Richard Pain, qui a été “évêque” anglican de Monmouth, rejoindra l’Église catholique le dimanche 2 juillet et servira comme prêtre au sein de l’Ordinariat anglican, créé par Benoît XVI en 2011.
Il est le premier “évêque” anglican gallois à se convertir au catholicisme par le biais de l’Ordinariat personnel de Notre-Dame de Walsingham. Cet ordinariat est structuré de la même manière qu’un diocèse et permet aux anciens prêtres et évêques anglicans d’entrer en pleine communion avec l’Église catholique tout en conservant certaines traditions anglicanes. Il a sa propre liturgie, qui incorpore des éléments du Livre de la prière commune (Book of Common Prayer) qui ne sont pas en conflit avec la doctrine catholique.
Aux États-Unis et au Canada, l’ordinariat est connu sous le nom d’ordinariat personnel de la chaire de Saint-Pierre et accueille les convertis anglicans et méthodistes.
Dans une déclaration, Richard Pain a déclaré :
“L’appel à la conversion qui suit m’a conduit à me convertir à l’Église catholique par le biais de l’ordinariat”. «J’ai beaucoup de raisons d’être reconnaissant pour l’expérience acquise tout au long de ma vie en tant qu’anglican. Pourtant l’appel au catholicisme semble à la fois naturel et spirituel. Recommencer à zéro est un défi qui sera le bienvenu et je viens – comme nous le faisons tous – en tant qu’apprenant et disciple. L’ordinariat, à travers la vision du pape Benoît, offre un chemin généreux pour parcourir un chemin de pèlerinage et je demande vos prières.
Né à Londres en 1956 et ordonné prêtre dans l’Église anglicane du Pays de Galles en 1986, il a été ordonné évêque de Monmouth en 2013 et a pris sa retraite en 2019.
Au moins 15 évêques anglicans se sont convertis au catholicisme par le biais de l’ordinariat anglican depuis sa création.
Janot
Il faut dire que, si l’Eglise d’Angleterre ne s’est pas, à l’origine séparée de Rome, pour des raisons doctrinales, mais uniquement pour satisfaire les lubies sexuelles du roi Henry VIII, son évolution, surtout récente, en a fait un grand “n’importe quoi” avec la distinction High Church/Low Church (cette dernière à présent plus protestante que catholique) et les innovations totalement contraires à la tradition : femmes prêtres ou évêques, vision de l’homosexualité, du divorce etc… Comment une conscience réellement chrétienne et attachée à l’enseignement immémorial de l’Eglise peut-elle se retrouver dans ce gloubi-boulga ? Meilleur accueil à ces anglicans qui reviennent à la véritable Eglise (et qui ne subiront peut-être pas la tyrannie des Traditionis Custodes-sistes ?)
colcombet
C’est une magnifique nouvelle. Bienvenu à ces “ouvriers de la dernière heure” au sein de l’Eglise catholique.
Les pauvres, à peine arrivés chez nous, ils doivent être surpris de retrouver un de ceux de l’église dévoyée qu’ils ont quittée – un évêque anglican divorcé et remarié et franc-maçon – célébrer une messe à Saint-Jean de Latran à Rome !
Il y a de quoi perdre son latin avec cet œcuménisme idéologique romain qui fait fi de la vérité au profit de “l’inclusivité à tous prix” !
Finalement ces braves évêques convertis, puisque tout se vaut selon Rome aujourd’hui, auraient dù demeurer dans l’église anglicane ! Ils auraient pu éventuellement se marier, divorcer, se remarier, et être accueillis avec le tapis rouge dans la cathédrale du pape pour y célébrer selon le rite catholique ! Pourquoi donc aller se compliquer la vie avec la discipline de l’Eglise catholique ….
Chouan85
Deo gratias!!!
Montalte
Il n’y a pas lieu de mettre “évêque” entre guillemets. Ce sont de vrais évêques dans la succession apostolique. Schismatiques et même hérétiques peut-être mais mais évêques quand même.
Ce qui n’empêche pas que des évêques catholiques soient ordonnés sur le même territoire pour être pasteurs des fidèles non hérétiques, donc catholiques et ceux qui reviennent dans la communion avec Rome.
Michel Janva
Non il n’y a pas la succession apostolique chez les Anglicans. Ils ne sont ni évêques ni prêtres.