A la suite d’un rapport de l’UNICEF, Minute dénonce :
“[…] Les chercheurs de l’Unicef se sont particulièrement intéressés au sort qui attend les jeunes garçons venus d’Afghanistan : « Parmi les mineurs afghans rencontrés en entretien, la peur du viol est ressortie comme l’une des craintes majeures. Les témoignages collectés parlent de la nécessité de se laisser abuser sexuellement, notamment quand le passeur et ses amis se sont alcoolisés. »Ali, 15 ans, rappelle qu’il faut serrer les fesses. Il dit que réguliè- rement, le soir, il y a des viols par des adultes ou d’autres jeunes violents et alcoolisés. Le rapport révèle ainsi qu’en février dernier, une sale affaire a été étouffée. Près d’un bar aménagé dans la jungle de Calais, vingt gamins ont été violés ! Officiellement, cette histoire n’existe pas.
Pourtant les témoignages recueillis attestent qu’elle est bien réelle : « En février 2016, bien que cette information n’ait pu nous être confirmée officiellement, plusieurs sources (policière et associative) ont indiqué que des adultes ont été arrêtés derrière le Kaboul Café suite à un viol collectif d’une vingtaine de mineurs afghans. » Le scandale n’a pourtant pas été révélé et aucune mesure n’a été prise par les pouvoirs publics pour protéger les gamins.”
Quant à cette jeune fille, elle fuit son pays en raison d’un mariage forcé et se retrouve violée dans “le pays de la liberté” :
“Toutefois, dans la jungle, tous les migrants ne courent pas après les petits Afghans. Une large majorité préfère les filles, jeunes de préférence. Ces dernières en voient de toutes les couleurs. Avant d’arriver à Calais, certaines ont déjà beaucoup payé de leur personne. Exemple avec Winta, qui a quitté l’Ethiopie à 13 ans sans prévenir ses parents pour fuir un mariage forcé avec un homme beaucoup plus âgé qu’elle. Aux enquêteurs de l’Unicef, elle a raconté « avec douleur son parcours, au cours duquel elle a été régulièrement violée et s’est prostituée quelques fois pour gagner plus vite de l’argent ». Une fois dans la jungle, cela a été encore pire : caïds, passeurs et migrants ont abusé d’elle…”