Ce programme est proposé par l’Association Exaltavit Humiles en collaboration avec l’agence Sabera Tours Sevan d’Érevan. Il sera accompagné par l’Abbé Cyrille Debris, concepteur, agrégé de l’Université, docteur en histoire et en théologie et confié sur place à un guide local expérimenté.
L’histoire de l’Arménie se perd dans la nuit des temps comme le montre la référence à Noé en Gn 8, 4 : « le dix-septième jour du septième mois, l’arche se posa sur les monts d’Ararat ». Elle faisait partie du royaume d’Ourartou lorsque le roi Arguichti Ier fonda en 782 av. JC la forteresse d’Erebouni, ancêtre d’Érevan. Quant à l’occurrence la plus ancienne du nom du pays, sous la forme Arminiya, on la trouve sur une stèle perse à Behistun et date d’environ 515 av. JC sous le roi Darius Ier. L’Arménie fut le premier État dans l’Histoire à avoir officiellement adopté le christianisme en 301. Cette terre avait déjà été évangélisée par les apôtres Thaddée et Barthélémy mais le grand saint qui œuvra pour établir réellement l’Église apostolique autocéphale (indépendante) arménienne fut St. Grégoire l’Illuminateur (vers 257-331). Sa statue est maintenant sur le mur gauche extérieur de St. Pierre du Vatican.
L’actuelle république d’Arménie ne recouvre que la partie orientale de l’ancienne extension culturelle arménienne qui s’étendait jusqu’en Cilicie (confins actuels syro-turcs sur la Méditerranée), à jamais défigurée par le génocide turc de 1915. Si l’ancienne capitale de l’an mil, Ani et le Mont Ararat (5137 m) se trouvent aujourd’hui en territoire turc, c’est toutefois en république d’Arménie que bat le cœur spirituel avec le St. Siège de tous les Arméniens, Etchmiadzin. Mais le territoire de l’actuelle république d’Arménie était quant à lui contrôlé par la Perse jusqu’en 1828 et le traité de Turkmanchai où elle passa aux mains des Russes puis Soviétiques jusqu’en 1991, date de son indépendance.