L'article ci-dessous rejoint le post de Philippe : les médias, très prompts à dénoncer la pédophilie lorsqu'elle concerne l'Eglise, sont curieusement peu diserts lorsqu'il s'agit de l'Education nationale ou du monde politique :
"En France, deux nouveaux cas de pédophilie présumée dans le corps enseignant ont été révélés. Il s’agit d’un professeur suspendu dans l'Est du pays et un autre en Bretagne. Ce dernier avait déjà été condamné. Les cas semblent se multiplier. La ministre de l'Education prend le problème très au sérieux, parait-il…
Comment des enseignants ont-ils pu continuer leur métier alors qu’ils ont déjà été condamnés pour pédophilie ou détention d’images pédopornographiques par le passé ?
« Il faut revoir la chaîne de signalement », répond la ministre de l’Education nationale.
Une référence au professeur de sport suspendu à Rennes, mercredi 1er avril ; et au directeur d’école écroué à Villefranche en Isère. Deux hommes qui ont continué d'exercer malgré leurs condamnations pour ces actes, depuis 2006 pour le premier, 2008 pour le second.
Romain Farina, l'ex-directeur de l'école de Villefontaine (Isère) suspecté d'avoir violé ou agressé sexuellement des dizaines d'enfants, a été réformé de l'armée pour motifs psychiatriques et a échoué quatre fois au concours pour devenir professeur de collège. En 2001, il réussit celui d'instituteur et prend un poste à Vénissieux, dans la banlieue de Lyon, avant d'être muté en 2008 dans l'Isère.
On notera ses « ateliers du goût », dévoyés en viols et aux agressions sexuelles, qu’il ose qualifier de « dégustation », voire de « jeu » ce qui nous rappelle les écrits de M. Cohn-Bendith dans son livre "Le Grand Bazar", publié en 1975 chez Belfond, où Daniel Cohn-Bendit évoque son activité d'éducateur dans un jardin d'enfants "alternatif" à Francfort […]
Il ne faut pas avoir la mémoire trop courte :
Le 26 janvier 77, dans le quotidien Le Monde, journal bien-pensant s'il en est, messieurs Lang, Kouchner, ou encore André Gluksmann estimaient que l'on ne pouvait considérer comme un crime, une histoire qui se réduisait somme toute « à une simple affaire de caresses et de baisers »...Qu'on ne pouvait décemment incarcérer des hommes pour « une simple affaire de mœurs »… « soit pour avoir eu des relations sexuelles avec des mineurs, garçons et filles, soit pour avoir favorisé et photographié leurs jeux sexuels »!!
De plus, il semblerait qu'à leurs yeux, la pédophilie soit monnaie courante, puisqu'ils estiment « qu'il y a une disproportion manifeste entre, d'une part la qualification de crime, qui justifie une telle sévérité, et la nature des faits reprochés ; d'autre part, entre le caractère désuet de la loi et la réalité quotidienne d'une société qui tend à reconnaître chez les enfants et les adolescents l'existence d'une vie sexuelle (si une fille de 13 ans a droit à la pilule, c'est pour quoi faire »
Sans commentaire.
Qui a demandé des comptes à ces pervers dépravés pour apologie de la pédophilie ?"