C’est plus parlant. Sans être bien entendu une épidémie de peste c’est lourd, surtout dans un système qui fonctionne à flux tendu. Ce qui est intéressant n’est pas le pourcentage sur l’activité globale mais celui celui dans les services susceptibles d’accueillir des patients COVID (médecine, réa, pneumo…). Il est normal que le taux soit à 0% en chirurgie orthopédique, néphrologie, ophtalmologie…
VIVANT
Ce que vous dites est intéressant. Mais les chiffres sont parfois trompeurs car ils sont déclaratifs, tournés vers l’administration des services. Mettre un malade en réa pour lui mettre un masque à oxygène, faire ainsi monter l’activité du service pour augmenter les cotations des soins et les dotations, c’est de bonne guerre alors que patient aurait pu séjourner pour ces soins dans un lit ‘plus conventionnel’, ‘moins lourd’. Le problème est la iatrocratie, le mode des financements intra-hospitaliers, le non-traitement de la covid prise au tout début par les généralistes. Vous avez raison de parler de ‘flux tendu’. Mais les médecins hospitaliers ne sont pas des saints et les directeurs d’hôpitaux ont un rôle politique en lien avec les maires (siège au CA) et les préfets. Regardez la situation non folie covidique en Suède. Ensuite vous regarderez les morts selon l’insee entre 2018 et 2024 en tenant compte de l’arrivée du rectangle boomer dans la tranche d’âge fatale. Se souvenir que la médiane des morts dits Covid est supérieure à l’espérance de vie moyenne française. Se souvenir qu’un mort jeune par le toxique pseudo-vaccin, cela en fait des années de vie perdues dans les stats et moyennes. Se souvenir qu’un jeune avec myocardite due à la piqure, cela fait un traitement à vie et on le paie cher à tous points de vue. Et les dettes françaises sur les épaules post-boomers ? Le scandale planétaire de la gouvernance iatrocratique profite à qui ? Aux USA ? à la Chine ? à Macron le père et sauveur de la nation qui surfe sur la vague des légitimistes orléanistes boomer. J’espère que ce scandale immense va leur revenir dans les dents comme un boomerang, australien ou pas. Macron va nous libérer, démuseler, délivrer en février ou mars, nous les pestiférés sans passe, nous les citoyens de seconde zone, nous les victimes d’iniquités liberticides. Cette folie covidique est un prétexte pour assurer et faire advenir une gouvernance mondialiste contre les nations souveraines.
VIVANT
M. HETZEL a le mérite de monter au front. ‘Nous sommes en guerre’ a dit le gamin-président pourvu d’un Conseil de Défense. Mais en 1914 on tirait sur ceux qui avaient franchi la frontière, poussés par les vents de l’Est. Or sous Macron 1er, dépourvu de descendance, homme stérile, bonimenteur qui trafique sa voix, on tire au LBD sur les gens des ronds-points et des artères de la capitale. Le président se veut être ‘un père de la nation’ qui œuvre pour protéger les français. On les pique, on les masque, on les divise avec le ‘passe de la honte’. Puis deux mois avant les élections on les libère et on apparaît comme un général victorieux qui a redonné du sens à la vie sociale humaine. C’est de bonne guerre avant un scrutin. Le bétail est parqué en hiver et libéré aux beaux jours du roi soleil magnanime et devenu enfin père d’une partie des français multidosés, libérés, délivrés. Le Vip ou VRP « cherche à convaincre les vaccinés que le vaccin ne marche pas et qu’il faut une troisième dose. En même temps, il veut convaincre les non vaccinés que le vaccin marche. » Tâche digne d’un demi-dieu ou d’une demi-portion.