Depuis son apparition contre le service militaire, le droit à l’objection de conscience s’est faiblement développé. Pourquoi ?
En matière de service aux armées, elle est aujourd’hui très largement reconnue en droit international mais dans d’autres domaines mettant en jeu la vie des hommes, elle peut être légalisée ou tolérée et parfois contestée avec plus ou moins de force. La conscience personnelle, aux yeux des autres, reste obscure et peut-être irrationnelle ; on doute de la valeur d’une objection de conscience.
Serait-ce ouvrir la voie à une société anarchique que de la reconnaître, ou l’objection de conscience serait-elle un garde-fou contre des lois qui seraient fondamentalement mauvaises ?
Réponse sur RCF de Grégor Puppinck, Directeur de l’ECLJ et docteur en droit, qui vient de publier un livre sur le sujet.